Quelles sont les erreurs courantes à éviter lors de l’investissement dans l’immobilier?

Acheter un appartement pour le mettre en location, ça ne s’improvise pas ! Vous devez prendre le temps d’analyser le marché et de construire votre plan de financement. Alors, quelles sont les erreurs courantes à éviter lors de l’investissement dans l’immobilier ? Neofa fait le point.

Publié le 8 février 2024, par :

1ère erreur : acheter un bien sans le visiter

Faire un investissement locatif sans visiter le bien, c’est un peu comme acheter une voiture sans l’essayer. Vous ne le feriez pas, n’est-ce pas ?

Ne pas se déplacer, c’est en effet prendre le risque de passer à côté de détails invisibles sur les photos. De petites choses qui font toute la différence : un voisinage bruyant, une plomberie capricieuse ou un salon bien trop sombre.

Et puis, il y a l’atmosphère du quartier. Est-ce que c’est vivant le soir ? Y a-t-il des commerces à proximité ? Autant de questions auxquelles seule une visite peut répondre.

En résumé, sautez dans vos chaussures les plus confortables et allez voir de vos propres yeux. Cela pourrait vous éviter bien des déconvenues.

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2e erreur : ne pas anticiper tous les frais

Mal évaluer les frais annexes, c’est prendre le risque de faire une bien mauvaise affaire. Le prix d’acquisition du bien n’est pas la seule dépense à prendre en considération, loin de là.

Avant d’investir dans un bien immobilier, prenez le temps d’évaluer avec précision :

  • Les frais de notaire : entre 7 et 8 % du prix d’achat dans l’ancien, contre 2,5 % environ dans le neuf.
  • Les frais liés au crédit immobilier : frais de dossier, frais de caution ou d’hypothèque, assurance emprunteur.
  • Les frais liés au bien immobilier lui-même : charges de copropriété, taxe foncière, travaux, frais de gestion locative, entretien, assurances, etc.

3e erreur : tenir compte des avantages fiscaux sans analyser le marché

Les avantages fiscaux des dispositifs immobiliers comme Pinel, Pinel+ ou encore Malraux, sont attractifs. Ils ne devraient, toutefois, jamais être l’unique critère de votre décision d’investissement.

Ils ne sont, en effet, pas gravés dans le marbre. Le législateur peut changer les règles du jeu à tout moment. Mettre tous vos œufs dans le panier de la défiscalisation, c’est prendre le risque de voir votre stratégie s’effondrer comme un château de cartes.
Avant de plonger tête baissée, prenez le temps d’étudier le marché et la demande locative. Les programmes de défiscalisation entraînent souvent la mise en location d’un grand nombre de logements en même temps. Posez-vous les bonnes questions : y aurait-il une demande suffisante pour tous ces biens ? Pour quel loyer ? Il serait regrettable que votre avantage fiscal soit grignoté par la faible rentabilité locative de votre logement.

4e erreur : mal calculer sa rentabilité locative

Savoir calculer le rendement locatif, c’est un peu comme maîtriser une recette de cuisine : il faut connaître les bons ingrédients et les doser correctement. La formule est simple :

Montant du loyer annuel du logement / le prix d’achat * 100

Surestimer le loyer par rapport au marché peut sérieusement dégrader la rentabilité brute de votre investissement. N’oubliez pas non plus de calculer le rendement net. Ici, vous devez prendre en compte toutes les charges : taxe foncière, charges de copropriété, entretien, etc.

Enfin, pour une analyse financière complète, calculez votre rentabilité nette. Cette fois, vous devez intégrer votre fiscalité dans l’équation.

Pour ne pas commettre d’erreur et optimiser votre investissement locatif, n’hésitez pas à vous adresser à un expert. Les conseillers indépendants Neofa sont là pour vous accompagner dans votre projet. Ils vous éviteront de commettre des erreurs !

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Nicolas Delorme
Auteur
Nicolas a 15 ans d’expérience internationale et a travaillé au sein de la banque privée suisse Lombard Odier pendant 10 ans, où il a créé et développé avec succès les activités d’intermédiaire financier de Lombard Odier en Asie où il a vécu pendant 5 ans. Il a ensuite dirigé les activités de développement commercial international des gérants de fortune indépendants et des family offices genevois. Nicolas a travaillé 4 ans avec Alain en tant qu'associé dans Planet of Finance.
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