Avec l’incertitude quant aux perspectives d’inflation et de taux d’intérêt étant élevée, il est important de disposer d’une diversification appropriée entre les classes d’actifs, les régions, les styles d’investissement et les secteurs, qui peut passer par différents scenarios de gestion de portefeuille d’investissement. Toutefois, la combinaison de l’augmentation des bénéfices des entreprises, de la poursuite de l’expansion économique et de la possibilité d’une baisse des rendements plus importante que la hausse, constitue une toile de fond positive pour les marchés, alors que le marché haussier se poursuit.
Pour commencer
Voici deux scénarios :
1. L’inflation à la hausse comme l’un des deux scenarios influençant la stratégie de gestion de portefeuille
Si l’inflation reste tenace à court terme et continue de surprendre à la hausse, les méga-capitalisations technologiques resteront probablement favorisées. Les « Magnificent Seven » sont des entreprises dotées de bilans solides et de liquidités abondantes, qui sont donc moins affectées par des coûts d’emprunt élevés. Au-delà des grandes capitalisations américaines, où les investisseurs pourraient se réfugier dans un environnement de taux d’intérêt élevés pour longtemps, les actions internationales pourraient contribuer de manière plus significative aux rendements des portefeuilles à mesure qu’une divergence potentielle entre la Fed et d’autres banques centrales se fait jour. Le ralentissement de la croissance et l’accélération de la désinflation dans d’autres régions du monde incitent de nombreuses grandes banques centrales à envisager des baisses de taux avant la Fed (comme notre chère BCE par exemple). Cela pourrait contribuer à stimuler les valorisations des actions internationales.
2. Scénario 2 : le retardement de la désinflation
Si la tendance à la désinflation a été simplement retardée, comme nous le pensons, les parties du marché des actions qui ont été laissées pour compte présentent un potentiel de hausse important. Au cours des trois dernières années, le S&P 500 a progressé de 25%, tandis que les valeurs moyennes ont augmenté de 10% et les petites capitalisations de 6%. Nous privilégions pour l’instant les moyennes capitalisations, car elles constituent une bonne solution intermédiaire pour les investisseurs à la recherche d’un potentiel de rattrapage sans sacrifier la qualité. Le taux directeur et les rendements obligataires ayant atteint leur maximum et étant susceptibles de diminuer au cours des deux prochaines années, les investissements de type « value » pourraient bénéficier d’un coup de pouce, tandis que les obligations à moyen et long terme devraient surperformer les investissements de type « cash ».
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