Pour votre placement financier, tous les supports d’investissement présentent avantages et inconvénients. Il n’y a pas de produit ou de contrat miracle, et il est impossible de déterminer au préalable si un choix est bon ou médiocre. Cependant, il est possible d’étudier votre situation, vos objectifs et vos besoins, pour bâtir la stratégie de placements la plus cohérente et la plus adaptée. Faisons ensemble le tour du panel de placements financiers disponibles sur le marché.

Les meilleurs placements financiers

Les taux d’intérêts des livrets d’épargne garantis, livret A et PEL notamment, diminuent d’année en année, au point d’être maintenant sous le niveau de l’inflation. Ainsi, des placements, fortement plébiscités il y a encore peu, sont, aujourd’hui, des placements moins performants.
Cependant, d’autres placements financiers obtiennent des résultats satisfaisants, pour ne pas dire séduisants. Bien entendu, une constante subsiste à travers le temps : rendement élevé et prise de risques vont de pair.

Bon à savoir : La définition du risque
Dans l’univers du placement financier, le terme « risque » signifie que le montant de l’épargne peut fluctuer, et non que l’intégralité des fonds puisse être perdue.

1. Les actions et obligations

Les meilleurs placements boursiers sont sans conteste les actions, car les plus rentables à long terme. Pour avoir un ordre d’idée, la rentabilité moyenne d’un portefeuille d’actions bien diversifié se chiffre entre 6% et 10% par an. De plus, en optant pour un PEA ou une assurance-vie, la fiscalité appliquée aux actions peut être très réduite.
Les obligations connaissent, quant à elles, des fluctuations plus faibles, mais une rentabilité moins forte. Ainsi, un rendement annuel de 2% à 5% (selon le type d’obligations) est une moyenne à espérer. Avec un horizon d’investissement conseillé plus court que pour les actions, les obligations sont également un excellent placement financier. De plus, leur fiscalité est faible si elles sont logées au sein d’une assurance-vie.

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Comment acheter des actions ?
Quelles actions acheter ?

2. Les SCPI

Du côté des placements immobiliers, investir dans une SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) procure un rendement, en moyenne, de plus de 4% par an, plutôt stable d’une année sur l’autre.
Une Société Civile de Placement Immobilier est, comme son nom l’indique, un investissement sur le marché immobilier, mais sous forme de placement collectif.
Les fonds minimaux requis pour y participer sont de l’ordre de quelques milliers d’euros seulement. Un des intérêts est que le souscripteur possède une fraction de l’ensemble du parc immobilier de la SCPI, et non pas tout ou partie d’un bien particulier. Cette diversification permet de lisser les risques.
Certaines SCPI sont plus intéressantes d’un point de vue des revenus générés : les investissements dans des bureaux, commerces, entrepôts sont dits SCPI de rendement. D’autres, dites SCPI fiscales, génèrent moins de revenus, mais sont plus avantageuses d’un point de vue de la fiscalité. Ces SCPI investissent le capital dans de l’immobilier résidentiel.
Sachez que les frais d’entrée en SCPI sont plutôt importants. Le rendement d’un tel placement financier n’est donc pas optimal lors des premières années. C’est en fait assez similaire à un investissement immobilier en direct comprenant des frais de notaire et d’agence.

3.L’assurance-vie placement préféré des français

L’assurance-vie est qualifiée de « placement préféré des Français ». En effet, les encours des contrats d’assurance-vie atteignaient, fin mars 2022, plus de 1 850 milliards d’euros. Cela représente une croissance de +2% sur 12 mois 1.
Cet engouement est dû aux multiples avantages qu’elle procure, malgré certains inconvénients, inévitables pour tout support d’investissement.
En France, le contrat d’assurance-vie est un contrat combinant deux assurances :

  • une assurance décès,
  • une assurance en cas de vie sur une durée unique.
    Cette spécificité fait de ce placement financier un véritable produit d’épargne.

A lire également : différence entre assurance vie et décès

Avantages et inconvénients de l’assurance-vie

L’assurance-vie est un contrat aussi souple que performant, disposant notamment d’une fiscalité avantageuse.
Les principaux avantages de l’assurance-vie sont :

  • Sa grande souplesse car vous pouvez investir sur un très grand nombre de supports (actions, obligations, matières premières, monétaire…) ;
  • D’être un très bon support de transmission sans imposition à ses héritiers, jusqu’au plafond de 152 500 € par parent et par enfant en cas de décès ;
  • Une fiscalité très intéressante car, après 8 ans, les plus-values ne sont taxées qu’à 7.5% (hors prélèvements sociaux) ;
  • La disponibilité à tout moment des fonds investis sur un contrat d’assurance-vie (sauf si votre contrat contient des produits à échéances) ;
  • D’offrir un vaste panel de choix, car tous les établissements bancaires, compagnies d’assurances ou opérateurs financiers spécialisés ont au moins une offre d’assurance-vie ;
  • La possibilité d’investir dans des actions internationales.

Bon à savoir : plusieurs assurances-vie, c’est possible !
Il vous est possible d’ouvrir plusieurs contrats d’assurance-vie pour diversifier votre épargne.

Si souscrire une assurance-vie est souvent conseillé, il faut connaître ses quelques inconvénients potentiels.
Tout d’abord, l’assurance-vie implique des frais qui diminuent sensiblement la rentabilité du produit :

  • Frais d’entrée sur le premier dépôt et frais de sortie ;
  • Frais sur chaque versement réalisé sur le compte ;
  • Frais de gestion variant selon le contrat et le courtier ; généralement plutôt élevés, ils sont prélevés chaque année ;
  • Frais d’arbitrage si vous modifiez la répartition des actifs (entre 0,5% et 1% du montant arbitré).
    Notez que la majorité des contrats d’assurance-vie en ligne épargne ces frais. Sinon, bien étudier les différentes offres vous permettra de les minimiser.
    Ensuite, il y a souvent un minimum demandé à l’ouverture de ce type d’épargne.
    Enfin, plus complexe que d’autres produits comme le livret A ou le PEL, un placement en assurance-vie comporte un risque même s’il est faible. La valeur de vos actifs peut, en effet, chuter suivant l’évolution du marché.

Assurance-vie : les points à retenir

  • Investissement sur de nombreux supports ;
  • L’argent n’est pas bloqué ;
  • Fiscalité allégée après 8 ans ;
  • Détention de plusieurs assurances-vie possible.

4. Le PEA pour investir en bourse

Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) permet d’investir en bourse, pour le long terme, sur les marchés européens. Il comporte une ligne de liquidités et un portefeuille de titres.
Celui-ci peut comprendre des parts de fonds communs de placement, s’ils détiennent au moins 75% d’actions européennes. Mais également, des parts de sociétés non cotées dont leur siège se trouve en UE ou dans l’Espace Économique Européen, des certificats.
Aucun retrait ne peut être fait au cours des 5 premières années, sinon le plan d’épargne est fermé. Les versements peuvent être réalisés aussi souvent que le désire le souscripteur. En cas de cession d’actions, le produit de la vente doit rester sur la ligne de liquidités du PEA. Les dividendes des actions y seront également versés. Lire également : Retirer l’argent d’un PEA

Avantages et inconvénients du PEA

Le PEA comporte deux gros avantages :

  • Une grande souplesse dans les versements et les retraits après 5 ans de placement financier. ;
  • Une fiscalité très allégée puisque, si les plus-values et dividendes sont soumis aux prélèvements sociaux (17,2%), ils sont, par contre, totalement exonérés d’impôt.
    De plus, le PEA peut être complété par :
  • Un PEA-PME, destiné aux placements financiers en PME et ETI, qu’elles soient cotées en Bourse ou non ;
  • Un PEA-jeunes, destiné aux personnes majeures mais toujours attachées au foyer fiscal parental.

Du point de vue des inconvénients, le PEA n’autorise pas les investissements en obligations, ni en actions internationales hors UE et EEE.

  • Les plafonds d’investissement peuvent aussi être perçus comme trop limitant :
  • 150 000 euros pour le PEA ;
  • 225 000 euros pour le PEA-PME ;
  • 225 000 euros au total si un épargnant investit dans ces deux enveloppes à la fois ;
  • 20 000 euros pour le PEA-jeunes, également non cumulables avec les précédents.

PEA : Les points à retenir

  • Le PEA permet d’investir facilement dans des actions, mais uniquement françaises et européennes ;
  • L’argent est bloqué 5 ans ;
  • Passé ce délai, plus-values et dividendes bénéficient d’une fiscalité très douce ;
  • Vous pouvez lui adjoindre un PEA-PME et un PEA-jeunes.

5. Le PER pour préparer sa retraite

Le Plan Épargne Retraite (PER) permet de se constituer un complément de revenus, en plus des régimes obligatoires de retraite. Il remplace, depuis 2019, les précédents produits comme le Perp, Perco, Madelin… Le PER est un produit d’épargne à long terme, les fonds étant bloqués, sauf cas particuliers, jusqu’au départ en retraite.
Ce Plan Épargne Retraite permet d’amalgamer divers fonds comme vos précédents produits d’épargne retraite, des versements personnels ou obligatoires, votre épargne salariale.

Avantages et inconvénient du PER

Le PER présente un avantage fiscal puisque les versements sont déductibles du revenu imposable de l’épargnant. Le plafond de déduction fiscale diffère si vous êtes salarié ou non, et peut être mutualisé avec votre conjoint.
Second avantage, sa flexibilité lors du départ à la retraite. En effet, à l’échéance du plan, vous avez le choix entre :

  • Récupérer 100 % de votre placement financier sous forme de :
    capital versé en une ou plusieurs fois ;
    rente viagère ;
  • Mixer ces deux solutions.
    Enfin, le déblocage de votre placement financier en PER peut être anticipé dans quelques cas de figure comme l’achat de votre résidence principale, une invalidité, le décès du conjoint, l’expiration des droits au chômage ou encore un surendettement …

Le PER cumule aussi quelques inconvénients :

  • L’indisponibilité des fonds jusqu’à la retraite (sauf cas de déblocage anticipé) ;
  • Une fiscalité plus ou moins avantageuse au moment de la retraite selon la solution de sortie choisie et la déduction, ou non, des versements ;
  • Une fiscalité sur la succession peu avantageuse si le souscripteur a plus de 70 ans.

PER : Les points à retenir

  • La fiscalité du PER est plus ou moins avantageuse selon les cas de figure ;
  • L’argent est bloqué jusqu’à la retraite ;
  • L’investissement est récupéré en capital ou en rente viagère.

Les autres placements financiers

Les placements sans risques, dits à capital garanti, ont toujours la côte auprès des Français. Un placement financier permettant de retrouver son capital à tout moment intact, c’est très rassurant. Cependant, la corrélation entre prise de risque et rendement fait que, pour ce type d’investissement, les taux de rendement sont faibles, voire très faibles.
Aussi, d’autres placements financiers permettent d’espérer un meilleur retour sur investissement, moyennant une prise de risque également plus importante.

Lire également : Comment investir son argent ?

Education financière et gestion de patrimoine

Les placements bancaires

Un placement bancaire n’est, ni plus ni moins, qu’une épargne en dépôt dans une banque. Il existe des placements à court terme, moyen ou long terme (de quelques semaines à plusieurs années). Si tout le monde connaît le Livret A, d’autres placements bancaires sont bien plus rentables.

Lire également : Les meilleurs placements bancaires

Le livret A

Le taux d’intérêt de ce livret réglementé, fixé par l’État, est tombé à 0,50 % : il ne représente donc plus un placement financier intéressant pour votre épargne. Les fonds restent disponibles sans frais à tout instant et son plafond de dépôt est défini à 22 950 € pour les particuliers. Notez bien que ce plafond ne concerne que les versements et pas les intérêts. Ceux-ci sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Le livret A peut être souscrit dans n’importe quelle banque.

Le PEL

Le PEL, pour Plan d’Épargne Logement, est un compte d’épargne réglementé. L’épargne constituée est destinée à un achat immobilier ou encore au financement de travaux. Un des intérêts du PEL est qu’il peut permettre d’obtenir des conditions avantageuses lors d’une demande de prêt, voire même d’une prime d’État.
Voici les conditions de versements et de plafond :

  • À l’ouverture, dépôt d’au moins 225 € ;
  • Versements suivants : au moins 540 € par an ;
  • Plafond fixé à 61 200 € ;
  • Durée minimale du plan : 4 ans ;
  • Durée maximale d’alimentation : 10 ans ;
  • Taux de rendement : 1 %.
    Après 10 ans de vie, votre capital cumule des intérêts durant encore 5 ans.

Le CEL

Le Compte Épargne Logement (CEL) est un autre livret réglementé par l’État, sorte de PEL assoupli.
Voici les conditions de versements et de plafond :

  • À l’ouverture, dépôt d’a minima 300 € ;
  • 75 € minimum par versement ultérieur ;
  • Plafond de 15 300 € ;
  • Taux de rendement : 0,25 %.
    Un CEL est cumulable avec un PEL, si les deux livrets sont détenus par la même banque. Lui aussi donne droit à des conditions privilégiées de prêt pour l’achat de votre habitation principale, des travaux d’économie d’énergie ou encore la prise de parts dans une SCPI (voir plus bas).

Les placements en bourses

Aujourd’hui en France, trois supports permettent un placement financier en bourse ; ce sont le Plan Epargne en Actions (PEA) et l’assurance-vie, que nous avons déjà évoqués, et le compte-titres. Divers produits financiers permettent d’investir en bourse :

  • Les actions en bourse, une action étant tout simplement une part de capital d’une société. Les avantages sont les dividendes perçus, le droit de vote en assemblée générale et l’accès aux rapports de résultats financiers de l’entreprise ;
  • Les obligations, ou titres de créances : elles donnent droit à l’investisseur à toucher des intérêts fixes jusqu’à ce que le montant de la dette soit remboursé par l’émetteur de la créance ;
  • Les OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières), fonds de placement financier indirects ; l’investisseur versent ses fonds à des organismes qui se chargent de les placer dans un portefeuille varié de titres. Il existe deux types d’OPCVM : SICAV (Société d’Investissement à Capital Variable) et FCP (Fonds Commun de Placement) ;
  • Les fonds d’investissement ouverts ou Exchange Traded Fund (ETF) ;
  • Les produits dérivés comme les options, les warrants, les swaps…

Le saviez-vous ?
Depuis la Loi de Finances 2018, les investissements boursiers ne rentrent pas en ligne de compte dans le calcul de l’Impôt sur la Fortune Immobilière.

Les comptes-titres

Investir dans un compte-titres est la solution la plus exhaustive pour placer son argent en bourse. En effet, outre la liquidité constante, les investissements peuvent se faire dans tous les produits boursiers.
Sa fiscalité est plutôt simple à comprendre : un Prélèvement Forfaitaire Unique (ou Flat Tax) de 30 % vient taxer les plus-values réalisées. C’est l’imposition sur les plus-values mobilières.
Le compte-titres s’ouvre auprès d’un établissement bancaire ou d’un établissement financier assimilé. Détenir un compte-titres peut générer certains frais :

  • Frais de courtage : commissions prélevées par l’établissement lors de l’achat ou de la vente de titres ;
  • Droits de garde : rémunération touchée par l’établissement pour la garde des titres et autres services ;
  • Frais de gestion si l’établissement gère le portefeuille des titres via un mandat de gestion.

Le PEA (comme vu plus haut)

Dans le cas du PEA décrit précédemment, les actifs éligibles sont moins variés. Il s’agit :

  • D’actions, de certificats d’investissement et coopératifs, de parts de SARL, de titres de capital d’entreprises soumises à l’Impôt sur les Sociétés et siégeant au sein de l’Union européenne ;
  • D’OPCVM comportant, a minima, 75% des actifs listés ci-dessus.
    La fiscalité du PEA est avantageuse puisqu’au-delà de la 5ème année de détention, les retraits ne sont plus imposables, hors prélèvements sociaux.
    Investir en bourse ne comporte ni garantie de plus-value ni protection du capital. Il faut donc être un investisseur capable d’accepter un certain niveau de risque avant de se lancer. Pour définir une stratégie maitrisée de rendement par rapport aux risques, il est préférable de demander conseil à un professionnel.

Quels placements financiers pour la retraite ?

Hors PER, quel support de placement financier choisir pour préparer au mieux votre retraite ? Même si vous payez des cotisations pour votre retraite, il est fortement conseillé de placer des fonds durant votre période d’activité pour constituer un capital dédié.
Il vous est possible de vous orienter vers des solutions d’épargne qui ne sont pas spécifiquement dédiées à la retraite, mais qui permettent de capitaliser sur le long terme.

Le saviez-vous ?
Le taux de remplacement mesure l’impact de votre départ à la retraite sur votre niveau de vie. Il se calcule en divisant le montant de votre 1ère pension par votre dernière rémunération perçue en activité.

Pour préparer sa retraite, et minimiser les risques, il est judicieux d’investir dans plusieurs supports, que nous avons déjà passés en revue auparavant :

  • Un PEA,
  • Une assurance-vie,
  • Un livret d’épargne.
    Bien entendu, il est également possible de placer votre argent sur le marché immobilier, pour diversifier votre patrimoine financier.
    Enfin, le Plan d’Épargne Retraite d’Entreprise Collectif (PERECO) est une solution de complémentaire retraite mise en place dans une entreprise pour l’ensemble de ses salariés. Elle leur permet de se construire, soit un capital, soit une rente disponible lorsque la retraite sonnera. Vous pouvez opter pour un PERECO de type assurance ou de type Compte-Titres. Les deux produits ne diffèrent globalement pas en termes de déductibilité des versements et de conditions de sortie. Ce qui les distingue est à chercher du côté des supports proposés, des frais inhérents et de la fiscalité en cas de décès.

Quels placements financiers pour développer son patrimoine ?

Pour développer son patrimoine, il existe des solutions d’investissement variées. Elles dépendent de vos objectifs patrimoniaux. Il est donc important de définir vos priorités de manière rigoureuse. En effet, plus vous formulerez précisément vos buts, plus les solutions à étudier seront pertinentes, et, par conséquent, plus vos choix seront justes et cohérents.
Un conseiller en gestion de patrimoine peut vous aider dans ces étapes.
Quel est votre degré d’aversion au risque ? Quel rendement espérez-vous ? Le développement du patrimoine est une entreprise très personnelle requérant de pouvoir se projeter dans l’avenir pour anticiper ses besoins futurs.
Les investissements possibles dans l’immobilier sont divers et variés. Vous pouvez développer votre patrimoine en réalisant des investissements immobiliers classiques. Ou alors vous tourner vers des dispositifs fiscaux tels que la Loi Pinel, la loi Malraux, le LMNP, la Loi Censi-Bouvard…
Outre les investissements immobiliers pour réduire sa charge fiscale, de nombreuses solutions de placement financier peuvent vous permettre de développer votre capital patrimonial.
Assurance-vie, actions/obligations en bourse, livret, plan d’épargne, chaque type d’investissement comporte son lot d’avantages et d’inconvénients.
L’étude approfondie de votre profil est donc la meilleure méthode pour choisir le placement financier idéal.

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Quels placements financiers pour transmettre son patrimoine ?

Il est indéniable que la transmission de son patrimoine est une problématique importante et complexe. Il est donc nécessaire de la préparer intelligemment pour perdre le moins possible. Là encore, une étude approfondie par un conseiller vous aidera à trouver les meilleures solutions pour transmettre à vos proches en cas de décès, ou par anticipation.
Comme nous l’avons déjà vu, l’assurance-vie est un placement financier où l’on peut rassembler différents produits, permettant de bénéficier d’une fiscalité avantageuse sous certaines conditions. Cette solution est intéressante dans le cadre d’une transmission de patrimoine, car le souscripteur peut désigner un ou plusieurs bénéficiaires. Ceux-ci se partageront l’intégralité des sommes épargnées avec un régime fiscal intéressant, prenant en compte la date et l’âge du donateur au moment des versements.
Si ceux-ci sont effectués avant 70 ans, aucun frais de succession ne s’applique pour un montant transmissible allant jusqu’à 152 500 euros. Au-delà, un droit fixe :
De 20 % s’applique jusqu’à 700 000 € après abattement ;
De 31,25 % au-delà.
Ceci est très inférieur au taux usuel (et de plus ne s’applique pas au conjoint).
Le don manuel consiste à transmettre un bien incorporel tel qu’un placement financier. Cette transmission peut se faire par jeu d’écriture s’il s’agit d’un titre négociable sur un marché financier (titre de capital, titre de créance, part ou action d’organismes de placement collectif). Notez que ceci permet d’être partiellement exonéré de droits sur la donation.

Pourquoi passer par un expert pour son placement financier

Il y a 3 raisons principales à privilégier l’intermédiaire d’un conseiller en gestion de patrimoine plutôt que sa banque pour son placement financier :

  • Votre conseiller bancaire est contraint de vous proposer uniquement les produits de la banque : ce ne sont pas forcément les meilleurs, ni les plus adaptés à votre profil. Un conseiller en gestion de patrimoine indépendant va, a contrario, vous proposer un vaste panel de supports d’investissements et de contrats pour effectuer un montage collant idéalement à vos besoins.
  • Un conseiller en gestion de patrimoine indépendant possède compétence et expertise dans la gestion de vos avoirs financiers, que ne possèdent plus les banquiers. Ceux-ci ne sont plus formés aux marchés financiers ni à la gestion d’actifs. Un conseiller financier est, de plus, directement intéressé par la performance de vos contrats : vous êtes assuré qu’un suivi effectif et régulier est réalisé.
  • La confiance est primordiale dans la gestion de votre placement financier. Et c’est vous qui choisissez votre conseiller en gestion de patrimoine en fonction du feeling ressenti.

Finance investissement 1

Nicolas Delorme
Auteur
Nicolas a 15 ans d’expérience internationale et a travaillé au sein de la banque privée suisse Lombard Odier pendant 10 ans, où il a créé et développé avec succès les activités d’intermédiaire financier de Lombard Odier en Asie où il a vécu pendant 5 ans. Il a ensuite dirigé les activités de développement commercial international des gérants de fortune indépendants et des family offices genevois. Nicolas a travaillé 4 ans avec Alain en tant qu'associé dans Planet of Finance.
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