Investissement locatif : quelles villes choisir pour un meilleur rendement dans l’immobilier meublé ?

Quelles villes choisir pour un meilleur rendement dans l’immobilier meublé ? Face aux défis que rencontrent le marché immobilier, il est normal de se demander pourquoi les banques ne prêtaient pas sur des périodes plus longues ? Néanmoins, si cette option peut sembler séduisante, elle comporte des risques non négligeables.

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Comment réussir son investissement locatif ?

Se lancer dans l’investissement locatif meublé est évidemment une super stratégie pour diversifier ses revenus, mais toutes les villes ne garantissent pas le même niveau de rentabilité. Selon le nouveau baromètre publié par jedeclaremonmeuble.com (JD2M), les performances locatives varient fortement d’une ville à l’autre. Découvrons ensemble les villes où il est actuellement le plus intéressant d’investir pour maximiser les rendements locatifs.

Les rendements observés pour les locations meublées dépendent de plusieurs facteurs : l’attractivité de la ville, la demande locative, et bien entendu le prix au mètre carré. À la surprise générale, certaines zones rurales ou villes moyennes se révèlent bien plus rentables que les grandes métropoles. Cela s’explique par des prix d’achat plus accessibles et une moindre régulation des loyers, notamment pour les locations saisonnières.

Dans les résultats de l’étude JD2M, on observe que les meilleures performances se trouvent dans des départements souvent perçus comme peu attractifs. Par exemple, la Meuse, connue pour sa faible densité de population et son manque d’opportunités d’emploi, enregistre un rendement net moyen de 15,3 %, plaçant ce département en tête du classement.

D’autres zones rurales comme le Territoire de Belfort (10 % de rendement) et l’Aveyron (8,5 %) apparaissent également comme des choix prometteurs pour les investisseurs à la recherche de rendements élevés. Cependant, investir dans ces zones n’est pas sans risques : le marché locatif y est plus étroit et les périodes sans locataires peuvent être plus longues, ce qui peut impacter négativement la rentabilité réelle du bien.

Pour ceux qui préfèrent un compromis entre le risque et la rentabilité, les villes moyennes constituent une autre option. Ces dernières offrent des prix immobiliers relativement bas, tout en garantissant une certaine stabilité du marché locatif. Parmi les villes à forte rentabilité, on retrouve :

  • Quimper : 9,8 %
  • Lorient : 9,6 %
  • Valenciennes : 9 %
  • La Rochelle : 8,7 %
  • Niort : 8,1 %
  • Poitiers : 7,5 %
  • Pau : 7,2 %

Ces villes, bien qu’éloignées des grandes métropoles, présentent des marchés locatifs dynamiques grâce à leur attractivité économique locale et leur potentiel touristique.

 

Pour les investisseurs plus prudents, les grandes villes restent un choix privilégié malgré des rendements plus faibles. En effet, ces zones bénéficient d’une forte demande locative, réduisant ainsi les risques de vacance. Selon JD2M, les meilleures rentabilités dans les grandes métropoles s’observent à :

  • Marseille : 8,6 %
  • Montpellier : 7,4 %
  • Nice et Strasbourg : 6,2 %
  • Lille : 6,2 %
  • Toulouse : 6,1 %
  • Lyon : 5,5 %
  • Bordeaux : 5,3 %
  • Nantes : 5,2 %
  • Paris : 4,2 %

Il est à noter que bien que les rendements soient plus faibles, ces villes offrent souvent la possibilité de réaliser des plus-values à la revente grâce à la valorisation progressive de l’immobilier. Paris, par exemple, a enregistré une baisse des prix de 10,7 % sur les deux dernières années, ce qui peut représenter une opportunité d’achat à moyen terme pour des investisseurs patients.

Pour conclure, j’ai envie de vous rappeler que l’une des clés pour optimiser la rentabilité de votre investissement locatif meublé réside dans le choix du régime fiscal. Contrairement au régime micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux), où un abattement forfaitaire est appliqué, le régime réel permet de déduire les charges réelles supportées par le propriétaire : travaux, intérêts d’emprunt, assurances, charges de copropriété, etc. Cela permet de maximiser le rendement net en allégeant le poids fiscal. De plus, l’amortissement du bien (sur 20 à 30 ans) ainsi que celui du mobilier (sur 5 à 10 ans) peuvent être déduits, ce qui peut considérablement améliorer la rentabilité de votre investissement sur le long terme.

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Ruben Brami
Auteur
Fondé par un ancien de Rothschild & Co à Paris, Twenty-Six Patrimoine propose une approche 360 de la gestion de ses patrimoine à ses clients. Moderne, ingénieux et hybride, entre un cabinet traditionnel et un family office, notre volonté est de...
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