Les défis de la transition énergétique, l’investissement dans les caves et pourquoi Warren Buffett mise sur le Japon ?

Par Ruben Brami, Twenty-Six Patrimoine

???? Les news qui ont fait bouger les marchés cette semaine

  • Les indices internationaux continuent de grimper, surpassant les actions américaines malgré l’impasse du plafond de la dette

Les indices internationaux ont poursuivi leur remontée depuis le début de l’année, continuant de surperformer les actions américaines. Les actions ont augmenté cette semaine (+1,34%) et le S&P 500 (+1,58%) et le Nasdaq (+0,04%) ont atteint leur plus haut depuis août 2022. Malgré l’optimisme antérieur selon lequel un accord sur le plafond de la dette pourrait être atteint d’ici dimanche, les pourparlers se sont interrompus vendredi à midi après que les négociateurs républicains ont accusé la Maison Blanche de résister aux réductions de dépenses. On s’attend à ce que l’impasse du plafond de la dette soit résolue, mais cela pourrait être à la marge, comme ce fut le cas ces dernières années. L’indice allemand DAX (+1,93% la semaine dernière) se négocie près de ses plus hauts records et les actions japonaises, représenté par l’indice Nikkei 225 (+4,27%) ont atteint leur plus haut depuis 1990. Le Cac40 a quant à lui gagné 0,65%. 

  • Les bénéfices des entreprises ont mieux résisté que prévu

Les actions de Deere ont bondi, le fabricant de matériel agricole ayant annoncé des bénéfices supérieurs aux attentes et renforcé ses prévisions pour l’ensemble de l’année. D’un autre côté, les actions de Foot Locker ont chuté, la société ayant réduit ses prévisions de ventes et de bénéfices. Plus largement, la saison des résultats du premier trimestre est presque terminée, comme l’ont signalé 95 % des entreprises du S&P 500. Tous les secteurs du S&P 500 ont dépassé les estimations de croissance des ventes et des bénéfices, à l’exception des services publics. Une meilleure croissance des revenus, aidée par une croissance économique résiliente et un pouvoir de fixation des prix, ainsi que des initiatives de contrôle des coûts, ont aidé les entreprises à dépasser les faibles attentes. Les pressions sur la rentabilité devraient persister au cours des prochains trimestres à mesure que l’économie ralentit, mais la baisse des estimations des analystes au cours des six derniers mois reflète probablement une bonne partie du ralentissement anticipé.

  • Le débat politique de la Fed fait grimper les rendements

Parallèlement à la hausse des actions, la hausse des rendements obligataires a été un autre développement notable cette semaine. Les commentaires belliqueux des responsables de la Fed ont temporairement poussé la probabilité d’une autre hausse d’un quart de point en juin au-dessus de 40 %, contre 15 % il y a une semaine. Mais la probabilité d’une nouvelle hausse de la Fed est tombée à 22% plus tard dans la journée après que le président de la Fed, Powell, a déclaré que les taux n’auraient peut-être pas à augmenter autant que prévu pour freiner l’inflation. Il se pourrait qu’en l’absence d’une grande surprise dans les prochaines données sur l’inflation et l’emploi publiées avant la réunion de juin, la Fed se prépare à rester en retrait. Après avoir relevé les taux de manière agressive de près de zéro à légèrement au-dessus de 5 %, la politique monétaire est désormais restrictive. Compte tenu de la façon dont les actions de la Fed ont tendance à se répercuter sur l’économie avec un décalage, et sur la base de l’amélioration progressive de l’inflation depuis le pic de l’an dernier, une approche attentiste pour tout autre changement de politique semble justifiée. Une pause des taux d’intérêt de la Fed ne sera pas la panacée, mais serait une étape importante vers une reprise plus durable.

????️ Le dossier de la semaine : les défis de la transition énergétique 

La transition énergétique est devenue un enjeu crucial dans le monde d’aujourd’hui, où les défis environnementaux et la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre se font de plus en plus pressants. La demande croissante en énergie, la dépendance aux combustibles fossiles et les effets néfastes du changement climatique nous obligent à repenser notre modèle énergétique et à adopter des sources d’énergie plus propres et durables.

Cependant, cette transition énergétique ne se limite pas uniquement à des aspects environnementaux. Elle présente également des défis économiques majeurs qui doivent être pris en compte. La mise en place d’un système énergétique basé sur les énergies renouvelables et la réduction des émissions de carbone impliquent des coûts initiaux considérables, des répercussions sur les secteurs économiques existants et des transformations de l’emploi. Dans cette perspective, nous allons aujourd’hui explorer les défis économiques auxquels fait face la transition énergétique et les mesures nécessaires pour les relever. 

Nous examinerons les coûts initiaux de la transition, les répercussions sur les secteurs économiques et l’impact sur l’emploi. Aussi, nous analyserons les politiques et mesures mises en place par les gouvernements, la collaboration internationale et l’importance de l’innovation technologique pour surmonter ces défis économiques.

L’objectif ultime de cet article est de mettre en évidence les enjeux économiques de la transition énergétique et de souligner l’importance d’une approche globale qui intègre à la fois les aspects environnementaux et économiques. En comprenant ces défis et en adoptant des stratégies appropriées, il est possible de créer un avenir énergétique durable et économiquement viable.

 

  1. Les défis économiques de la transition énergétique

A. Coûts initiaux de la transition

La transition énergétique vers des sources d’énergie renouvelables représente un défi économique majeur, notamment en raison des coûts initiaux élevés associés à cette transition. Elle exige des investissements massifs dans les énergies renouvelables telles que l’énergie solaire, éolienne, hydraulique, géothermique et biomasse. Ces sources d’énergie alternatives sont souvent plus coûteuses à développer et à mettre en œuvre que les sources d’énergie traditionnelles, principalement en raison des technologies émergentes et des infrastructures nécessaires.

La mise en place d’infrastructures adaptées pour capter, convertir et distribuer l’énergie renouvelable requiert des investissements significatifs. Les parcs éoliens, les centrales solaires, les barrages hydroélectriques et les installations de biomasse nécessitent des équipements spécialisés et des réseaux de transmission appropriés. Ces coûts de développement initiaux peuvent être considérables.

Les technologies émergentes liées aux énergies renouvelables, telles que les panneaux solaires à haut rendement, les éoliennes offshore ou les systèmes de stockage d’énergie, sont souvent plus coûteuses à mettre en œuvre que leurs équivalents traditionnels. Les coûts de recherche, de développement et de fabrication de ces nouvelles technologies peuvent représenter une part importante des dépenses initiales de la transition énergétique.

Pour faciliter la transition énergétique, de nombreux gouvernements offrent des subventions et des incitations financières pour encourager les investissements dans les énergies renouvelables. Ces mesures visent à compenser une partie des coûts initiaux élevés et à promouvoir l’adoption de sources d’énergie plus propres et durables. Toutefois, ces subventions peuvent avoir un impact sur les budgets publics et nécessitent une planification financière adéquate.

Malgré les coûts initiaux élevés, la transition énergétique offre également des opportunités économiques à long terme, telles que la création d’emplois verts, la réduction des dépenses liées aux combustibles fossiles et la promotion de l’innovation technologique.

B. Répercussions sur les secteurs économiques 

La transition énergétique, en plus de ses implications environnementales, a des répercussions significatives sur les différents secteurs de l’économie. Cette section examinera les effets de la transition énergétique sur certains secteurs clés.

La transition énergétique a un impact direct sur le secteur de l’énergie. La réduction de la dépendance aux combustibles fossiles et la promotion des énergies renouvelables entraînent des changements majeurs dans la production et la distribution d’énergie. Les entreprises du secteur de l’énergie doivent s’adapter à ces changements en investissant dans les énergies renouvelables, en réduisant leurs émissions de carbone et en mettant en place de nouvelles infrastructures pour soutenir la production d’énergie propre.

La transition énergétique a également un impact significatif sur l’industrie automobile. Avec la promotion des véhicules électriques et des politiques visant à réduire les émissions de carbone, les constructeurs automobiles sont confrontés à de nouveaux défis. Ils doivent développer et produire des véhicules électriques abordables et améliorer l’infrastructure de recharge pour répondre à la demande croissante des consommateurs. En même temps, l’industrie doit s’adapter à de nouvelles réglementations et normes environnementales.

La transition énergétique a également un impact sur le secteur de la construction. Les politiques visant à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments entraînent des changements dans les normes de construction et les pratiques de conception. Les entreprises de construction doivent intégrer des technologies et des matériaux plus durables, tels que l’isolation thermique, les panneaux solaires et les systèmes de gestion de l’énergie, afin de répondre aux nouvelles exigences environnementales et de réduire l’empreinte carbone des bâtiments.

Les industries intensives en énergie, telles que l’industrie chimique, l’industrie sidérurgique et l’industrie minière, sont également impactées par la transition énergétique. Les politiques visant à réduire les émissions de carbone peuvent entraîner des changements dans les processus de production, l’utilisation de combustibles fossiles et les normes environnementales. Les entreprises de ces secteurs doivent trouver des moyens de réduire leur consommation d’énergie, d’adopter des pratiques plus durables et d’explorer des alternatives à base d’énergies renouvelables.

Comme on l’a vu, la transition énergétique a des répercussions significatives sur les différents secteurs de l’économie. Les entreprises doivent s’adapter à ces changements en investissant dans les énergies renouvelables, en améliorant l’efficacité énergétique et en intégrant des pratiques durables. Les politiques et les réglementations jouent également un rôle clé dans la transition vers une économie plus verte et plus durable.

C. Impact sur l’emploi 

La transition énergétique a un impact considérable sur le marché du travail et l’emploi. Elle offre de nouvelles opportunités d’emploi dans les secteurs des énergies renouvelables tels que l’énergie solaire, éolienne, hydroélectrique et géothermique. Par exemple, selon une étude récente, l’industrie solaire a créé plus de 3 millions d’emplois dans le monde entier. En Chine, le premier producteur mondial de panneaux solaires, le secteur solaire emploie à lui seul plus de 2 millions de personnes. La demande croissante pour ces technologies entraîne la création de postes dans la conception, l’installation, la maintenance et la gestion des installations énergétiques renouvelables. De plus, le développement de nouvelles infrastructures et de réseaux intelligents nécessite des compétences spécialisées, contribuant ainsi à la création d’emplois dans ces domaines.

La transition énergétique peut également entraîner une transformation des emplois existants dans les secteurs traditionnels de l’énergie. Par exemple, l’industrie du charbon peut voir une diminution de l’emploi en raison de la réduction de l’utilisation du charbon comme source d’énergie. Toutefois, cette transition peut également offrir des opportunités de reconversion pour les travailleurs, en leur fournissant des formations et des compétences pour des emplois dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Un exemple concret de reconversion professionnelle réussie est celui de la région de la Ruhr en Allemagne, qui était autrefois une région industrielle axée sur l’exploitation du charbon. Au fil des décennies, la demande de charbon a diminué et de nombreuses mines de charbon ont fermé. Cependant, la région de la Ruhr a entrepris une transition énergétique ambitieuse en se tournant vers les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Grâce à des investissements dans les infrastructures et à des programmes de formation, de nombreux anciens mineurs de charbon ont pu acquérir de nouvelles compétences dans des domaines tels que l’installation et la maintenance de parcs éoliens, la construction de panneaux solaires et la gestion de réseaux électriques intelligents. Aujourd’hui, la région de la Ruhr est devenue un centre d’excellence pour les énergies propres et durables, offrant de nouvelles opportunités d’emploi et de développement économique. Cet exemple démontre que la transition énergétique peut non seulement contribuer à la protection de l’environnement, mais aussi stimuler la croissance économique régionale et offrir des perspectives d’emplois durables.

Certaines industries peuvent faire face à des défis de transition plus importants en termes d’emploi. Par exemple, les secteurs dépendant fortement des combustibles fossiles, tels que l’industrie pétrolière et gazière, pourraient connaître une diminution de l’emploi à mesure que la demande de ces combustibles diminue. Dans de tels cas, des politiques et des programmes de transition justes et équitables doivent être mis en place pour soutenir les travailleurs affectés, en offrant des formations professionnelles, des possibilités de reconversion et des mesures d’accompagnement pour une transition vers de nouveaux secteurs d’activité.

Pour atténuer les impacts négatifs sur l’emploi liés à la transition énergétique, il est essentiel de mettre en place des politiques et des mesures appropriées. Cela comprend la planification à long terme pour anticiper les changements d’emploi, la création de mécanismes de soutien financier pour encourager la reconversion professionnelle, la mise en œuvre de politiques de formation et de développement des compétences pour les emplois verts, ainsi que des mesures de protection sociale pour les travailleurs touchés par les changements structurels.

En conclusion, la transition énergétique a un impact significatif sur l’emploi, avec à la fois des opportunités de création d’emplois dans les secteurs des énergies renouvelables et des défis de transition pour certains secteurs dépendants des combustibles fossiles. Une planification et des politiques adaptées sont essentielles pour atténuer les impacts négatifs et soutenir les travailleurs tout au long de cette transition. 

 

2. Les politiques et mesures pour relever les défis 

A. Incitations et réglementations gouvernementales

Les gouvernements doivent jouer un rôle clé dans la transition énergétique en fournissant des subventions et des aides financières pour les énergies renouvelables. Ces mesures incitent les entreprises et les particuliers à investir dans des sources d’énergie propre et renouvelable, en réduisant les coûts initiaux et en rendant ces technologies plus compétitives par rapport aux énergies fossiles. Les subventions peuvent prendre différentes formes, telles que des réductions fiscales, des programmes de financement à faible taux d’intérêt, des tarifs de rachat garantis pour l’électricité produite à partir de sources renouvelables, ainsi que des incitations pour la recherche et le développement dans ce domaine.

Les gouvernements peuvent également mettre en place des normes environnementales et des objectifs de réduction des émissions pour encourager les entreprises à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Ces réglementations fixent des limites sur les émissions de gaz à effet de serre, imposent des normes d’efficacité énergétique et promeuvent l’utilisation des énergies renouvelables. En établissant des cadres réglementaires solides, les gouvernements incitent les entreprises à investir dans des technologies propres, à améliorer leur efficacité énergétique et à réduire leur impact environnemental. De plus, ces normes et objectifs créent un environnement de concurrence équitable entre les entreprises, favorisant ainsi l’adoption généralisée de pratiques durables.

Un exemple remarquable est celui du Danemark, qui a mis en place des politiques et des mesures gouvernementales ambitieuses pour favoriser la transition énergétique. Le pays a mis en œuvre un système de subventions généreuses pour les énergies renouvelables, notamment l’éolien offshore. Ces subventions ont permis de stimuler massivement l’investissement dans cette technologie et de développer des parcs éoliens en mer. Grâce à ces politiques, le Danemark est aujourd’hui un leader mondial dans le domaine de l’énergie éolienne offshore. L’énergie éolienne représente une part importante de la production électrique du pays, réduisant ainsi sa dépendance aux énergies fossiles et contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. De plus, cette industrie florissante a créé de nombreux emplois dans le secteur des énergies renouvelables et a stimulé la croissance économique dans les régions côtières.

En ce qui concerne les normes environnementales, l’exemple de l’Union européenne (UE) est pertinent. L’UE a établi des objectifs ambitieux en matière de réduction des émissions de CO2 et d’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique. Ces objectifs ont incité les entreprises à investir dans des technologies propres et à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Par exemple, l’industrie automobile européenne a dû s’adapter aux normes d’émissions plus strictes imposées par l’UE. Cela a conduit à des investissements massifs dans la recherche et le développement de véhicules électriques et hybrides, ainsi qu’à une transition vers des processus de production plus durables. Ces mesures ont non seulement contribué à réduire les émissions de CO2, mais aussi à stimuler l’innovation technologique et à créer de nouvelles opportunités commerciales.

Vous l’avez compris, les politiques et mesures gouvernementales jouent un rôle essentiel dans la transition énergétique. Les subventions et aides financières pour les énergies renouvelables encouragent l’adoption de sources d’énergie propre, tandis que les normes environnementales et les objectifs de réduction des émissions incitent les entreprises à adopter des pratiques plus durables. Ces initiatives contribuent à créer un environnement propice à la transition énergétique et à accélérer l’adoption de solutions énergétiques plus durables et respectueuses de l’environnement.

B. Collaboration internationale et accords climatiques

La transition énergétique nécessite une collaboration internationale étroite pour faire face aux défis mondiaux liés au changement climatique. Les pays se sont engagés à travers divers accords internationaux à travailler ensemble pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et promouvoir les énergies renouvelables. Parmi les exemples les plus importants figurent :

  • L’Accord de Paris sur le climat : Cet accord historique, signé en 2015, vise à limiter le réchauffement climatique en maintenant l’augmentation de la température mondiale bien en dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels. Il encourage les pays à mettre en place des politiques nationales de réduction des émissions et prévoit des mécanismes de suivi et de transparence pour évaluer les progrès réalisés.
  • L’Initiative pour l’énergie propre (IEP) : Lancée lors de la COP21, l’IEP rassemble des pays, des institutions financières et des entreprises pour promouvoir les investissements dans les énergies propres. Elle vise à accélérer le déploiement des énergies renouvelables dans le monde entier en fournissant un soutien financier, en renforçant les capacités techniques et en favorisant l’échange de bonnes pratiques.

Toutefois, leurs résultats sont aujourd’hui mitigés. 

Aussi, l’échange de connaissances et de bonnes pratiques entre les pays est essentiel pour la transition énergétique réussie. Les pays peuvent apprendre les uns des autres en partageant leurs expériences, leurs réussites et leurs défis. Cela favorise l’innovation, l’efficacité et l’adoption de solutions éprouvées dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Les plateformes internationales telles que les conférences sur le climat, les forums et les initiatives de coopération bilatérale ou multilatérale permettent aux pays de discuter des politiques, des technologies et des stratégies pour la transition énergétique. L’échange d’informations et de connaissances techniques favorise l’émergence de solutions innovantes et facilite la mise en œuvre de politiques efficaces dans différents contextes nationaux.

C. Innovation technologique et recherche et développement 

L’innovation technologique joue un rôle crucial dans la transition énergétique en permettant le développement de nouvelles solutions énergétiques propres et durables. Voici quelques exemples d’avancées technologiques significatives dans le domaine des énergies propres :

  • Énergie solaire : Les technologies solaires ont connu des progrès considérables au cours des dernières années. Les panneaux solaires sont devenus plus efficaces et moins chers, ce qui a favorisé leur adoption à grande échelle. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la capacité solaire photovoltaïque installée dans le monde a atteint près de 600 gigawatts à la fin de l’année 2020, soit une augmentation de 18% par rapport à l’année précédente.
  • Éolien offshore : L’énergie éolienne offshore est devenue une source majeure d’énergie renouvelable dans de nombreux pays. Les avancées technologiques ont permis la construction de parcs éoliens en mer plus grands et plus efficaces, capables de produire davantage d’électricité. Selon l’AIE, la capacité éolienne offshore a augmenté de 15% en 2020, atteignant près de 30 gigawatts.

La recherche et développement (R&D) jouent un rôle essentiel dans l’amélioration de l’efficacité énergétique et le développement de technologies propres. Les investissements dans la recherche permettent de repousser les limites des technologies existantes, d’explorer de nouvelles voies et d’accélérer la transition énergétique. Par exemple, le stockage de l’énergie est un défi majeur pour l’intégration à grande échelle des énergies renouvelables dans les réseaux électriques. La recherche vise à développer des solutions de stockage avancées telles que les batteries à haute capacité, les systèmes de stockage d’hydrogène et les technologies de stockage thermique. Selon l’International Renewable Energy Agency (IRENA), les investissements mondiaux dans la R&D sur le stockage de l’énergie ont atteint environ 500 millions de dollars en 2020. Aussi, l’électrification des transports est un domaine clé pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La recherche se concentre sur le développement de batteries plus performantes, de systèmes de charge rapide et de technologies avancées pour les véhicules électriques. Selon BloombergNEF, les investissements mondiaux dans la R&D sur la mobilité électrique ont atteint près de 1,5 milliard de dollars en 2020.

 

Dans l’ensemble, la transition énergétique est un défi complexe mais essentiel pour l’avenir de notre planète. En combinant les efforts des gouvernements, des entreprises et des investisseurs particuliers, nous pouvons construire un avenir énergétique durable qui concilie les impératifs économiques et environnementaux. Il est donc crucial de continuer à explorer de nouvelles stratégies et opportunités pour accélérer cette transition et créer un monde plus propre et plus prospère pour les générations futures. Il convient également de souligner que la transition énergétique ne se limite pas seulement à la réduction des émissions de carbone. Elle englobe également d’autres aspects tels que l’efficacité énergétique, la gestion des déchets, la préservation de la biodiversité, et bien plus encore. La transition écologique représente une vision holistique et intégrée pour un développement durable à long terme.

???? Immobilier : investir dans une cave, un placement immobilier intéressant ?

Lorsqu’il s’agit d’investir dans l’immobilier, la plupart des gens pensent aux maisons, aux appartements ou aux bureaux. Cependant, il existe un segment souvent négligé, mais potentiellement lucratif, dans lequel investir : les caves. Bien que cela puisse sembler inhabituel, l’investissement dans une cave présente des avantages uniques et peut offrir des opportunités intéressantes pour les investisseurs avertis. En effet, la cave est un espace de plus en plus recherché dans les grandes villes, où les habitants peuvent manquer de place pour stocker leurs affaires. En 2021, l’offre de location de caves a bondi de 23% en moyenne à Paris, et même de 39% dans le 10e arrondissement, quand la demande progressait, elle, de 12%. Dans cet article, nous allons examiner pourquoi investir dans une cave peut être un choix judicieux, en mettant en avant les aspects à prendre en compte et les perspectives de rentabilité.

1. La stabilité du marché immobilier des caves:

L’un des avantages d’investir dans une cave est la stabilité du marché. Contrairement aux fluctuations des prix des maisons et des appartements, la demande de caves reste généralement constante. Les caves sont utilisées pour le stockage de vin, et ce marché est soutenu par une clientèle passionnée et fidèle. De plus, la rareté des caves dans certaines régions peut contribuer à maintenir des prix stables, voire à les faire augmenter avec le temps. Selon le site jestocke.com, spécialiste du garde-meuble entre particuliers, son prix est compris entre 900 et 3000 euros le mètre carré à Paris, quand celui de l’immobilier résidentiel dépasse les 10.000 euros dans la capitale. Le prix des caves a même doublé à Bordeaux entre 2016 et 2021.

2. La valeur patrimoniale et la diversification du portefeuille:

Investir dans une cave peut apporter une dimension patrimoniale à votre portefeuille d’investissement immobilier. Les caves sont souvent associées à des propriétés de charme et d’histoire, ce qui peut ajouter de la valeur à long terme. De plus, elles offrent une opportunité de diversification du portefeuille en ajoutant une classe d’actifs unique et complémentaire aux autres investissements immobiliers traditionnels. Lorsqu’elle est louée, la rentabilité annuelle brute d’une cave est comprise entre 6 et 9% en moyenne, selon les villes, et peut même atteindre parfois les 20%. En moyenne, le m2 coûte 20 euros. 

3. Les avantages fiscaux et les coûts d’exploitation réduits:

Investir dans une cave peut également présenter des avantages fiscaux intéressants. Selon la juridiction, les investisseurs peuvent bénéficier d’avantages fiscaux tels que des déductions pour l’entretien et la rénovation des caves. De plus, les coûts d’exploitation d’une cave sont généralement inférieurs à ceux d’autres types de biens immobiliers, car ils ne nécessitent pas de dépenses importantes liées à l’entretien des espaces de vie. Vos revenus issus de la location d’une cave doivent être déclarés dans la catégorie des revenus fonciers. S’ils sont inférieurs à 15 000 euros par an, vous pouvez choisir entre le régime réel et le régime micro-foncier. Ce dernier permet de bénéficier d’un abattement de 30%

4. Les considérations à prendre en compte:

Avant de vous lancer dans l’investissement dans une cave, il est important de prendre en compte quelques aspects clés. Tout d’abord, assurez-vous de connaître les règlements et les restrictions en vigueur dans votre région concernant l’utilisation et la vente de caves. Renseignez-vous sur la demande locale et évaluez les perspectives de rentabilité à court et à long terme. Enfin, considérez la nécessité d’une assurance spécifique pour protéger votre investissement contre les risques tels que les incendies ou les dégâts d’eau.

Investir dans une cave peut être un choix judicieux pour les investisseurs immobiliers en quête de diversification et de stabilité. Les caves offrent une valeur patrimoniale, des avantages fiscaux potentiels et des coûts d’exploitation réduits. Il devient cependant de plus en plus difficile de trouver une surface en sous-sol à louer, sachant que les caves sont le plus souvent rattachées à un logement et ne constituent pas un lot seul.

???? Economie : pourquoi Warren Buffet et Berkshire Hathaway misent sur le Japon ?

Les actions japonaises font un retour en force. L’indice phare de la Bourse de Tokyo, le Nikkei 225, a repassé cette semaine la barre des 30.000 points, et a atteint vendredi son plus haut niveau depuis 1990 . Depuis le début d’année, le Nikkei 225 s’adjuge 17%, soit davantage que les 15% du CAC 40, les 16% du DAX 40, les 8,5% du S&P 500, et, certes, moins que les 20,4% du Nasdaq, qui bénéficie de la ferveur autour des groupes de tech et de l’intelligence artificielle. L’autre grand indice japonais, le Topix, a lui aussi atteint son plus haut niveau depuis 1990, cette semaine. 

Grâce à des valorisations attrayantes, une croissance solide et un environnement commercial plus propice, les actions japonaises ont réussi à se débarrasser d’une épaisse couche de poussière. Et Warren Buffett lui-même, en récolte les bénéfices. En effet, il a déclaré début avril à Nikkei dans une interview qu’il avait l’intention d’augmenter ses investissements dans les actions japonaises, se disant « très fier » de ses participations dans les principaux groupes commerciaux du pays.

Car dès 2020, Buffett a commencé à s’intéresser aux cinq grands noms des maisons de négoce japonaises : Itochu Corp., Marubeni Corp., Mitsubishi Corp., Mitsui et Sumitomo Corp.. Ces énormes conglomérats, appelés sōgō shōsha, sont les veines qui font battre le cœur de l’économie japonaise. Ces entreprises ont des racines profondes dans l’économie et l’histoire du Japon, et fournissent toute une gamme de produits alimentaires, textiles, machines, et surtout, énergie et métaux.

Après avoir eu des discussions approfondies avec ces entreprises lors d’un voyage au Japon, il a révélé qu’il avait augmenté sa participation, en faisant ainsi son plus gros investissement en dehors des États-Unis et de l’Europe. Et il a également indiqué qu’il pourrait encore avoir l’appétit pour d’autres sociétés au Japon. 

Cela a du sens : ces entreprises cochent toutes les cases sur la liste de contrôle d’investissement de Buffett : ce sont des entreprises de haute qualité, rentables et protégées par de fortes barrières à l’entrée ; elles sont bien gérées ; elles versent des dividendes généreux ; et leurs actions se négocient à des prix attractifs. Comme vous pouvez le voir sur le graphique, ces entreprises semblent plutôt intéressantes par rapport aux actions américaines.

Les stratégistes de Goldman Sachs, cités par CNBC dans un article publié mardi 16 mai, voient eux un nombre important de raisons d’être optimiste sur les actions japonaises. « Nous notons la solidité des fondamentaux par rapport aux actions des marchés étrangers, et nous pensons également que les attentes en matière de changements/réformes structurels pourraient pousser les actions japonaises à la hausse », jugent-ils.

Mais avant de suivre aveuglément ce que le célèbre investisseur fait, il est important de se rappeler que Warren Buffet considère l’investissement comme un marathon, pas un sprint. Comme l’a lui-même souligné l’homme, son investissement ne vise pas à prévoir la trajectoire des actions japonaises sur l’année prochaine seulement. Cela étant dit, si vous êtes un investisseur patient à la recherche de valeur et que vous souhaitez ajouter une touche internationale à votre portefeuille, ces cinq entreprises pourraient mériter un second regard.

???? Les annonces d’entreprises à noter de la semaine :

  • Axa vise un résultat opérationnel supérieur à 7,5 Mds€ en 2023, en ligne avec les objectifs initiaux. Le ratio de solvabilité est plus robuste que prévu.
  • Pernod Ricard cesse ses activités en Russie sous la pression de l’opinion publique.
  • Siemens Energy revoit à la baisse ses perspectives de bénéfices en raison des difficultés du secteur éolien. 
  • Danone émet 800 M€ d’obligations 8 ans à 3,74%.
  • Sodexo investit dans The Happiness Index, une jeune pousse britannique de technologie dédiée aux ressources humaines.
  • Edenred s’offre Reward Gateway, un spécialiste des logiciels de gratification des salariés, pour 1,15 Md£.
  • Eiffage remporte la réalisation de deux nouveaux sites judiciaires attribués par l’Agence publique pour l’immobilier de la justice.
  • L’UE approuve l’opération de Microsoft sur Activision Blizzard. Le Royaume-Uni l’avait retoquée dernièrement. Pour autant, l’UE aurait le service cloud de Microsoft dans le collimateur.
  • Ford va réduire ses investissements en Chine à cause de la concurrence des constructeurs locaux dans le véhicule électrique.
  • Le parquet de Paris enquête sur Apple pour obsolescence programmée.
  • Vodafone cherche à vendre une part de 49% de sa division Internet des objets, qui pourraient être valorisée 1Md£, selon Sky News.
  • Eni place 2 Mds€ d’obligations à taux fixe.
  • Euronext : le bénéfice net du T1 grevé par une charge exceptionnelle.
  • Vinci a fait état d’un trafic autoroutes en hausse de 4,4% et d’un trafic aéroport en progression de 26,5% en avril sur un an.
  • Le rachat d’Aesop par L’Oréal approuvé par le Brésil.
  • S&P relève la note crédit de Capgemini de « BBB » à « BBB+ », perspective stable.
  • Volkswagen prévoit de réorganiser sa marque principale pour la relancer, selon une note interne consultée par Reuters.
  • Sony réfléchirait à une scission suivie d’une introduction en bourse pour sa division financière, selon Bloomberg.
  • Le fonds souverain du Qatar étudie la possibilité d’intenter une action en justice contre la Suisse pour les pertes subies avec le Credit Suisse.
  • La Deutsche Bank a payé 75 M$ pour éteindre les poursuites concernant l’affaire Epstein.
  • L’abonnement de Netflix avec de la pub approche les 5 millions d’utilisateurs.

Source : Les Echos, Investir, Investing, ZoneBourse, Reuters, ABC Bourse

  • https://www.bfmtv.com/immobilier/investir-dans-une-cave-un-placement-immobilier-interessant_AV-202305190334.html
  • https://www.20minutes.fr/bordeaux/3248319-20220308-bordeaux-demande-caves-parking-louer-forte-hausse-dernieres-annees
  • https://www.bevouac.com/blog/investir-dans-une-cave-comment-reussir-son-investissement#:~:text=Vos%20revenus%20issus%20de%20la,’un%20abattement%20de%2030%25.
  • https://www.defiscalisation.immo/informations/investissements-insolites/
  • https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/investir/investir-une-cave-un-parking-un-garde-meubles-c-un-plan-article-16500
  • https://finimize.com/content/Q29udGVudFBpZWNlOjY0NTI=/why-buffett-betting-big-japan
  • https://www.cnbc.com/2023/05/05/why-warren-buffett-is-keen-on-japans-versions-of-berkshire-hathaway.html
  • https://asia.nikkei.com/Editor-s-Picks/Interview/Warren-Buffett-says-he-intends-to-add-to-Japanese-stock-holdings2
  • https://fortune.com/2023/04/11/warren-buffet-has-his-eyes-on-this-one-country-when-it-comes-to-his-future-investments-and-he-already-owns-6-of-its-top-5-companies/
  • https://www.economist.com/finance-and-economics/2023/04/20/warren-buffett-is-shaking-japans-magic-money-tree
  • https://www.usinenouvelle.com/article/cinq-defis-pour-la-transition-energetique.N842145
  • https://www.ademe.fr/les-defis-de-la-transition/https://www.la-fabrique.fr/fr/blog/les-defis-technologiques-de-la-transition-energetique/
  • https://www.lesechos.fr/thema/dossiers/les-nouveaux-defis-de-la-transition-energetique-1205852
  • https://www.cairn.info/revue-l-ena-hors-les-murs-2021-5-page-47.html
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Ruben Brami
Auteur
Fondé par un ancien de Rothschild & Co à Paris, Twenty-Six Patrimoine propose une approche 360 de la gestion de ses patrimoine à ses clients. Moderne, ingénieux et hybride, entre un cabinet traditionnel et un family office, notre volonté est de...
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