Vous souhaitez diversifier ou construire votre portefeuille d’investissement de manière optimisée ? Le compte-titres peut vous intéresser ! Ce placement vous permet d’investir en bourse et d’abriter : obligations, sicav, sans limite de montant ni de pénalité à la clôture. Retrouvez, dans cet article, tout ce que vous devez savoir sur le compte-titres : fonctionnement, rentabilité, mais aussi tous les intérêts à investir en Bourse avec un compte-titres. Décryptage.

 

Qu’est-ce qu’un compte-titres ?

Le compte-titres est un dispositif qui vous offre la possibilité d’investir un capital sur les marchés financiers. Il se présente sous la forme d’un compte en banque destiné à placer des valeurs mobilières. Vous pouvez y déposer l’ensemble des actifs financiers dans lesquels vous avez investi. Ces titres peuvent être des fonds d’investissement (OPCVM, SICAV, FCP), des obligations, des actions d’entreprises ou d’autres outils financiers à valeur mobilière. Le compte-titres est automatiquement associé à un compte-espèces, afin que vous puissiez librement acquérir ou vendre les valeurs mobilières sur lesquelles vous désirez investir.

Fonctionnement du compte-titres

Le fonctionnement du compte-titres bénéficie d’une grande souplesse de gestion. Il a pour particularité d’être rattaché à un compte courant sur lequel sont mentionnés les débits ou crédits qui dépendent directement des initiatives d’achat ou de vente de titres financiers.

  • Vous pouvez ouvrir autant de compte-titres que vous le désirez, il n’existe pas de limite.
  • Vous n’êtes pas non plus limité par un montant maximal, vous versez le montant souhaité.
  • Vous êtes également libre de récupérer l’argent au moment voulu, sans que cela clôture votre compte ou vous empêche de procéder à d’autres dépôts.

Il existe 3 formats de compte-titres :

  • Le compte-titres individuel : il est attribué à une seule et unique personne ;
  • Le compte-titres joint : il est partagé par deux titulaires du compte, chacun étant libre de procéder à des actions en toute indépendance ;
  • Le compte-titres indivis : chaque titulaire doit avoir la validation de l’autre ayant droit pour pouvoir donner un ordre.

Ouvrir un compte-titres : comment ça marche ?

Ouverture d’un compte-titres ordinaire (CTO) pour personnes physiques
De nombreux établissements bancaires proposent la possibilité d’ouvrir un compte-titres. Il peut s’agir d’une banque en ligne, d’une banque traditionnelle, ou encore d’un courtier en ligne. Tout le monde peut accéder à un CTO, vous devez simplement être majeur pour pouvoir l’ouvrir seul, et être résident fiscal français. En dessous de 18 ans, une autorisation parentale est requise.

Ouverture d’un CTO pour personnes morales
Peu importe la forme juridique, toute personne morale peut procéder à l’ouverture d’un CTO : SCI, société civile, association loi 1901…
Si les personnes morales font usage du compte-titres pour le placement de trésorerie, c’est également un produit financier qui permet une plus forte rémunération que des comptes à termes classiques ou livrets bancaires.

Investir en Bourse via un compte-titres : ce qu’il faut connaître

Voici quelques fondamentaux sur le compte-titres ordinaire, afin de vous assurer que votre placement est adapté à votre situation financière et à vos besoins.

Comment acheter des actions ?

Même si vous êtes détenteur d’un compte-titres, vous devez impérativement passer par un intermédiaire, établissement financier ou courtier, pour pouvoir souscrire des actions. En effet, vous n’êtes pas habilité à intervenir seul pour donner un ordre sur un marché boursier.

Il existe plusieurs types d’ordres :

  • ordre à cours limité ;
  • ordre à la meilleure limite ;
  • ordre au marché ;
  • ou encore ordre à seuil de déclenchement

Plus concrètement, l’achat d’action peut se faire au comptant ou en règlement différé via le Service de Règlement Différé (SRD).

  • Au comptant : c’est un débit instantané
  • En différé : le débit a lieu en fin de mois

Pour le règlement en différé, celui-ci fonctionne de la même manière qu’un emprunt. En retour, vous devez donc vous acquitter d’intérêts ou commissions, définis par le courtier ou l’établissement financier.

Lire également : Quelles actions acheter ?

Quel est le rendement de ces actions ?

Choisir le compte-titres pour investir en actions, c’est ouvrir vos possibilités de placement dans toutes les sociétés qui ne sont pas cotées sur les places boursières européennes. Cette enveloppe d’investissement vous offre ainsi une grande diversification de votre portefeuille boursier.

Pour la question du rendement retiré par ce type de placement, il faut savoir que la rémunération d’une action se décompose en deux parties :

  • les bénéfices reversés par la société qui l’a émise ;
  • la plus-value récoltée à la revente lorsque l’action a gagné en valorisation depuis son achat.

Bon à savoir : Anticiper les dividendes
Même si les dividendes sont fluctuants d’une entreprise à l’autre, il reste tout à fait possible de les anticiper au regard de leur historique et de la stratégie de distribution. Le rendement dépend étroitement et essentiellement de la composition de votre portefeuille.

Lire également : Comment limiter les risques en bourse ?

Gestion d’un compte-titres : mode d’emploi

En tant qu’investisseur, vous avez le choix d’être autonome ou accompagné, on fait le point.

Déléguer un compte-titres à un intermédiaire financier

Concrètement, vous avez la possibilité de gérer votre compte-titres de deux manières : en gestion libre ou sous mandat.

  • Gestion libre : vous décidez vous-même de l’orientation de vos investissements.
  • Gestion sous mandat : vous confiez à un expert la gestion de vos comptes-titres. Un compte rendu de gestion vous est présenté régulièrement, vous donnant une vision globale des décisions et actions prises.

Vous manquez de temps ou de compétences pour gérer vos encours détenus ? Confiez à un intermédiaire financier, tel que Neofa, la gestion de votre enveloppe. Nos conseillers prennent en considération votre profil d’investisseur, votre profil de risque, mais également votre horizon de placement.

Quels sont les frais à prévoir pour un compte titre ?

Lorsque vous détenez un compte-titres, vous aurez des frais inhérents à sa gestion, à savoir :

  • Les frais de courtage : ils évoluent en général entre 0,1 et 1,5 % de la transaction.
  • Les frais liés à l’acquisition ou la détention de sicav ou de parts de FCP.
  • Le droit de garde des titres placés en portefeuille.
  • Des frais d’abonnement : certains courtiers peuvent parfois appliquer ce type de contribution s’il existe une inactivité ou si le passage des ordres est insuffisant durant l’année.

Comment fermer un Compte-titre ?

Si vous deviez clôturer un compte-titres, il vous suffit d’adresser la demande à votre établissement bancaire en stipulant les différentes données relatives à votre compte.
La banque procède alors à la vente de tous les titres portés au crédit du compte-titres.
Cette liquidation de tous les titres entraîne, de facto, des frais qui seront facturés au titulaire du compte. Parfois, selon la politique de l’établissement, vous pouvez totalement purger votre compte-titres sans pour autant le clore, vous évitant, par la même occasion, d’éventuels frais de fermeture.

Quelle fiscalité pour un CTO en 2021 ?

Depuis 2018, les bénéfices réalisés sur des reventes d’actions possédées sur un compte-titres sont assujettis au PFU, soit le prélèvement forfaitaire unique d’un montant de 30 %.
Ce dernier se décompose en deux parties : un prélèvement d’impôt de 12,8 % et un prélèvement social de 17,2 %.
Revenus d’obligations et dividendes dépendent des mêmes modalités de prélèvement. C’est donc, par défaut, le PFU qui s’applique en matière de fiscalité.

En revanche, vous pouvez également opter pour une taxation basée sur l’impôt sur le revenu. Vos bénéfices relèvent alors du Taux Marginal d’Imposition (TMI), il s’échelonne entre 0 et 45 % sur la base des ressources du foyer fiscal et entre 48 et 49 % si vous êtes dans la catégorie de la Contribution Exceptionnelle sur les Hauts Revenus (CEHR).

Enfin, en ce qui concerne les dividendes ou intérêts d’obligation, ils sont imposables à hauteur de 30 %.

Compte-titres et donation : quel fonctionnement ?

En cas de décès du titulaire, le compte-titres n’est pas fermé, il reste bloqué jusqu’à l’arbitrage de la succession.

De son vivant, le titulaire peut aussi entrer dans un processus de transmission de patrimoine sur la base de ses actions ou obligations, il s’agit alors d’une donation de titres.
Elle peut s’opérer de différentes manières :

  • par une donation manuelle ;
  • ou par acte notarié.

La transmission la plus courante, pour sécuriser la transmission, est de passer par un notaire.

Elle peut aussi avoir lieu sous la forme :

  • d’une avance sur héritage : vous pouvez faire un don à un héritier réservataire d’une partie ou de la globalité de l’héritage ;
  • hors part successorale : vous pouvez ici avantager qui vous souhaitez, à condition de toujours respecter la réserve héréditaire ;
  • Donation graduelle et résiduelle : dans les deux cas, vous désignez deux bénéficiaires successifs.

Graduelle : le premier bénéficiaire ne peut vendre ou donner le bien, qui doit être conservé pour le second bénéficiaire.
Résiduelle : le premier bénéficiaire désigné dispose librement du bien qu’il peut vendre. À son décès, le reste du bien reçu est transmis au second bénéficiaire.

Vous souhaitez bénéficier d’une expertise solide et reconnue en matière de marchés financiers ? Nos conseillers Neofa possèdent une connaissance approfondie pour assurer la gestion de votre portefeuille d’actifs financiers. Ils surveillent les mouvements et tendances pour servir au mieux vos intérêts. N’attendez plus et augmentez vos bénéfices dès aujourd’hui !

Finance investissement 5

Alain Broyon
Auteur
Alain a plus de 20 ans d'expérience dans le secteur des services financiers. Diplômé de l'Université HEC Lausanne, il devient à 32 ans, le plus jeune PDG d'une banque suisse, Dukascopy Bank. Son principal domaine d’intervention est l’innovation dans les services financiers. Alain a développé différentes sociétés avec Nicolas, notamment Planet of Finance, Money-ID et maintenant Neofa. Ses principaux domaines d'intervention sont l'innovation et la numérisation des services financiers. Alain a travaillé 4 ans avec Nicolas en tant qu'associé dans Planet of Finance.
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