Produit d’épargne star depuis de nombreuses années, l’assurance vie reste souvent associée à un objectif de préparation de retraite ou de succession. Ce que l’on sait moins, c’est qu’elle s’adapte aussi aux projets de moyen terme ou à ceux qui restent mal définis. Et si ouvrir une assurance vie jeune devenait une alternative pertinente aux livrets classiques et autres plans d’épargne ? On vous donne 4 bonnes raisons pour y regarder de plus près.
1. Une assurance-vie pour financer ses projets
Quand vous décrochez votre premier job, un plaidoyer sur l’épargne de retraite ne vous parle pas forcément.
Même si vous n’êtes pas un boomer, ne reprenez pas tout de suite votre playlist préférée quand on vous parle d’assurance vie. Écoutez plutôt votre conseiller financier vous exposer les atouts d’un produit d’épargne qui va rendre votre livret A ou votre PEL bien moins incontournable.
Votre rêve ressemble plus à un long périple en Asie, mais vous vous demandez également si acheter un appartement dans 4 ans ne serait pas une bonne idée…
Bien sûr, il faudra sans doute choisir, mais commencer à épargner sur une assurance vie, c’est vous donner les moyens d’avancer vers ce qui vous fait vibrer.
S’adapter à la construction de projets de moyen terme comme les voyages, l’achat d’un véhicule ou d’un premier bien immobilier, l’assurance vie sait aussi le faire.
Même si vous avez du mal à vous projeter, elle constitue un support d’épargne pertinent pour faire fructifier votre argent à moyen ou long terme et faire face aux imprévus.
2. Pour épargner à son rythme
Fervent lecteur ou pas des livres de Kiyosaki, commencer à épargner est pour vous une évidence, mais vous hésitez à vous lancer. L’obligation de versements réguliers et la crainte de ne pas pouvoir puiser dans vos réserves en cas d’imprévu vous freine…
Justement, l’assurance vie lève ces 2 obstacles.
Vous pouvez épargner tous les mois ou réaliser des versements plus ponctuels et effectuer des retraits à tout moment. L’idée principale est de donner le coup d’envoi le plus tôt possible pour prendre date de ces fameux 8 ans dont on va reparler plus tard.
3. Pour la diversité des supports de l’assurance-vie
Vous avez le choix entre 2 types de contrats d’assurance vie :
- Ceux sur lesquels votre capital est investi dans un fonds en euro. Votre capital y est garanti, mais les rendements sont faibles.
- Les contrats multisupports sur lesquels une partie du capital est investi en unités de compte. Ce type de contrat vous ouvre les portes des marchés financiers et de l’immobilier coté. Il vous permet aussi de diversifier vos supports en variant leurs localisations géographiques.
Prenez le temps de prendre conseil auprès d’un de nos experts avant de vous positionner. L’attrait pour des taux de rémunération supérieurs à ceux des fonds euros doit être confronté à une exposition aux risques de perte en capital. Un spécialiste vous aidera à déterminer le contrat d’assurance vie le plus en adéquation avec votre profil d’investisseur.
Voir également : Quelle est la meilleure assurance-vie ? Le classement des 10 contrats plébiscités par nos conseillers en gestion de patrimoine indépendants
4. Pour une fiscalité avantageuse
Tant que vous ne récupérez pas les gains de votre contrat d’assurance vie, les gains ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu. Concrètement, pour les intérêts sur les fonds euros ou plus-values sur des unités de comptes en euros, vous êtes seulement redevables des prélèvements sociaux soit 17,2 %. Et vous n’avez pas à vous en charger, votre assureur s’occupe directement du recouvrement pour le compte de l’État.
Nous l’avons évoqué plus haut, vous pouvez réaliser des retraits sur votre assurance vie quand bon vous semble. Mais quand vous détenez votre contrat depuis plus de 8 ans, les gains sont exonérés jusqu’à 4 600 € pour une personne seule ou le double pour un couple. Au-delà de cette franchise, les gains sont taxés selon le prélèvement forfaitaire unique (PFU) à 7,5 % à moins que vous optiez pour l’impôt sur le revenu.
Si vous êtes moins patient et que vous voulez reprendre tout ou une partie de vos billes avant les 8 ans de votre contrat, le PFU s’élève à 12,8 % (pour des versements nets inférieurs à 150 000 € et effectués depuis le 27 septembre 2017 sur votre contrat)
Dans les deux cas, les 17,2 % de prélèvements sociaux viennent s’ajouter au PFU.
6. Parce que l’assurance-vie aide à épargner régulièrement et sur la durée
Sa souplesse dans les versements n’est pas la seule raison pour vous y intéresser au plus tôt. L’assurance vie sait aussi s’adapter à l’évolution de vos projets de vie grâce à l’arbitrage.
En devenant un investisseur plus aguerri, vous pouvez avoir envie de renforcer vos positions sur des produits plus rémunérateurs mais plus risqués. Si vous avez choisi un contrat avec un panel de supports diversifié, vous pourrez faire évoluer la répartition de vos actifs.
L’essentiel est de prendre un bon départ pour découvrir tout le potentiel de votre assurance vie et d’être bien accompagné pour la faire coller au plus près de vos aspirations d’investisseur, même quand elles évoluent.