Les opportunités d’investissement dans un monde qui vieillit, comment déclarer ses biens immobiliers et la hausse de l’euro va-t-elle durer?

Par Ruben Brami, Twenty-Six Patrimoine

???? Les news qui ont fait bouger les marchés cette semaine

  • Baisses générales des marchés actions en Europe et aux US, hausse en Asie

De nouveau, les indices actions ont reculé de façon modérée en Europe. Les actions mondiales (indice MSCI AC World) perdent 0,27%. En Asie, le Nikkei est en hausse de 2,39%, le Shanghai Composite de 2,44% et le Hang Seng de 0,57%. En Europe, l’indice Euro Stoxx 50 baisse de 0,31% et le CAC 40 de 0,88%. Outre atlantique, les bourses ont eu une semaine dispersée: -1,30% pour le Dow Jones, -0,73% pour le S&P 500 et +0,23% pour le NASDAQ 100. Le rendement du 10 américain reste dans un range étroit de bornes 3.63/3.31%. Le bitcoin reste tout juste à l’équilibre cette semaine en gravitant toujours autour des 29 000 dollars. De son côté, l’ether surperforme nettement le leader du marché en reprenant plus de 3% depuis lundi. Malgré tout, en étant toujours en manque de catalyseurs positifs puissants, les devises numériques restent globalement dépendantes de la conjoncture économique et resteront donc sensibles aux prochaines statistiques économiques. 

  • Une semaine marquée par les décisions de politique monétaire

La Réserve fédérale américaine a ouvert le bal mercredi dernier avec une hausse de 25 points de base de son taux directeur suivie le lendemain par la Banque Centrale Européenne. Si la chose était attendue, les perspectives exprimées par Jerome Powell sont pour le moins nébuleuses. On espérait quelques précisions quant à la fin programmée du tightening mais nous en sommes pour nos frais. Christine Lagarde et son équipe craignent toujours la hausse des prix. La Fed a en effet indiqué qu’elle pourrait marquer une pause, bien que toujours préoccupée par l’inflation, mais elle n’entrevoit pas de baisse de taux à court terme. La BCE devrait, quant à elle, relever une nouvelle fois le loyer de l’argent en juin.

  • Baisse prolongée des cours du pétrole

Les cours du pétrole ont enchaîné leur troisième semaine de baisse consécutive, toujours pénalisés par les craintes de récession. Le refrain n’a pas changé : même si les observateurs s’attendent à un marché tendu au cours du deuxième semestre de l’année, les financiers continuent à voir le verre à moitié vide en raison des dommages que pourraient causer un ralentissement économique sur la demande. Et force est de constater que les nouvelles répliques qui frappent le système bancaire américain ne tendent pas à améliorer le moral des investisseurs. Par conséquent, les prix pétroliers ont reculé au cours des dernières séances, dans des proportions relativement importantes puisque le Brent européen et le WTI américains cèdent approximativement 5% en données hebdomadaires à respectivement 74 et 70 USD le baril.

????️ Le dossier de la semaine : quelles opportunités d’investissement pour une population mondiale vieillissante ? 

La population mondiale vieillit rapidement. Et comme pour tout autre changement important dans la société, cela aura probablement un impact massif sur les marchés mondiaux. En 2015, 12 % de la population mondiale avait plus de 60 ans. D’ici 2050, ce chiffre aura presque doublé pour atteindre 22 %. De manière terrifiante, dans la plupart des régions, il sera supérieur à 25 %, l’Afrique étant la seule exception. En Europe, 34 % des personnes auront 60 ans et plus, et dans le Japon déjà vieillissant, elles représenteront près de la moitié de la population.

Si cela ne suffisait pas, le groupe des plus de 80 ans va tripler de taille à l’échelle mondiale et l’espérance de vie mondiale devrait passer à 77 ans d’ici 2050. Pour le contexte : elle était de 71 ans en 2015. Ne vous y trompez pas, cela ne se produit pas seulement sur les marchés développés : des pays comme la Chine, la Thaïlande et l’Argentine comptent déjà tous un nombre important de personnes âgées – et cela ne fera qu’augmenter.

Il est donc important pour les investisseurs de tenir compte de cette tendance démographique, appelée silver économie c’est-à-dire l’économie dédiée à l’avancée en âge de nos sociétés, et de chercher des opportunités d’investissement dans les secteurs en croissance qui répondent aux besoins des personnes âgées. En investissant dans ces secteurs, les investisseurs pourraient non seulement réaliser des bénéfices financiers, mais aussi contribuer à améliorer la qualité de vie des personnes âgées en offrant des produits et services adaptés à leurs besoins spécifiques. Il est donc crucial de rester informé sur les tendances démographiques et les évolutions sur les marchés financiers afin de ne pas passer à côté des opportunités d’investissement qui se présentent. 

1. Comment les personnes âgées dépensent?

Les habitudes de consommation des personnes âgées ont évolué ces dernières années, avec un impact important sur les marchés et les secteurs économiques. Les personnes âgées dépensent généralement moins pour les biens de consommation courante, tels que les vêtements, les gadgets électroniques, les jouets, etc. En revanche, elles dépensent davantage pour les soins de santé, les voyages, les loisirs, la nourriture et les boissons de qualité supérieure, ainsi que pour les services de soutien à domicile. Selon PGIM, un gestionnaire d’actifs, la population vieillissante entraînera une diminution de 75 milliards de dollars des dépenses dans les restaurants aux États-Unis d’ici 2070. Cependant, il y a des divergences d’opinions sur le sujet. Le cabinet de conseil McKinsey prévoit plutôt que la population de plus de 60 ans stimulera la croissance dans les secteurs de l’alimentation et du divertissement au cours des prochaines décennies. 

Le vieillissement de la population se traduit par une demande accrue pour des produits et services de qualité supérieure dans les secteurs de soins de santé, des voyages, des loisirs, de la nourriture. Par exemple, les voyages de luxe, les hôtels haut de gamme et les croisières devraient connaître une forte croissance à mesure que la population vieillit et que les retraités disposent de plus de temps et de ressources pour voyager. Il y a déjà eu une augmentation de 32% du nombre de passagers de navires de croisière depuis 2013. Les secteurs de la santé et des soins à domicile devraient également être en croissance, car les personnes âgées ont souvent des besoins de soins plus complexes et nécessitent des services d’assistance à domicile.

Aussi les séniors consomment en ligne. Les baby-boomers (personnes nées entre 1946 et 1965) dépensent en moyenne 203 $ par transaction en ligne, dépassant même la génération Y et leurs habitudes d’achat en ligne.

Cela offre des opportunités intéressantes pour les investisseurs qui cherchent à diversifier leur portefeuille et à tirer profit des tendances économiques à long terme. Des entreprises opérant dans ces secteurs peuvent offrir des perspectives de croissance intéressantes et des rendements solides à long terme, car elles sont susceptibles de bénéficier de la croissance de la demande de produits et services liés au vieillissement de la population. Ces prévisions et extrapolations sont sujettes à l’incertitude quant à l’évolution des goûts au fil du temps. Cependant, il y a des paris plus sûrs que l’on peut faire, tels que les soins de santé, qui peuvent avoir des impacts économiques et sur la santé.

2. Comment le secteur de la santé va-t-il changer ?

De quelle manière le secteur de la santé évoluera-t-il ? Les personnes âgées sont plus susceptibles d’être atteintes de maladies, ce qui se traduit par des dépenses de santé plus élevées. Aux États-Unis, les dépenses de santé doublent pour les plus de 65 ans, puis doublent à nouveau pour ceux de plus de 85 ans. Une population plus âgée signifie également que plus de personnes prennent des médicaments et optent pour des interventions chirurgicales, ce qui est une excellente nouvelle pour le marché de la santé. Les fabricants de médicaments dans les économies vieillissantes pourraient particulièrement bien se porter.

Les marchés émergents ont l’avantage d’avoir une population qui vieillit et s’enrichit, ce qui devrait stimuler la croissance du secteur de la santé de ces pays à un taux de 6% par an au cours de la prochaine décennie, soit deux fois plus vite que sur les marchés développés. La Chine est un marché à surveiller, car le gouvernement remanie son système de santé pour améliorer la santé de sa population, ce qui devrait se traduire par de jolis profits pour les prestataires qui maintiennent les retraités chinois en forme.

Certains pays pourraient également devenir de plus en plus populaires pour le tourisme médical. La Corée du Sud est connue pour ses procédures cosmétiques, tandis que le gouvernement thaïlandais essaie de stimuler les vacances ensoleillées et chirurgicales pour les étrangers.

Les entreprises pharmaceutiques ne sont pas les seules à bénéficier de cette tendance : des entreprises telles qu’EssilorLuxottica, qui fabriquent des lunettes et des lentilles utilisées pour réparer les yeux endommagés par l’âge, pourraient également voir leur activité augmenter.

La biotechnologie est un autre domaine à considérer. Les maladies qui ciblent les personnes âgées, telles que le cancer, la démence et la maladie de Parkinson, sont appelées à devenir encore plus répandues. Les investisseurs pensent que les entreprises de haute technologie capables de guérir ces maux pourraient bénéficier d’une aubaine, mais il est difficile de prédire lesquelles réussiront.

3. Que signifie une population vieillissante pour notre société ?

La signification d’une population vieillissante pour notre société se résume en deux facteurs. Tout d’abord, le nombre croissant de personnes âgées se traduit par des dépenses publiques plus élevées pour les soins de santé et les retraites, ce qui pourrait réduire les investissements publics dans d’autres domaines tels que les infrastructures. De plus, une proportion croissante de la population est plus âgée en raison de la richesse accrue des sociétés, qui conduit à une diminution du nombre d’enfants. Cette situation réduit la taille de la population active proportionnellement, entraînant une baisse potentielle de la productivité. Ces deux facteurs sont des moteurs de la croissance économique et, par conséquent, une population vieillissante signifie moins de croissance économique. La Réserve fédérale américaine a même déclaré que cela pourrait devenir la nouvelle norme pour l’économie américaine.

Face à cette situation, la société d’investissement KKR suggère de rechercher des produits qui offrent un rendement même en l’absence d’une forte croissance économique, tels que les investissements dans les infrastructures et les prêts basés sur des actifs. L’histoire récente du Japon montre que le vieillissement de la population entraîne une baisse des taux d’inflation, ce qui est mauvais pour la croissance économique, mais bon pour les prix des obligations qui pourraient connaître une hausse.

Il existe des solutions potentielles à ce problème, telles que l’éducation et la technologie. En effet, si les gens se recyclent plus tard dans la vie, ils peuvent travailler plus longtemps et prendre leur retraite plus tard. Par ailleurs, la technologie pourrait être un facteur de changement important pour les emplois qui deviennent difficiles à pourvoir, en permettant aux robots d’assumer des tâches à la place des travailleurs.

Tous les pays ne seront pas affectés de la même manière par le vieillissement de leur population. Certains pays d’Asie du Sud-Est auront une population plus jeune pendant un certain temps, ce qui pourrait être intéressant pour les investisseurs, d’autant plus que ces régions connaissent une croissance de leur classe moyenne. Le Mexique est également un cas intéressant car sa population en âge de travailler devrait continuer à croître pendant encore au moins 30 ans. Pour lutter contre les effets négatifs d’une population vieillissante sur vos finances, il est possible d’investir dans des secteurs spécifiques, tels que les infrastructures ou les fonds axés sur le vieillissement. Par conséquent, il est essentiel de ne pas se décourager et de profiter des opportunités offertes par les changements démographiques pour garantir la stabilité financière à long terme.

???? Immobilier : mode d’emploi de la nouvelle déclaration obligatoire des biens immobiliers

Les contribuables sont confrontés à une multiplication des obligations déclaratives. En plus de leur déclaration de revenus habituelle, ils doivent également, avant le 1er juillet 2023, indiquer au fisc le statut d’occupation de leur(s) logement(s), conformément à l’article 1418 du Code général des impôts (CGI), entré en vigueur le 1er janvier 2023. Bien que la base légale de cette nouvelle obligation ait pu susciter des interrogations, celles-ci ont été dissipées depuis la publication d’un décret d’application au Journal Officiel le 28 avril 2023. Les ménages expriment une forte inquiétude face à cette nouvelle obligation de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), ce qui motive une analyse détaillée de cette déclaration des biens immobiliers dans cette newsletter. 

  • Comment remplir la déclaration ? 

La déclaration doit être remplie dans l’onglet « Gérer mes biens immobiliers » dans l’espace personnel en ligne sur impots.gouv.fr. Les personnes ayant des difficultés à se connecter ou avec les outils informatiques peuvent être assistées par un agent des finances publiques pour remplir leur déclaration. Pour cela, il est possible d’appeler le 0.809.401.401 du lundi au vendredi entre 8h30 et 19h, ou de se rendre dans un centre des finances publiques (ou une Maison France services) situé à proximité de leur domicile.

En accédant à l’interface « Gérer mes biens immobiliers », un tableau de bord s’affiche. Selon la DGFiP, les locaux sont présentés individuellement sous forme de « box ». Par exemple, si vous êtes propriétaire d’un appartement, d’un garage en sous-sol et d’une cave à Bordeaux, ces trois éléments constituent trois box distincts dans votre tableau de bord. Dans chaque box, vous trouverez des informations telles que la nature de l’espace (appartement, garage, cave, etc.), sa superficie – qui n’est pas la surface habitable (loi Carrez), mais la surface réelle calculée de mur à mur – et sa localité. Vous pouvez consulter une description complète du logement en cliquant sur le bouton « Consulter » situé en bas de chaque box.

  • Que faut-il déclarer ? 

Pour réaliser une déclaration d’occupation pour chaque logement, les propriétaires immobiliers doivent cliquer sur le cadre bleu « Déclaration d’occupation » à côté du bouton « Consulter » dans l’interface « Gérer mes biens immobiliers ». Une nouvelle fenêtre s’ouvre, où il faut appuyer sur « Déclarer », puis « Commencer la déclaration ». Il est possible de sélectionner (ou de modifier en fonction des informations présentées par l’administration fiscale) la nature d’occupation du bien parmi les cinq options proposées par Bercy : propriétaire occupant à titre de résidence principale, propriétaire occupant à titre de résidence secondaire, bien vacant (non meublé et non occupé), occupé à titre gratuit et loué.

Lorsque vous déclarez vos biens immobiliers sur le site impots.gouv.fr, vous devez préciser le type d’occupation de chaque bien. Pour les biens loués, vous devez spécifier le type de location, tel que la location nue, meublée, logement social, loi 1948, saisonnière ou à usage professionnel. Il est également demandé de fournir les informations relatives aux occupants du logement, y compris leur nom, prénom, date de naissance, pays, département et commune de naissance, ainsi que les dates de début et de fin d’occupation du logement.

En outre, vous devez indiquer le montant du loyer mensuel théorique hors charges et préciser si le loyer est plafonné. Vous pouvez également ajouter des éléments à rattacher au logement, tels qu’une cave, un parking ou une dépendance. Un tableau récapitulatif est alors consultable, reprenant les points clés de la déclaration, tels que le type de location, l’adresse du local, la date de début d’occupation et le montant du loyer. Pour terminer la déclaration, vous devez cliquer sur le cadre bleu « Valider et transmettre ».

La déclaration des biens immobiliers doit être faite avant le 1er juillet de chaque année. Les propriétaires qui n’ont pas eu de changement dans les informations transmises depuis la dernière déclaration sont dispensés de cette obligation. Dans le cas contraire, la déclaration est obligatoire et une amende de 150 euros par local pour lequel les informations requises n’ont pas été communiquées à l’administration sera appliquée. Cette mesure est entrée en vigueur au printemps et l’administration fiscale devrait être clémente avec les contribuables pour cette première année.

???? Economie : la hausse de l’euro va-t-elle durer ?

Les marchés financiers observent que la Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale américaine (Fed) ont adopté des politiques monétaires divergentes. La BCE continue d’augmenter ses taux d’intérêt tandis que la Fed envisage de les réduire plus tard cette année après une pause en juin. La BCE a augmenté ses taux de 25 points de base le jeudi. Si les mesures de resserrement monétaire réussissent à réduire l’inflation sans entraver la reprise économique, la BCE aura atteint son objectif et l’euro pourrait devenir plus fort. L’euro s’est ainsi apprécié à plus de 1,1091 dollar, atteignant son plus haut niveau en 13 mois, avant de revenir à 1,1020 dollar après la conférence de presse de la BCE plus tard dans l’après-midi. En fait, depuis le début de l’année la monnaie de la zone euro a gagné du terrain face à quasiment toutes les grandes autres devises des pays développés à l’exception du franc suisse et de la livre sterling (et encore, le cas de la livre sterling est discutable). Est-ce parti pour durer ? 

La force de l’euro par rapport aux autres grandes devises des pays développés s’explique en grande partie par la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). Alors que l’inflation reste élevée, la BCE a pris du retard par rapport à ses homologues en matière de resserrement monétaire, ce qui signifie qu’elle doit encore augmenter ses taux, ce qui soutient naturellement la monnaie. En mars dernier, la Bank of America a noté que la situation s’était considérablement améliorée pour l’euro, avec une BCE qui adopte désormais un ton restrictif, augmentant ses taux plus rapidement et plus longtemps que la Réserve fédérale américaine, et une communication plus claire et plus cohérente, y compris lors des récentes turbulences bancaires. De plus, la conjoncture économique de la zone euro s’est avérée plus résiliente que prévu, avec une croissance de 0,1% de son PIB au cours des trois premiers mois de 2023, selon Eurostat.

Reste à savoir si l’euro poursuivra ce bon parcours. Les analystes estiment que l’euro a encore du potentiel pour s’apprécier par rapport au dollar. UBS prédit que l’euro-dollar pourrait atteindre 1,16 dollar d’ici la fin de l’année, tandis que Deutsche Bank évoque une fourchette entre 1,15 et 1,20 dollar. Selon Guillaume Dejan, stratégiste devises chez Western Union, la valorisation pure de la devise européenne n’a été réalisée qu’à moitié, voire un peu plus, par rapport à d’autres devises comme les couronnes nordiques, le dollar canadien et le dollar néo-zélandais. Avec les niveaux actuels de volatilité relativement bas sur les marchés boursiers, l’ascension de l’euro pourrait s’accélérer en cas de secousses financières. Quant à la livre sterling et au franc suisse, UBS estime que les deux paires de devises devraient rester relativement stables. La banque suisse table sur un euro à 0,97 franc suisse en juin, niveau qui se maintiendrait ensuite, et prédit que l’euro devrait s’inscrire à 0,87 livre en juin, puis rester à ce niveau jusqu’en mars 2024, soit quasiment le même taux de change qu’à l’heure actuelle.

???? Les annonces d’entreprises à noter de la semaine :

  • Saint-Gobain a finalisé l’acquisition de l’indien UP Twiga Fiber Glass.
  • HSBC : le bénéfice trimestriel avant impôts est plus élevé que prévu, à 12,9 Mds$. Le groupe va racheter jusqu’à 2 Mds$ de ses propres actions.
  • Eurazeo et Montefiore, premiers actionnaires de Groupe Premium, n’ont pas reçu d’offres à la hauteur de leurs ambitions, selon Les Echos.
  • First Republic saisie par les autorités et rachetée par JPMorgan Chase.
  • IBM devrait suspendre ses recrutements alors que quelque 7 800 emplois pourraient à terme être remplacés par l’intelligence artificielle, selon le CEO du groupe informatique à Bloomberg.
  • UBS envisage une scission de la partie suisse de Crédit Suisse, selon NZZ.
  • Adidas veut mettre les bouchées doubles sur le marché US.
  • Morgan Stanley va supprimer 3 000 emplois au deuxième trimestre, selon Reuters.
  • BNP Paribas : double ses bénéfices au premier trimestre grâce à la vente de Bank of the West.
  • Airbus : les objectifs 2023 sont confirmés, après une net recul du bénéfice net au T1.
  • ArcelorMittal : réitère ses objectifs 2023 après des signes d’amélioration au 1er trimestre.
  • Capgemini : pour 2023, la croissance du chiffre d’affaires devrait se situer entre 4% et 7% à taux de change constant.
  • Anheuser-Busch Inbev : dépasse les attentes en matière de bénéfices grâce à l’impact de la hausse des prix.
  • BMW lance un programme de rachat d’actions de 2 Mds€.
  • Air France-KLM : bat les attentes au T1, porté par les réservations estivales
  • Arkema : les résultats sont en forte baisse au T1. Les objectifs sont confirmés.
  • Bonduelle : la croissance du T3 fiscal ralentit la faiblesse de la consommation, mais les objectifs de marge sont confirmés.
  • Rubis : les revenus du T1 sont en hausse de 18%. L’objectif de hausse du bénéfice net est confirmé.
  • Thales : affiche un CA en hausse de 9,4% au T1, confirme ses objectifs.
  • Apple : remonte de 2,5% hors séance après des chiffres rassurants, notamment pour l’iPhone.
  • Moncler : les ventes du T1 étaient en hausse de 23%.
  • Microsoft ouvre au grand public son moteur de recherche Bing gonflé à l’IA.

Source : Les Echos, Investir, Investing, ZoneBourse, Reuters, ABC Bourse

  • https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/leuro-dollar-a-loree-dune-nouvelle-phase-de-sa-renaissance-1940665
  • https://www.lefigaro.fr/flash-eco/le-dollar-en-recul-apres-la-dixieme-hausse-des-taux-de-la-fed-20230503
  • https://www.allnews.ch/content/points-de-vue/la-hausse-de-leuro-va-t-elle-durer
  • https://www.cairn.info/revue-de-l-ofce-2019-1-page-225.htm
  • https://www.banquetransatlantique.com/fr/actualites/comment-le-vieillissement-des-populations-impacte-t-il-nos-economies.html
  • https://www.cafedelabourse.com/actualites/silver-economie-pourquoi-investir-vieillissement-population
  • https://www.entreprises.gouv.fr/files/directions_services/secteurs-professionnels/etudes/seniors-rapport-juin2010.pdf
  • https://am.pictet/fr/france/global-articles/2018/insights/multi-asset/consequences-ageing-population-on-economy#PAM_Section_7
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Ruben Brami
Auteur
Fondé par un ancien de Rothschild & Co à Paris, Twenty-Six Patrimoine propose une approche 360 de la gestion de ses patrimoine à ses clients. Moderne, ingénieux et hybride, entre un cabinet traditionnel et un family office, notre volonté est de...
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