Constituer son épargne

Il est fondamental de se constituer une épargne afin de surmonter des imprévus, de réaliser des projets, mais également de se mettre à l’abri quand l’heure de la retraite aura sonné. Ainsi, vous pourrez être confiant dans l’avenir et profiter pleinement de la vie. Quelle épargne privilégier en fonction de vos objectifs ? On vous explique tout !

Publié le 14 septembre 2021, par :

Se constituer une épargne de précaution pour faire face aux imprévus

Ce type d’épargne sert à financer des projets à court terme comme vos prochaines vacances ou l’achat d’une tablette… L’épargne de précaution sert également à payer des dépenses imprévues comme la réparation de la voiture ou le remplacement de votre chaudière. L’important, c’est que cette épargne soit disponible immédiatement.

Quel montant placer sur une épargne de précaution ? Il est conseillé d’épargner au maximum 6 mois de salaire. Au-delà, vous vous tirez une balle dans le pied en vous privant de placements plus rémunérateurs.

Sur quel support investir votre épargne de précaution ?
Les livrets réglementés remplissent parfaitement ce rôle. Vous pouvez souscrire à un livret A, un livret de développement durable et solidaire, un plan d’épargne logement, un compte épargne logement, un livret jeune, ou encore un livret d’épargne populaire pour les plus modestes. Les taux d’intérêts sont faibles, entre 0,25 % et 1 %, mais ce sera toujours mieux que de laisser votre argent dormir sur votre compte courant sans rémunération. Chacun de ces placements traditionnels doit respecter un plafond de versement prédéfini : 22 950 € pour le livret A, 12 000 € pour le LDDS, 61 200 € pour le PEL, 15 300 € pour le CEL, 1 600 € pour le livret jeune et 7 700 € pour le LEP.

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Épargner pour concrétiser ses projets de vie

La vie est une succession de projets comme l’acquisition de votre résidence principale, les études de vos enfants…. L’intérêt majeur d’une épargne-projet, aussi appelée investissement par objectif, consiste à mettre de l’argent de côté sans y toucher durant une période définie. Contrairement à l’épargne de précaution, vous planifiez ici votre avenir sur un horizon à moyen et long terme. Cette échéance vous octroie la possibilité d’ouvrir un contrat d’assurance-vie, à savoir le produit d’épargne préféré des Français.

En fonction de votre profil d’épargnant, deux supports s’offrent à vous :

  • le fonds en euros sans prise de risque (contrat monosupport),
  • les unités de compte avec des gains potentiels attractifs associés à un risque de perte en capital (contrat multisupport).
Il est possible d’effectuer des versements programmés ou non sur votre assurance-vie, sans limite de montant. Vous pouvez également ouvrir plusieurs contrats d’assurance-vie pour répondre à vos différents projets de vie.
Pour bénéficier des avantages fiscaux de l’assurance-vie, il faut conserver votre contrat au minimum 8 ans. Au-delà, les gains sont exonérés d’impôts à hauteur de 4 600 € par an pour un célibataire, ou de 9 200 € par an pour un couple.
Même si l’optimisation fiscale s’opère après 8 ans de détention, gardez toujours en tête que le capital placé sur un contrat d’assurance-vie reste disponible à tout moment, que ce soit par le biais d’une clôture ou de retraits partiels.

Épargner pour préparer sa retraite

En raison du vieillissement de la population et du système de retraite par répartition qui n’est plus à l’équilibre, l’âge de départ en retraite a déjà été reculé et les cotisations majorées. À la retraite, vous percevrez au maximum 70 % de vos revenus en activité. Afin de conserver le même niveau de vie à la retraite, commencez à épargner le plus tôt possible, dans l’idéal avant 40 ans. Dans cette perspective, vous allez cibler un horizon de placement à long terme. Afin de solutionner cette quête de revenus complémentaires, le PEA et le PER représentent deux produits rentables incontournables.

Le plan d’épargne en actions (PEA)

Le PEA permet d’investir sur les marchés boursiers dans des valeurs françaises et européennes, tout en bénéficiant d’une fiscalité attractive. En effet, à partir de la cinquième année de détention, vos gains sont totalement exonérés d’imposition, à l’exception des titres non cotés dont l’exonération est plafonnée à 10 % de leur montant par an.
Il est possible de souscrire un seul PEA classique (bancaire ou assurance) par personne majeure domiciliée fiscalement en France, et au maximum deux PEA classiques par foyer fiscal. Le plafond de versement d’un PEA classique demeure très intéressant puisqu’il est fixé à 150 000 euros.

Après 5 ans de détention, vous pouvez réaliser un retrait total ou partiel sans que votre PEA soit clôturé. Si vous le souhaitez, le retrait peut également s’opérer sous forme de rente viagère à partir d’un PEA assurance.

Depuis la loi Pacte, le plafond de versement du PEA PME dédié aux investissements dans les entreprises de taille moyenne et intermédiaire a été augmenté à 225 000 euros (contre 75 000 euros auparavant). Notez qu’il est autorisé de cumuler un PEA PME et un PEA classique en respectant un plafond global de 225 000 euros, sans dépasser le seuil de 150 000 euros sur le PEA classique.

En fait, le PEA vous offre l’opportunité de vous constituer un joli pactole pour vous assurer une retraite confortable durant de nombreuses années, et ce, sans jamais passer par la case impôts !
Si vous êtes novice, afin de maximiser vos rendements vous pouvez opter pour :
  • une gestion passive avec les exchange traded funds (ETF), à savoir des fonds de placement qui répliquent les performances d’un indice donné,
  • ou une gestion pilotée afin de confier votre portefeuille à un expert.

Le plan d’épargne retraite (PER)

Depuis 2019, la loi Pacte a réformé l’épargne-retraite avec la mise en place du PER. Comment ça fonctionne ? C’est très simple, durant votre vie active, vous vous constituez une épargne qui sera disponible au moment de votre départ en retraite. Vos versements sont déductibles de votre revenu imposable dans une certaine limite fixée chaque année par l’Administration fiscale.
Vos avoirs bénéficient d’une gestion pilotée, c’est-à-dire que la part des actifs risqués est réduite à l’approche de votre départ en retraite.

L’épargne récupérée reste imposable selon votre choix de sortie :

  • Sortie en capital : imposition au barème progressif de l’IR, sans oublier la taxation des plus-values au PFU de 30 % (flat tax).
  • Sortie en rente viagère : imposition selon le régime des pensions de retraite. On retrouve ici le barème de l’IR avec un abattement de 10 % supplémentaire.
    Notez qu’il est toutefois possible de débloquer votre PER sous certaines conditions : acquisition de votre résidence principale, licenciement, décès du conjoint, invalidité, liquidation judiciaire, fin de droits au chômage…
    Afin de retenir la solution d’épargne la plus intéressante pour vous, il est nécessaire de définir votre profil d’épargnant et vos objectifs personnels. Pour ce faire, demandez conseil à un spécialiste en gestion de patrimoine Neofa qui saura diversifier votre patrimoine tout en conciliant votre appétence au risque et vos projets de vie.

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Alain Broyon
Auteur
Alain a plus de 20 ans d'expérience dans le secteur des services financiers. Diplômé de l'Université HEC Lausanne, il devient à 32 ans, le plus jeune PDG d'une banque suisse, Dukascopy Bank. Son principal domaine d’intervention est l’innovation dans les services financiers. Alain a développé différentes sociétés avec Nicolas, notamment Planet of Finance, Money-ID et maintenant Neofa. Ses principaux domaines d'intervention sont l'innovation et la numérisation des services financiers. Alain a travaillé 4 ans avec Nicolas en tant qu'associé dans Planet of Finance.
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