L’assurance-vie est un produit d’épargne bien connu des Français. Pourtant, peu d’entre eux ont entendu parler du contrat de capitalisation. Pour préparer votre retraite, ce véhicule de placement ne manque pas d’atouts. Alors, faut-il souscrire un contrat de capitalisation ou une assurance-vie ? Découvrez, avec Neofa, comment faire votre choix.
Publié le 10 avril 2024, par :
Deux produits d’épargne similaires pour préparer votre retraite
L’assurance-vie et le contrat de capitalisation partagent, en réalité, de nombreux points communs.
Ces deux véhicules d’investissements prennent la forme d’un contrat monosupport ou d’un contrat multisupport. En pratique, l’épargnant réalise des versements réguliers ou ponctuels, afin d’investir dans des fonds en euros, des unités de compte, ou les deux.
Le régime d’imposition applicable aux rachats est identique. Après 8 ans de détention, le souscripteur d’une assurance-vie ou d’un contrat de capitalisation bénéficie d’un avantage fiscal substantiel. Les gains sont soumis, dans les deux cas, aux prélèvements sociaux.
Ces deux contrats vous permettent donc d’épargner régulièrement pendant votre vie active. Au moment de votre retraite, vous pouvez récupérer votre capital ou demander le versement d’une rente viagère afin de profiter d’un revenu complémentaire.
Attention aux conséquences sur votre succession
Au moment de choisir entre assurance-vie et contrat de capitalisation pour préparer votre retraite, vous devez tenir compte de leurs conséquences fiscales en cas de décès de l’assuré.
En matière d’assurance-vie, cet événement entraîne le dénouement du contrat. Le capital est remis aux bénéficiaires désignés, hors succession. La fiscalité suivante s’applique :
- Si les versements ont eu lieu avant le 70e anniversaire de l’assuré, chaque bénéficiaire profite d’un abattement de 152 500 €. Au-delà, l’imposition est de 20 % jusqu’à 700 000 €, puis de 31,25 % pour le solde restant.
- Si les versements ont lieu après les 70 ans de l’assuré, l’abattement est réduit à 30 500 € pour l’ensemble des bénéficiaires. Le solde du contrat est réintégré dans la succession et soumis aux droits de mutation.
Le décès du souscripteur d’un contrat de capitalisation a des conséquences fiscales différentes. Ce produit d’épargne est intégré à l’actif successoral du défunt. Il est donc transmis aux héritiers et soumis aux droits de succession en fonction de son lien de parenté avec l’assuré. L’héritier a, par ailleurs, la possibilité de conserver le contrat jusqu’à son terme ou bien d’effectuer un rachat.
Enfin, le contrat de capitalisation vous permet d’organiser votre succession de votre vivant grâce à la donation. Chaque enfant peut ainsi recevoir jusqu’à 100 000 € sans impôt, tous les 15 ans. Cette possibilité n’est pas offerte dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie.
Vous hésitez encore entre l’assurance-vie et le contrat de capitalisation pour préparer votre retraite ? Pour faire le choix le mieux adapté à votre profil, contactez sans tarder un conseiller en gestion de patrimoine indépendant Neofa.
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