Vaut il mieux investir dans l’immobilier commerciale ou résidentiel ?

Bureaux et fonds de commerce ou appartements et maisons, chacune de ces options possède ses propres attraits pour solidifier et diversifier votre patrimoine. Alors, vaut-il mieux investir dans l’immobilier commercial ou résidentiel ? Neofa vous offre une analyse détaillée pour vous aider à faire le meilleur choix.

Publié le 8 février 2024, par :

Les points forts de l’immobilier résidentiel

Investir dans l’immobilier résidentiel apparaît comme une option simple et accessible. C’est aussi une valeur refuge dans un contexte de crise économique.

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Un marché plus facile d’accès

Facile à appréhender, l’immobilier résidentiel est le terrain d’aventure idéal pour les débutants. Inutile de disposer d’un trésor de guerre pour démarrer. Les prix sont plus accessibles et l’opération d’investissement ne nécessite pas toujours de fonds propres importants. Quant à son fonctionnement ? Un jeu d’enfant à décrypter, avec des règles claires et une relation propriétaire-locataire transparente !

Au contraire, l’immobilier commercial se présente comme un marché bien plus complexe, avec de nombreuses règles peu connues du grand public. Pour acquérir des bureaux ou un fonds de commerce, il est par ailleurs souvent nécessaire de disposer d’un budget important.

En résumé, l’immobilier résidentiel est l’investissement idéal pour les novices. L’immobilier commercial reste, quant à lui, réservé aux initiés.

Une meilleure résilience face aux crises économiques

On vous prévient tout de suite : les biens commerciaux ont une valeur foncière bien plus fluctuante que les biens résidentiels.

Crise économique ou pas, les Français auront toujours besoin de se loger. En revanche, les bureaux et les fonds de commerce sont fortement soumis aux bouleversements micro et macro économiques. Leurs locataires sont, en effet, directement impactés par le ralentissement de la croissance.

Par ailleurs, leur mode de valorisation diffère. Les biens résidentiels sont évalués par rapport à des critères stables. Citons, par exemple, la localisation du logement, sa superficie ou encore son exposition. En revanche, pour les fonds de commerce notamment, la valeur est directement liée à la santé de l’entreprise.

Un financement plus simple

Même dans un contexte où les crédits se resserrent, les banques continuent de miser gros sur le marché de l’immobilier résidentiel. Pourquoi cette confiance ? Simplement parce qu’il brille par sa stabilité et affiche une solide réputation.

En revanche, en matière d’immobilier commercial, les banques avancent avec prudence. Conscientes des risques, elles exigent plus de garanties et serrent les cordons de la bourse. Les durées de remboursement sont donc souvent plus courtes et l’apport demandé bien plus élevé.

Les atouts de l’immobilier commercial

Si l’immobilier résidentiel rassure, l’immobilier commercial offre des perspectives de valorisation bien plus attractives.

Des baux plus longs

En résidentiel, les baux durent entre 1 mois et 3 ans maximum en location vide. Les changements de locataire sont donc fréquents. Cela entraîne des frais et un risque de vacance locative élevé. En revanche, du côté des baux commerciaux, la durée légale est de 3, 6 ou 9 ans. Cette longévité présente deux avantages majeurs : elle permet de stabiliser votre trésorerie, sans vous préoccuper de votre investissement locatif.

Un bon locataire commercial, c’est donc la garantie d’une rente sûre et sans tracas. Mais en cas de soucis, la durée du bail peut se transformer en attente interminable. Dans ces moments, la résiliation peut être la seule issue afin de réajuster le cap.

Des loyers moins encadrés

Les loyers commerciaux sont révisables tous les 3 ans en fonction :

  • De l’indice trimestriel des loyers commerciaux (ILC) pour les activités commerciales ou artisanales.
  • De l’indice des loyers des activités tertiaires (ILAT) pour les autres activités.

La variation de loyer est limitée à 10 % du loyer payé au cours de l’année précédente. Des déplafonnements sont possibles dans certaines conditions. Les loyers des biens commerciaux ne sont donc pas concernés par les lois sur l’encadrement des loyers, applicables dans certaines grandes agglomérations.

Sur le seul critère de rentabilité, l’immobilier commercial prend la tête. Pourtant, votre choix nécessite une analyse plus globale, tenant compte également des risques. Pour un accompagnement sur mesure, contactez les conseillers indépendants Neofa.

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Alain Broyon
Auteur
Alain a plus de 20 ans d'expérience dans le secteur des services financiers. Diplômé de l'Université HEC Lausanne, il devient à 32 ans, le plus jeune PDG d'une banque suisse, Dukascopy Bank. Son principal domaine d’intervention est l’innovation dans les services financiers. Alain a développé différentes sociétés avec Nicolas, notamment Planet of Finance, Money-ID et maintenant Neofa. Ses principaux domaines d'intervention sont l'innovation et la numérisation des services financiers. Alain a travaillé 4 ans avec Nicolas en tant qu'associé dans Planet of Finance.
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