Quand souscrire une assurance-vie ?
L’assurance-vie se positionne comme l’outil polyvalent par excellence dans l’univers des placements financiers, véritable couteau suisse pour les épargnants. Que ce soit pour préparer sa retraite, concrétiser ses projets, bénéficier d’avantages fiscaux ou léguer son patrimoine, elle offre un éventail de possibilités. Reste une question : quand souscrire une assurance-vie ? Neofa fait le point.
Publié le 3 avril 2024, par :
Quand souscrire une assurance-vie : ce que dit la loi
Il n’existe pas d’âge minimum pour souscrire une assurance-vie. Même un mineur peut être titulaire d’un contrat. La loi ne fixe pas non plus de limite d’âge.
Que vous ayez 20, 40 ou 60 ans, vous pouvez donc opter pour ce placement et profiter de ses nombreux avantages.
Pourquoi ouvrir un contrat d’assurance-vie avant 30 ans ?
Il n’est jamais trop tôt pour commencer à préparer l’avenir. Et, contrairement aux idées reçues, l’assurance-vie n’est pas seulement un outil de transmission de votre patrimoine.
Ce produit d’épargne est bien utile pour se constituer une réserve pour :
- Faire face à un éventuel coup dur : l’argent reste disponible, même si un retrait avant 8 ans de détention n’est pas intéressant d’un point de vue fiscal.
- Se constituer un apport afin de financer l’acquisition de sa résidence principale ou d’investir dans l’immobilier.
- Aider son enfant à démarrer dans la vie : financement des études, achat d’une voiture, etc.
En effectuant un retrait après 8 ans de détention, vous profitez d’une fiscalité allégée. Jusqu’à 150 000 euros, les intérêts sont soumis au prélèvement libératoire de 7,5 % seulement, après un abattement de 4 600 € pour une personne seule (ou 9 200 € pour un couple marié ou pacsé avec imposition commune). À cela, s’ajoutent les prélèvements sociaux de 17,2 %.
L’assurance-vie après 70 ans : un avantage fiscal en moins
Un conseil : souscrivez et alimentez un contrat d’assurance-vie avant d’avoir atteint 70 ans. Passé cet âge, les versements profitent d’un avantage fiscal bien moins intéressant.
En effet, en cas de décès, les versements effectués avant vos 70 ans bénéficient d’un abattement de 152 500 € par bénéficiaire. Au-delà, votre capital est imposé à 20 % jusqu’à 700 000 €, puis à 31,25 %.
En revanche, pour les versements effectués après 70 ans, l’abattement est réduit à 30 500 € et il est partagé entre tous les bénéficiaires. Le solde est réintégré dans votre actif successoral et soumis aux droits de succession.
L’assurance-vie répond donc aux besoins d’une large gamme d’investisseurs, peu importe leur profil. L’unique exception concerne l’âge : cette question prend de l’importance uniquement pour les personnes de plus de 70 ans.
Pour mettre en place une stratégie patrimoniale optimale, adaptée à vos besoins, contactez sans tarder les conseillers indépendants Neofa.