L’une des mesures phares du plan présidentiel de Nicolas Sarkozy de 2007 qui visait à déduire les intérêts d’emprunt pour les accédants à la propriété, a fait son retour par le biais d’un amendement au projet de budget 2023. Renaissance, parti allié de la majorité, propose de restaurer cette niche pour les accédants à la propriété. Un amendement a été déposé au projet de Budget.

Le fonctionnement serait le suivant : selon l’amendement, 30 % des intérêts du crédit immobilier pourraient être déductibles des impôts pour les crédits souscrits avant le 1er janvier 2026, dans la limite de 3 750 € par an pour une personne seule et à 7 500 € pour un couple soumis à une déclaration commune. Cette déduction serait valable uniquement les 7 premières années du prêt immobilier. Par exemple, un couple avec deux enfants aura le droit de déduire 2.550 euros par an d’intérêts d’emprunt (8.500 x 30%) de ses revenus.

Deux contraintes toutefois. Première contrainte, cette mesure concernerait les primo-accédants d’une part, pour l’acquisition de leur résidence principale uniquement d’autre part. Deuxième contrainte, la déduction ne serait accordée que « si le logement concerné présente, au moment de l’achat, ou, le cas échéant, une fois les travaux de construction ou de rénovation terminés, un niveau de performance énergétique (…) correspondant à la classe A ». Peu de biens seraient donc concernés… À suivre.

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Ruben Brami
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Fondé par un ancien de Rothschild & Co à Paris, Twenty-Six Patrimoine propose une approche 360 de la gestion de ses patrimoine à ses clients. Moderne, ingénieux et hybride, entre un cabinet traditionnel et un family office, notre volonté est de...
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