Tout souscripteur qui contracte un produit d’épargne s’attend à percevoir un gain. Or, l’assurance-vie, contrairement aux produits d’épargne bien connus du grand public, ne dispose d’aucun taux de rémunération fixé par l’État. Alors, comment savoir si l’assurance-vie est un placement rentable ?
Les raisons pour lesquelles l’assurance-vie est un placement rentable
Lorsque vous souscrivez un Livret A ou un LDD, vous savez d’ores et déjà qu’il vous rapportera 0,5 % par an. Effectuons une parenthèse succincte : comparez ce taux de rémunération avec l’inflation qui devrait avoisiner 2 % en 2021. Eh oui, vous avez tout compris, ces livrets ne sont plus du tout rémunérateurs. C’est donc le moment de vous pencher sur les atouts d’une assurance-vie.
Après avoir établi votre profil d’investisseur, c’est-à-dire votre appétence au risque, vous pourrez fractionner votre capital à la fois sur le fonds euro sécurisé, et sur les unités de compte, plus risquées, mais également plus attrayantes en termes de profit.
Savez-vous calculer la rentabilité d’un contrat d’assurance-vie ? C’est très simple, votre fonds euro engendre des intérêts, quant aux UC, elles dégagent des gains et des plus-values. Il reste alors à retrancher les frais, les prélèvements sociaux (17,2 %) et la fiscalité pour obtenir une rémunération nette.
Le choix du contrat pour améliorer la rentabilité de votre assurance-vie
La répartition de votre assurance-vie vous incombe. Vous décidez librement d’investir votre capital sur les supports de votre choix, en fonction de la prise de risque acceptée, de votre âge et du montant à placer.
Sur un contrat monosupport, les intérêts capitalisés viendront gonfler d’année en année votre capital investi en fonds euros. Aucune mauvaise surprise en cours de route. Certes, la rentabilité sera moindre, mais vous ne subirez aucune perte en capital.
Sur un contrat multisupport, vous pourrez fractionner votre capital en 2 : une partie en fonds euro si vous le souhaitez, et une partie en unités de compte investie sur les marchés immobiliers et financiers. L’objectif sera d’engranger une rentabilité potentielle bien supérieure à celle du fonds euro. Vous allez donc diversifier votre épargne selon une stratégie d’investissement précise. Vous êtes novice en la matière ? Pas de panique, la gestion pilotée vous épaulera. En effet, cette dernière délègue les arbitrages à des experts financiers qui les réalisent à votre place, tout en respectant votre profil risque. Généralement, les épargnants optent pour une répartition à 80 % fonds euro et 20 % unités de compte pour obtenir un risque modéré.
La manière d’appréhender la rentabilité d’un tel placement pour l’année 2021
En 2020, la rentabilité moyenne des fonds euro approchait 1,15 %, avec une particularité concernant les banques en ligne qui surperforment les banques traditionnelles.
La politique de taux bas actuelle pénalise, en conséquence, la rentabilité de l’assurance-vie.
Un constat de rémunération insuffisante en fonds euro peut tout à fait vous conduire à réinvestir votre capital placé en UC. De surcroît, vous bénéficiez temporairement de la loi Pacte afin de réaliser cette nouvelle allocation, tout en conservant l’antériorité de votre contrat initial, ce qui est très intéressant fiscalement.
En unités de compte, vous entendrez votre assureur parler de rentabilité et non plus taux de rendement. En effet, les UC sont estimées en plus-values et en gains. On ne peut prédire à l‘avance leur rentabilité, puisque tout dépend des supports et du choix de gestion retenus. Gardez une seule chose en tête, avec un contrat multisupport, vous êtes exposé à une perte en capital. Néanmoins, ajoutez aussi dans la balance le potentiel de gains largement supérieur constaté en UC depuis de nombreuses années.
Un dernier point, et non des moindres, analysez les frais inhérents à vos contrats. Que ce soient les frais d’entrée, de versement, d’arbitrage et de gestion, car ils viennent tous minorer la rentabilité de vos contrats.
Une fiscalité avantageuse pour évaluer la rentabilité d’une assurance-vie
Un lien de corrélation doit être mis en évidence entre la rentabilité d’une assurance-vie et sa fiscalité. En effet, ce placement dispose de nombreux avantages dès la phase d’épargne (avec des retraits possibles à tout moment), et ce, jusqu’au dénouement du contrat donc généralement lors de la transmission aux bénéficiaires.
En l’absence de rachat sur le fonds euro, les prélèvements sociaux de 17,2 % sont prélevés chaque année. En revanche, les UC ne seront impactées par aucune fiscalité.
En cas de retrait, la taxation appliquée dépendra de l’antériorité de votre contrat (plus de 8 ans, entre 4 et 8 ans et moins de 4 ans) et de la date à laquelle les primes auront été versées, à savoir avant ou après le 27 septembre 2017.
Dans le but d’optimiser la rentabilité de votre contrat d’assurance-vie, jetez un œil aguerri sur les frais d’assurance-vie et les différents supports sur lesquels investir. Si vous êtes novice en la matière, les conseillers financiers NEOFA sauront vous guider !