La pierre reste un des placements préférés des Français. Pourtant, l’investissement immobilier présente quelques risques liés au bien lui-même et à sa mise en location. Vous souhaitez en savoir plus ? Continuez votre lecture !
Publié le 7 février 2024, par :
Les risques de l’investissement immobilier liés au bien
Investir dans l’immobilier, c’est prendre conscience des risques propres au bien lui-même.
La non-liquidité de l’investissement immobilier
L’immobilier est un placement non liquide. C’est le premier risque à prendre en considération avant d’investir. En cas de coup dur ou d’imprévu, impossible de récupérer sa mise immédiatement.
Le risque de moins-value
Autre risque majeur : la décote du bien. Elle peut résulter d’une dépréciation du secteur géographique ou encore de la baisse des prix sur le marché immobilier. Bref, comme tout investissement, vous n’êtes pas à l’abri d’une moins-value. C’est pourquoi l’accompagnement d’un professionnel est indispensable.
Les malfaçons et les vices cachés
C’est la hantise des acheteurs. Des réparations coûteuses pourraient, en effet, très largement entamer la rentabilité de votre investissement. Là encore, il est prudent de visiter le bien avec un professionnel avant de signer votre compromis de vente.
Les risques extérieurs au bien immobilier
Citons tout d’abord les risques naturels. Un immeuble peut être endommagé, voire détruit, par un tremblement de terre, une tempête ou encore une inondation. D’où l’importance de choisir avec soin l’emplacement géographique de son bien.
Pensez aussi au risque d’expropriation et de préemption publique. Quelques vérifications en amont devraient suffire pour vous rassurer.
Les risques de l’investissement immobilier liés à la location
Félicitations, vous voilà propriétaire ! Naturellement, vous envisagez la location pour rentabiliser votre achat. Mais attention, être bailleur n’est pas de tout repos. Des risques liés à la location méritent aussi votre vigilance.
Un rendement locatif en berne
Le taux de rentabilité dépend de très nombreux paramètres : impôts, charges de copropriété, travaux, montant du loyer, etc. Même avec un locataire dans les murs, votre bien peut vous coûter de l’argent !
Le risque de vacance locative
L’équation est simple : pas de locataire, pas de loyer. Et sans rentrée d’argent, vous vous retrouverez à assumer seul les remboursements de votre prêt et les frais courants du bien. Pour tenir le cap, il faudra avoir les reins solides !
Le risque de dégradation
Les locataires ne sont pas toujours soigneux et la caution peut être insuffisante pour couvrir les dégradations. Alors certes, il existe des recours en justice, mais en attendant, c’est à vous de régler la note.
Le risque d’impayés
Les loyers impayés ? Ils peuvent vous coûter une petite fortune. Sans parler des procédures d’expulsion, à la fois longues et onéreuses. Pour vous protéger, optez pour une assurance loyers impayés et demandez des garanties !
Les conflits avec les locataires
Charges locatives, réparations, nuisance, les conflits avec les locataires ne sont pas rares et peuvent vite dégénérer. En cas de non-respect des droits de vos occupants, vous pourriez être traîné en justice et faire face à des procédures coûteuses. Prenez connaissance des lois et n’hésitez pas à vous faire accompagner par un expert juridique afin d’éviter les mauvaises surprises.
Le risque fiscal
L’investissement immobilier est parfois réalisé dans le cadre d’une loi de défiscalisation. Même si ces dispositifs sont attractifs, veillez toujours à étudier le marché avant d’acheter. Certains promoteurs ont, en effet, profité de cet effet d’aubaine sans se préoccuper de la demande locative réelle. Bilan : des appartements inoccupés et des bailleurs sur le carreau.
Enfin, l’immobilier profite de nombreuses niches fiscales. Mais attention, vous n’êtes jamais à l’abri d’une modification législative. Évitez donc de construire votre projet d’investissement uniquement sur cette déduction fiscale, au risque de voir votre rentabilité s’évaporer en un clin d’œil.
Pour finir, nous avons une bonne nouvelle pour vous : les risques, ça s’anticipe ! Et pour ça, il faut tout simplement être bien accompagné par un expert Neofa.
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