Une récession est-elle imminente, l’astuce des SCPI en démembrement dans une société à l’IS et le CAC40 est-il déconnecté ?

Par Ruben Brami, Twenty-Six Patrimoine

???? Les news qui ont fait bouger les marchés cette semaine

  • Les marchés actions poursuivent leur progression 

Si les marchés de taux sont très volatiles, les marchés actions poursuivent leur progression, avec de forts mouvements sectoriels, et le CAC 40 atteint 7 530 points, nouveau record historique. Au 12 avril, dividendes réinvestis, l’indice progresse de plus de 15,4% depuis le début de l’année et de 28,5% sur six mois. Sur la semaine, les actions mondiales (indice iShares MSCI ACWI ETF) reprennent 1,72%. En Asie, le Nikkei 225 reprend 3,02%, le Hang Seng gagne 1,45% et le Shanghai 180 perd -0,29%. L’Europe progresse, l’indice Euro Stoxx 50 de 2,22% et le CAC 40 de 2,61%. Outre atlantique, le NASDAQ 100 gagne 1,14%, le S&P 500 1,28% et le Dow Jones gagne 1,38%. Sur le marché des taux, le ralentissement modéré de l’inflation sous-jacente américaine et la bonne tenue du marché de l’emploi affaiblissent les anticipations de fin de cycle de hausse des taux et de début d’inflexion à la baisse pour la Fed. L’emprunt à 10 ans américain remonte de 12bp à 3,40%, encore loin des 4,10% touchés le 2 mars. Les taux européens sont à nouveau sous pression alors que des membres de la BCE ont rappelé la persistance des pressions inflationnistes : à 2,89%, l’OAT 10 ans est en hausse de 20bp sur la période mais recule de -22bp depuis le début de l’année.

  • L’inflation américaine continue de décélérer en mars

En dépit du resserrement monétaire de la Banque Centrale, l’économie américaine semble faire preuve d’une grande résilience. Bien que les créations d’emplois diminuent progressivement, elles demeurent supérieures à la dynamique à long terme et dépassent les objectifs de la Fed. Dans le même temps et malgré la diminution de l’inflation, son noyau dur diminue très lentement, incitant ainsi la Fed à poursuivre la normalisation de sa politique monétaire lors de sa prochaine réunion en mai, pour éviter tout risque de persistance des effets de second tour alimentant l’inflation. Malgré cela, les investisseurs prévoient de nouveau une baisse des taux directeurs de la Fed dès le début de l’été, d’autant plus que le FMI a revu à la baisse ses prévisions de croissance mondiale, en particulier pour les pays développés.

  • L’économie française résiste 

La Banque de France a récemment publié une enquête de conjoncture qui montre que l’économie française résiste malgré des tensions sociales importantes au cours du premier trimestre. Cette résistance est soutenue par une politique budgétaire accommodante et des entreprises qui continuent d’augmenter leurs prix. Toutefois, cette situation pourrait inciter la BCE à poursuivre ses efforts en dégradant les conditions de financement. En conséquence, les États devront rééquilibrer leurs finances publiques, mais le rythme de ce processus doit être soigneusement évalué pour éviter de nuire à la croissance économique. Au cours des 20 dernières années, la croissance moyenne en France a été de 3,8%. Cependant, le FMI prévoit que la croissance mondiale ne dépassera pas 3% en moyenne au cours des cinq prochaines années, avec un ralentissement à 2,8% en 2023 en raison du resserrement des politiques monétaires des banques centrales. Les pays industrialisés subiront des révisions plus sévères que les pays émergents et en développement.

????️ Le dossier de la semaine : étude des graphiques «dirty dozen» de Bank of America laissant présager un récession imminente

Le nom « sales douzaines » fait référence au film classique des années 1960.
Un rapport hebdomadaire de Bank of America Global Research, dirigé par le stratège en chef des investissements, Michael Hartnett, a identifié 12 signes d’une récession mondiale imminente, même si les investisseurs boursiers ne les ont pas encore remarqués. Ces « sales douzaines » d’indicateurs de récession ont été tirées de diverses sources, y compris les données économiques américaines, les prêts bancaires, les marchés financiers et bien d’autres. Ils comprennent des graphiques qui montrent comment la demande de biens industriels lourds et de matières premières essentielles comme le pétrole brut a déjà commencé à s’affaiblir, tandis que les marchés obligataires se comportent comme si une récession avait déjà commencé.

1.L’ISM pointe vers un ralentissement

En mars, l’indice manufacturier de l’Institute for Supply Management (ISM), qui est un indicateur clé de l’activité industrielle aux États-Unis, a chuté pour le cinquième mois consécutif, atteignant un niveau de 46,3%, soit le plus bas depuis mai 2020 et reflétant un niveau d’activité faible depuis peu après le début de la pandémie de COVID-19. Cette baisse est inquiétante, car l’indice semble flirter avec des niveaux de récession. L’équipe de l’ISM a noté que depuis les 70 dernières années, chaque fois que l’indice manufacturier est tombé en dessous de 45, une récession s’est produite 11 fois sur 12, à l’exception de 1967.

2. Les bénéfices des entreprises mondiales devraient chuter

Selon les derniers chiffres de l’ISM manufacturier, la composante des nouvelles commandes s’est établie à 44,3 en mars, suggérant une probable diminution des bénéfices des entreprises au cours du trimestre écoulé, selon les analystes de Wall Street. L’équipe de Bank of America souligne que des niveaux inférieurs à 45 sur cet indice ont historiquement coïncidé avec une récession des bénéfices, qui s’est produite au moins quatre fois au cours des dernières décennies (en 1991, 2001, 2008 et 2020). En effet, le bénéfice par action du S&P 500 devrait avoir chuté de 6,8 % au cours du trimestre clos en mars, d’après une estimation consensuelle de FactSet, après avoir déjà reculé au cours du trimestre précédent terminé en décembre.

3. La courbe de rendement des bons du Trésor plus raide est un signe d’avertissement

Une courbe de rendement inversée des bons du Trésor a toujours été considérée comme un indicateur fiable qu’une récession est susceptible de se produire dans l’année à venir. Cependant, une fois que la récession a commencé ou est sur le point de commencer, la courbe se pentifie, car les taux à long terme baissent plus rapidement que les taux à court terme, ce qui indique que les investisseurs cherchent à immobiliser leur argent à long terme dans un actif relativement sûr. Cette situation semble déjà se produire, car l’écart de rendement entre les bons du Trésor à 2 ans, offrant un rendement de 4,109 %, et les notes à 10 ans, offrant un rendement de 3,519 %, est tombé à moins de 50 points de base, contre plus de 100 points de base il y a un mois.

4. Les coupures d’approvisionnement ne font pas grimper les prix du pétrole

La semaine dernière, l’OPEP+ a convenu de réduire sa production pour la deuxième fois depuis octobre. Les membres du groupe ont accepté de réduire leur production de 1,16 million de barils supplémentaires par jour de mai à fin 2023, et la Russie a accepté de prolonger sa réduction de 500 000 barils par jour jusqu’à la fin de l’année. Bien que les prix du pétrole aient augmenté après cette annonce, ils n’ont pas beaucoup augmenté. Le brut June Brent, la référence mondiale, s’échangeait à 83,48 dollars le baril lundi, contre 79,77 $ en mars. Les analystes considèrent que le manque d’augmentation des prix du pétrole est « un autre signe de récession ».

5. Le marché du travail devrait s’affaiblir

Malgré les inquiétudes quant à la fin de la période de croissance extraordinaire du marché du travail post-pandémique, les données publiées vendredi par le département du Travail ont montré que l’économie américaine avait créé 238 000 nouveaux emplois en mars, ce qui correspond à peu près à l’estimation consensuelle des économistes interrogés par le Wall Street Journal. Bien que le rythme de croissance ait ralenti par rapport à ses sommets postpandémiques, il reste robuste par rapport à ses performances prépandémiques, malgré des coupes dans les secteurs de la technologie, des services financiers et des médias. Cependant, l’équipe BofA estime que des signes de ralentissement de l’activité manufacturière pourraient laisser présager une faiblesse plus prononcée à venir.

6. Les marchés du logement s’affaiblissent dans le monde

Les signes de ralentissement des marchés immobiliers aux États-Unis et en Australie indiquent que l’augmentation des taux d’intérêt commence à avoir un impact sur l’économie mondiale.

7. La crise du crédit a déjà commencé

L’équipe BofA prévoit une intensification de la tendance de réduction des prêts aux petites entreprises américaines par les banques, en raison de l’effondrement de la Silicon Valley Bank et des inquiétudes croissantes concernant la santé financière des autres prêteurs régionaux.

8. Le crédit bancaire européen se contracte

D’après l’équipe BofA, les prêts accordés par les banques européennes aux entreprises non financières ont diminué pendant trois mois consécutifs, une tendance qui est rarement observée en dehors des périodes de crise.

9. Les offres d’emploi chutent

Les offres d’emploi aux États-Unis sont tombées à un creux de 21 mois de 9,9 millions en février, marquant un troisième mois consécutif de baisse. Le rapport a secoué les actions américaines lors de sa publication la semaine dernière. L’équipe BofA pense que cela pourrait être le signe de plus de problèmes à venir.

10. Vendre la dernière hausse de taux

Comment les investisseurs devraient-ils se positionner en vue de la récession à venir ? L’équipe BofA a analysé les rendements historiques et a constaté que, lorsque la récession survient pendant des périodes de forte inflation, les actions américaines, représentées par le Dow Jones Industrial Average sont généralement plus faibles six mois après la dernière hausse des taux de la Fed. Cependant, lors de périodes de faible inflation, les rendements boursiers sont généralement plus robustes, les marchés américains étant généralement plus élevés six mois après la dernière hausse. Bien sûr, les rendements boursiers sont généralement meilleurs lorsque l’inflation élevée ne ronge pas la valeur des rendements futurs.

Bien que les traders espèrent que la récession signifiera la fin des hausses de taux de la Fed, l’histoire montre que les actions américaines sortent rarement indemnes d’une récession. Au cours de huit des 10 dernières récessions, le S&P 500 a connu des tirages de plus de 20 % depuis un an. En conséquence, les actions pourraient reprendre leur déclin si l’économie mondiale continue de se détériorer, comme le prévoit l’équipe BofA.

À l’heure actuelle, différentes classes d’actifs envoient des signaux contradictoires sur les probabilités d’une récession. Les prix de l’or, qui sont proches de leurs plus hauts records, semblent suggérer qu’une récession est imminente, tandis que la faiblesse des actions américaines à petite capitalisation et des actions des banques régionales envoie des signaux similaires. Cependant, des noms de technologies mégacap de haut vol comme Microsoft et Apple semblent parfaitement inconscients de ces risques.

???? Immobilier : comment optimiser l’acquisition de SCPI grâce au démembrement dans une société à l’IS ?

Investir dans des parts de SCPI en utilisant une société, qu’elle soit commerciale ou civile, peut être une stratégie rentable pour gérer un portefeuille immobilier, à condition que l’objet social le permette. Toutefois, les avantages de cette approche dépendent du régime fiscal auquel la société est soumise. Focus sur un montage qui peut s’avérer très pertinent.

Si la société est soumise à l’impôt sur le revenu (IR), les résultats sont imposés au niveau des associés, ce qui rend l’investissement similaire à celui réalisé par une personne physique. Cependant, si la société est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS), les revenus des associés et ceux de la société sont séparés, car la société est taxée sur son résultat net ou bénéfice. Dans cette situation, le démembrement de parts de SCPI peut être avantageux, car les parts sont divisées en nue-propriété, détenue par l’associé, et usufruit, détenu par la société.

Le démembrement de parts de SCPI au sein d’une société soumise à l’IS présente une fiscalité attrayante. 

Pendant la période de démembrement, qui peut aller jusqu’à 20 ans (mais il est préférable de ne pas dépasser 10 ans), les loyers de la SCPI sont perçus par la société et sont imposés à un taux avantageux de 15% jusqu’à 38 120 euros de bénéfices et de 28% au-delà de cette somme. Cette stratégie permet ainsi au dirigeant de se constituer un patrimoine immobilier sans subir une charge fiscale excessive. De plus, si l’associé dispose d’un compte courant important, il peut récupérer les flux de trésorerie générés par les loyers de la SCPI sans être soumis à une taxation, car le compte courant est considéré comme une créance envers la société.

En outre, à la fin de la période de démembrement, l’associé récupère la pleine propriété de la SCPI, ce qui en fait une solution intéressante pour la préparation à la retraite.

Pour la société, la détention de l’usufruit des parts de SCPI présente un autre avantage important : le droit d’usufruit est amortissable sur le plan comptable, ce qui n’est pas possible en cas d’achat en pleine propriété. Cette stratégie permettra donc à la société de réduire son bénéfice taxable grâce à l’amortissement comptable, ce qui est un enjeu significatif.

Pousser l’optimisation grâce à la fiscalité de SCPI européenne

Il est possible d’optimiser la fiscalité d’une société soumise à l’IS en investissant dans une SCPI européenne, notamment une SCPI allemande. Grâce à la convention fiscale entre la France et l’Allemagne, les loyers perçus ne seront pas imposés en France, en raison du prélèvement à la source en Allemagne. En revanche, les revenus d’une SCPI française seraient soumis à l’IS comme tout autre revenu de la société. Il est donc important de bien comprendre les conventions fiscales pour choisir la SCPI la plus avantageuse.

Investir dans des parts démembrées d’une SCPI européenne via une société soumise à l’IS présente de nombreux avantages fiscaux et patrimoniaux. Cependant, il est important de ne pas créer une société uniquement dans le but de bénéficier de cette fiscalité avantageuse, car cela pourrait être considéré comme un abus de droit. Il est préférable d’utiliser une société existante et de placer sa trésorerie de manière judicieuse. Faites-vous accompagner par un conseiller ou un avocat fiscaliste si besoin.

Les avantages du démembrement temporaire 

Le démembrement temporaire de parts de SCPI est particulièrement adapté aux investisseurs privés qui ne cherchent pas à générer des revenus immédiats mais qui souhaitent plutôt constituer un complément de revenus pour l’avenir. En optant pour cette solution, ces investisseurs profitent de nombreux avantages, tels que

  • Des frais de souscription et un prix d’acquisition réduits ;
  • L’absence de fiscalité pendant la période de démembrement ;
  • La récupération automatique de la pleine propriété sans frais ni fiscalité ;
  • Un avantage en matière d’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) : la nue-propriété n’est pas prise en compte dans le calcul de l’IFI, ce qui signifie que le nu-propriétaire ne sera pas imposable pendant toute la durée du démembrement.

Les inconvénients du démembrement temporaire

Cette stratégie a aussi des inconvénients parmi lesquelles :

  • La possibilité de revente très réduite pendant la période de démembrement ;
  • L’absence de revenus pendant la période de démembrement ;
  • La possibilité de perte en capital.

Après la période de démembrement, le nu-propriétaire d’une SCPI peut choisir de conserver les parts en pleine propriété pour en percevoir les revenus, ou de les revendre, éventuellement avec une plus-value. Si la revente génère une plus-value, celle-ci sera soumise au régime des plus-values immobilières pour les particuliers, il est donc important de bien évaluer l’impact fiscal avant de prendre une décision. En cas de revente pendant la période de démembrement, il est essentiel de respecter les termes de la convention de démembrement signée entre les parties, d’où l’importance d’être accompagné tout au long de l’opération.

???? Économie : le CAC 40 est-il déconnecté ?

Le CAC 40 poursuit sa progression sans limites, ayant atteint un nouveau record historique vendredi en dépassant le niveau atteint en janvier 2022 à 7 531,91 points. Certains pourraient interpréter cette hausse comme le signe d’une exubérance irrationnelle. Pourtant, il y a quelques semaines à peine, la faillite de la banque SVB en Californie et le sauvetage de Credit Suisse ont secoué le système financier, et de nouvelles secousses pourraient se produire. Le CAC 40 est-il déconnecté de l’économie réelle? Et bien quand on fait le tour des analyses, il semblerait que pas vraiment.

Tout d’abord, le CAC 40 profite d’un effet rattrapage après une année 2022 difficile. On pourrait arguer du fait que le Cac 40 joue la réouverture de la Chine, ce qui est en partie vrai via les valeurs du luxe notamment… Mais les indices européens jouent plus la réouverture de la Chine que les marchés actions chinois eux-mêmes qui consolident depuis déjà plus d’un mois. Et isoler la performance du CAC 40 ou la réduire seulement à la performance des valeurs du luxe serait une erreur : son voisin italien, l’indice FSTE Mib, a lui aussi totalement effacé la chute de 2022. Même constat pour l’indice Espagne Ibex. Et presque le même constat pour le Dax allemand qui évolue à moins de 4% de son sommet historique, bien mieux placé que tous les gros indices américains.

Aussi, rappelons que même s’il est l’indice phare de la Place de Paris, le CAC 40 n’a jamais été représentatif de l’économie française. Les géants du CAC 40 sont des entreprises internationales dont les profits ne dépendent pas du dynamisme de la croissance française. On ne peut donc pas utiliser cet argument de la représentativité pour dire que le CAC 40 est déconnecté de l’économie réelle.
De plus, l’impact de la crise bancaire a été assez faible finalement en France, grâce à une intervention rapide des banques centrales mais aussi grâce à la solidité des banques françaises. Elles s’appuient sur un dispositif réglementaire très contraignant, sur des stress tests régulièrement menés concernant l’exposition des plus grandes banques à des scénarios défavorables. Elles tiennent compte enfin des réalités: effectivement, le risque que les défaillances actuelles mettent en difficultés, par effet de contagion, les établissements français semble quasi inexistant.

Enfin, conséquence du Brexit entré en vigueur il y a bientôt deux ans, la Bourse de Paris dépasse désormais celle de Londres en terme de capitalisation boursière. Au fil des années, la France est devenue de plus en plus attractive pour les investisseurs étrangers. Au point même que la Bourse de Paris a dépassé celle de Londres en termes de capitalisation boursière. De plus, l’an dernier, ce sont 1725 nouveaux projets d’investissement qui ont été recensés sur le territoire, selon le bilan annuel de Business France, l’agence publique en charge de l’attractivité. Cela représente une augmentation de 7% par rapport à l’année précédente. Ces nouveaux investissements en 2022 ont permis de créer ou de maintenir 58.810 emplois, soit une augmentation record de 31% par rapport à l’année précédente. Bref, la France a atteint son plus haut niveau d’attractivité historique.

En résumé, il est difficile de dire si le CAC40 est « déconnecté » ou non, car cela dépend des critères et des perspectives utilisées. Toutefois, il est important de se rappeler que les fluctuations du marché boursier ne reflètent pas nécessairement la santé de l’économie dans son ensemble, et que d’autres facteurs peuvent également influencer la performance du CAC40.

???? Les annonces d’entreprises à noter de la semaine :

  • Alstom décroche un gros contrat avec l’administration des transports du Maryland.
  • Legrand est à la recherche d’acquisitions, selon Benoît Coquart, son directeur général.
  • Crédit Agricole Leasing & Factoring finalise son entrée au capital de Watèa by Michelin.
  • Accor et Jin Jiang Hotels signent un protocole d’accord afin de développer des pratiques plus durables au sein de l’industrie hôtelière.
  • Apple enregistre une plongeon historique de ses ventes d’ordinateurs.
  • Amazon commence à faire payer les retours de produits. Le groupe lance aussi de nouveaux services liés à l’intelligence artificielle et renforce ainsi la concurrence de l’IA face à Microsoft et Alphabet (Google).
  • Des anciens dirigeants de Twitter portent plainte contre le réseau social.
  • Tesla construit une usine à Shanghai pour son produit de stockage d’énergie Megapack. Le groupe réduit une nouvelle fois le prix de ses véhicules aux Etats-Unis.
  • Boeing obtient une extension de commande de 1,17 Md$ de l’US Navy. Par ailleurs, l’industriel vise 2025 pour revenir aux taux de production du 737 MAX d’avant la crise.
  • Moderna annonce que sa thérapie combinée contre le cancer a reçu la désignation de médicament prioritaire en Europe.
  • Danone se développe dans la nutrition spécialisée en Pologne avec l’acquisition de Promedica
  • Kaufman cède en VEFA à Pestana, un hôtel au sein du projet Austerlitz A7/A8.
  • Microsoft est confronté à un nouveau défi juridique après qu’un groupe de joueurs de jeux vidéo a déposé une plainte amendée contre l’offre d’acquisition d’Activision Blizzard.
  • LVMH : la croissance des ventes du T1 a nettement dépassé les attentes, grâce notamment au rebond de la Chine.
  • Pernod Ricard a repris les exportations de la vodka Absolut vers la Russie.
  • Alibaba souffre à Hong Kong après un placement d’actions par SoftBank.
  • Netflix a annoncé prévoir d’étendre ses opérations en Afrique, en s’appuyant sur le succès d’émissions ou de séries comme la série sud-africaine « Blood and Water ».
  • TotalEnergies envisage d’acquérir Neptune Energy, une société de capital-investissement.
  • Vinci déclare que le trafic passagers de ses aéroports a progressé de 54,3% au premier trimestre.
  • Orange nomme Laurent Martinez (actuellement en poste chez Alstom) comme nouveau directeur financier à compter du 1er septembre.
  • Kaufman & Broad double son chiffre d’affaires au premier trimestre 2023 à 586,5 millions d’euros.
  • Canal+ (Vivendi) noue un partenariat sur plusieurs années avec Apple.
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Ruben Brami
Auteur
Fondé par un ancien de Rothschild & Co à Paris, Twenty-Six Patrimoine propose une approche 360 de la gestion de ses patrimoine à ses clients. Moderne, ingénieux et hybride, entre un cabinet traditionnel et un family office, notre volonté est de...
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