Guide Complet pour Acheter un Bien Immobilier en SCI en France
Vous envisagez de acheter en SCI pour optimiser votre patrimoine immobilier en France ? Découvrez comment investir en SCI ? Dans cet article, nous allons parcourir les fondements de la Société Civile Immobilière, ses avantages, ses étapes de création et ses enjeux fiscaux. Vous découvrirez aussi des comparaisons avec d’autres structures, ainsi que des études de cas pratiques inspirantes.
Mis à jour le 6 mars 2025, par :
Introduction à la Société Civile Immobilière (SCI)
Définition et Fonctionnement d’une SCI
Une Société Civile Immobilière est une structure juridique conçue pour détenir et gérer un bien immobilier ou tout un portefeuille de biens. Généralement, plusieurs associés décident de participer à sa création en effectuant des apports en numéraire ou en nature. Ce cadre facilite la mise en commun des ressources et la répartition des parts sociales, en particulier dans le cas d’une Créer une SCI familiale, où les associés viennent souvent d’un même cercle familial.
La gestion du patrimoine en SCI varie en fonction des statuts, qui peuvent être rédigés sur mesure. Vous pouvez y inclure un pacte d’associés SCI pour clarifier les droits et obligations de chacun. D’ailleurs, chaque SCI doit avoir un gérant désigné, chargé de prendre les décisions courantes (ex. la location du bien, le paiement des charges, etc.). Cette souplesse de fonctionnement explique pourquoi la SCI à capital variable est parfois privilégiée : on peut alors ajuster facilement la composition du capital social au fil du temps.
Sur le plan juridique / légal
Sur un plan administratif, le régime juridique SCI France est régi par le Code civil. Une SCI ne peut pas exercer d’activités commerciales, sauf exceptions très encadrées. En revanche, rien n’empêche les associés de bénéficier de revenus locatifs. On se trouve ainsi face à une formule prisée pour l’investissement immobilier collectif SCI, offrant une certaine protection des patrimoines personnels.
Lorsqu’il s’agit de fiscalité achat immobilier SCI, les dépenses liées à la maintenance du bien peuvent être réparties équitablement. Chaque associé sait donc précisément à quoi s’en tenir. Les parts sont divisées selon la participation au capital, ce qui facilite le calcul des bénéfices et la répartition des bénéfices SCI. Par conséquent, la SCI devient un outil de gestion patrimoniale efficace, notamment parce qu’elle sépare nettement les décisions courantes de la sphère personnelle de chaque associé. Par ailleurs, cette structure formelle rassure parfois les banques lors d’un montage financier SCI, car la répartition des responsabilités et des apports s’avère plus transparente.
Pourquoi choisir une SCI pour un Investissement Immobilier ?
Beaucoup optent pour la SCI en raison des avantages SCI pour investissement locatif. D’abord, elle permet à plusieurs investisseurs de mutualiser les fonds et de répartir les risques. Ensuite, elle apporte une certaine stabilité juridique. Par ailleurs, les règles de fonctionnement (assemblées générales, décisions collectives) favorisent souvent la bonne entente et la clarté. En outre, investir par le biais d’une SCI trouve un écho particulier lorsqu’il s’agit de transmission de patrimoine via SCI. La structure permet de transmettre progressivement les parts à ses héritiers et donc de planifier la succession avec moins de friction.
Enfin, la SCI est un moyen de professionnaliser son investissement sans tomber dans le régime d’une société commerciale. Ainsi, si vous visez une rentabilité à long terme, acheter en SCI peut se révéler attractif. Bien sûr, il faut analyser votre situation personnelle, car la flexibilité ne vous dispense pas d’étudier attentivement les frais, les charges et les obligations légales. Dans plusieurs cas, il est recommandé de recourir à un conseil en gestion de patrimoine ou à un expert de la fiscalité immobilière pour vous guider.
Avantages de l’Achat Immobilier en SCI
Optimisation Fiscale et Transmission Patrimoniale
Opter pour l’achat immobilier en SCI permet d’optimiser différents volets : fiscaux, successoraux et financiers. Sur le plan fiscal, vous pouvez choisir d’assujettir la SCI à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur les sociétés (IS). Chaque régime présente des spécificités. Par exemple, sous l’IR, les bénéfices sont répartis et imposés directement au niveau des associés. Ils apparaissent alors sur leur feuille d’impôt personnelle. En outre, cette méthode facilite souvent le passage à la transmission de patrimoine via SCI, car la valeur des parts peut être ajustée au fil des années.
Cependant, si l’on préfère amortir le coût d’acquisition du bien, l’IS peut être plus avantageux. On parle alors d’optimisation fiscale SCI. Néanmoins, il faut retenir que le choix d’un régime fiscal doit être réfléchi avec minutie, car un changement ultérieur peut se révéler complexe. Les droits de succession sont également un paramètre important : transmettre des parts de SCI peut se révéler moins onéreux que transmettre un bien en direct. C’est d’ailleurs l’une des raisons principales qui poussent les familles à considérer ce type de structure pour organiser la répartition des biens.
Gestion de patrimoine en SCI
Par ailleurs, la SCI offre une clarté appréciable sur la gestion du patrimoine en SCI : pour les donations par exemple, la valeur exacte des parts est déterminée. Il est donc plus facile de planifier la transmission et de préserver l’équité entre les membres d’une même famille. D’ailleurs, la fiscalité immobilière associée aux SCI reste, la plupart du temps, plus flexible que celle d’autres formes sociétaires, notamment la SARL ou la SAS, quand il s’agit de gérer le patrimoine collectif.
Dans le cadre d’une Gestion de patrimoine structurée, la SCI demeure un levier reconnu. Par conséquent, investir en SCI attire autant les épargnants cherchant la stabilité que les investisseurs privés en quête de solutions plus élaborées. Il existe même des dispositifs légaux permettant le démembrement de propriété, où l’usufruit et la nue-propriété sont répartis entre différents associés, optimisant ainsi la transmission de patrimoine via SCI sur plusieurs générations. En définitive, l’optimisation fiscale et la perspective successorale comptent parmi les grandes forces de ce montage.
Flexibilité et Souplesse de Gestion
L’un des principaux atouts d’une SCI tient dans sa gestion particulièrement modulable. On peut ainsi créer une SCI à capital variable, permettant l’entrée ou la sortie d’associés sans recourir systématiquement à une modification complexe du capital social. De plus, la rédaction des statuts offre la possibilité de personnaliser les règles : mode de décision, quorum requis ou encore distribution des bénéfices. Cette souplesse de gestion s’avère cruciale pour les investisseurs qui veulent éviter des procédures lourdes ou rigides.
Par ailleurs, la SCI encourage la stabilité. Les associés sont fortement impliqués dans le projet puisque les décisions majeures se prennent en assemblée. Cela renforce la cohésion et permet d’anticiper sereinement chaque étape de la vie de la société. En outre, les charges de gestion se répartissent plus simplement, car chaque associé possède un pourcentage de parts bien défini. Cette transparence rassure les banques lors d’un montage financier SCI, notamment si vous souhaitez souscrire emprunt immobilier en SCI.
Pour l’investissement immobilier collectif SCI, la SCI autorise plusieurs stratégies : acquisition d’un bien pour la mise en location, rénovation en vue d’une revente à plus-value, ou conservation sur le long terme en vue d’une sécurité patrimoniale. Ainsi, chacun trouve un intérêt à collaborer sous une même bannière. Cependant, il reste prudent de consulter un expert pour adapter votre projet à votre situation personnelle. Voyons maintenant les étapes concrètes pour constituer cette entité en France.
Étapes pour Créer une SCI en France
Rédaction et Dépôt des Statuts
La création d’une SCI démarre par la rédaction de statuts clairs et détaillés. Ces statuts doivent inclure diverses informations : dénomination sociale, siège social, montant du capital, objet social et durée de la société. Ils déterminent également les règles de fonctionnement, le rôle du gérant, la fréquence des assemblées générales et la clé de répartition des parts. D’ailleurs, il est conseillé de rédiger des statuts SCI sur mesure, surtout si vous envisagez de créer une SCI familiale.
Ensuite, vous devrez procéder à la publication d’un avis de constitution dans un journal d’annonces légales. Cette démarche officialise la création de la SCI et permet au public d’en être informé. Par la suite, vous êtes tenu de réunir le capital social, qu’il consiste en des apports en numéraire (argent) ou en nature (bien immobilier, terrains). Les apports en nature doivent être évalués, parfois par un commissaire aux apports, afin de fixer leur valeur réelle et éviter tout litige.
Le coût constitution SCI varie selon la complexité des statuts et la nécessité de faire appel à un professionnel du droit ou du chiffre. Néanmoins, pour un projet standard, on peut estimer qu’il faut inclure les frais de publication, d’immatriculation et éventuellement les honoraires d’un notaire ou d’un avocat. Par conséquent, il est préférable de comparer plusieurs devis pour maximiser l’efficacité de votre investissement. D’ailleurs, NEOFA peut vous orienter vers un conseil en immobilier et vous accompagner dans ces différentes démarches.
Immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés
Après la rédaction et le dépôt des statuts, vous devez immatriculer votre SCI auprès du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). C’est une étape essentielle pour donner à votre société la personnalité juridique. Concrètement, vous devez transmettre un dossier complet (statuts, justificatif de siège social, attestation de dépôt des fonds, etc.) au greffe du tribunal de commerce compétent. Vous obtiendrez alors un extrait K-Bis, qui se révèle indispensable pour prouver l’existence légale de votre SCI.
Cette démarches administratives création SCI peut s’effectuer par voie électronique, ce qui simplifie la procédure. Toutefois, il faut s’assurer de la conformité de chaque document pour éviter tout refus ou retard. Une fois votre SCI officiellement reconnue, vous êtes libre d’acheter votre bien immobilier ou de procéder à l’apport d’un bien dont vous êtes déjà propriétaire. En effet, certains investisseurs préfèrent créer une SCI d’abord, puis y transférer un bien immobilier existant.
Par ailleurs, n’oubliez pas de penser à la gestion quotidienne une fois la société constituée. Tenez un registre des décisions collectives et conservez tous les documents importants. En outre, prévoyez des rendez-vous réguliers avec un expert-comptable, si nécessaire, pour assurer le suivi financier. La finalité : conforter la solidité de votre SCI et garantir le respect des obligations légales.
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Considérations Juridiques et Administratives
Responsabilité des Associés
La responsabilité des associés en SCI demeure un sujet sensible. Par principe, les associés sont responsables des dettes de la société à hauteur de leur pourcentage de participation dans le capital. Cela signifie que si la SCI rencontre des difficultés financières, chaque associé pourrait être amené à contribuer proportionnellement à ses parts. Contrairement à une société commerciale, il n’y a pas de plafond de responsabilité dans une SCI, ce qui fait réfléchir de nombreux investisseurs soucieux de protéger leur patrimoine personnel.
La SCI à capital variable
Cependant, la SCI à capital variable nuance parfois cette responsabilité, selon les conditions inscrites dans les statuts. De plus, certaines précautions peuvent être prises pour éviter toute confusion entre le patrimoine de la SCI et le patrimoine personnel de chaque associé. L’utilisation d’un compte bancaire dédié aux opérations de la SCI, par exemple, est cruciale. Cette séparation formelle contribue à prouver la bonne gestion de l’entité, surtout en cas de litige.
En outre, l’arrivée d’un associé non résident SCI soulève parfois d’autres questions d’ordre juridique ou fiscal. Il faut alors vérifier la convention fiscale entre la France et le pays de résidence. D’ailleurs, dans certains cas, un non-résident peut devoir remplir des obligations spécifiques, notamment la désignation d’un représentant fiscal. Tout cela souligne l’importance de conseils professionnels, car la SCI, aussi flexible soit-elle, exige un minimum d’expertise pour être administrée correctement.
De plus, au sein d’une Société Civile Immobilière, le gérant ne jouit pas des mêmes protections qu’un dirigeant de société commerciale. Ainsi, il peut être poursuivi sur son patrimoine personnel en cas de faute de gestion grave. Néanmoins, ce risque reste marginal si la gestion est saine et transparente. Certaines assurances professionnelles peuvent également couvrir le gérant contre les conséquences d’une erreur involontaire. Ainsi, avec une bonne organisation et des statuts bien rédigés, les associés bénéficient d’une structure efficace et sécurisée, qui demeure un levier solide pour la gestion du patrimoine.
Obligations Comptables et Gestion Administrative
Même si la SCI n’a pas d’obligation de comptabilité commerciale au sens strict, elle doit tout de même tenir un minimum de registres et de justificatifs. Les associés doivent pouvoir apporter la preuve de toutes les opérations passées : loyers perçus, dépenses d’entretien, remboursement d’emprunts, etc. Il est fortement recommandé de tenir un livre des assemblées générales pour enregistrer les décisions majeures. En effet, la gestion administrative ne se limite pas à la constitution d’un dossier de création.
Ensuite, il faut se conformer aux obligations fiscales. Une SCI soumise à l’impôt sur les sociétés devra établir un bilan et un compte de résultat chaque année. Cela implique souvent la collaboration avec un expert-comptable. D’ailleurs, la fiscalité achat immobilier SCI peut rapidement devenir complexe si vous multipliez les acquisitions. Ainsi, assurer une tenue de comptabilité rigoureuse sécurise votre projet. Par ailleurs, en cas de contrôle fiscal, l’administration vérifie généralement la sincérité des déclarations, ainsi que la nature exacte des revenus et charges.
De plus, n’oubliez pas les obligations liées aux assemblées générales annuelles. Vous devez approuver les comptes de la SCI et décider de la répartition des bénéfices ou du report à nouveau. Cette étape officielle garantit la cohésion entre associés et limite les risques de conflit. Une bonne organisation reflète par conséquent la solidité et la fiabilité de votre société, deux facteurs essentiels pour qu’un projet immobilier se déroule harmonieusement.
Processus d’Acquisition d’un Bien Immobilier par une SCI
Étapes Clés pour l’Achat Immobilier
L’acquisition d’un bien immobilier par une SCI suit globalement les mêmes étapes qu’un achat individuel. D’abord, vous prospectez et identifiez le bien qui correspond à votre stratégie patrimoniale. Ensuite, vous vérifiez la faisabilité financière en évaluant la capacité d’endettement de la SCI. Il est pertinent de simuler emprunt avec SCI pour mesurer l’impact sur le budget global. Une fois le financement validé, vous signez un compromis ou une promesse de vente.
La différence réside surtout dans la paperasse et la nécessité de justifier la capacité d’emprunt de la SCI auprès des banques. Les établissements financiers étudient alors les statuts, les bilans (si la SCI existe déjà), ainsi que la situation personnelle de chaque associé. C’est là que la responsabilité des associés en SCI entre en jeu : en cas de défaillance, la banque sait qu’elle peut se retourner vers les différents co-emprunteurs pour honorer les échéances. En outre, si vous disposez déjà des fonds nécessaires, vous pouvez réaliser un apport en compte courant d’associé ou augmenter le capital. Cela constitue souvent la meilleure solution pour limiter le recours au crédit.
Étapes final et diversification
La signature chez le notaire marque l’étape finale. Le notaire vérifie l’identité de la société, ses pouvoirs et la régularité des décisions internes (assemblée générale autorisant l’acquisition). Une fois l’acte passé, la SCI devient propriétaire. Il existe alors différentes options, comme la mise en location, l’occupation par un associé ou la rénovation. Dans tous les cas, ces choix doivent être validés par les organes de décision prévus dans vos statuts.
Notez que l’investissement locatif en SCI peut se révéler particulièrement judicieux, surtout dans une optique de diversification. Vous pouvez mutualiser vos efforts pour acheter un appartement dans une grande agglomération ou un immeuble de rapport. En contrepartie, vous devez également anticiper la cession des parts en cas de départ d’un associé. Le fait de prévenir dans les statuts les conditions de sortie (ou d’entrée) renforce la stabilité de la SCI et évite les conflits ultérieurs. Enfin, anticiper la revente du bien en y intégrant des clauses spécifiques peut se montrer salvateur si tous les associés décident de liquider l’investissement pour dégager une plus-value.
Solutions de Financement Disponibles
Plusieurs options de financement existent pour l’acquisition en SCI. La première consiste à souscrire emprunt immobilier en SCI, ce qui implique la présentation d’un dossier solide à la banque. Chaque associé peut se porter caution si nécessaire. Les taux appliqués, au même titre que les garanties requises, varient selon la solidité financière de la SCI et la politique de risque de l’établissement prêteur.
Ensuite, il est possible de compter sur les apports en numéraire et en nature. Certains associés peuvent injecter des fonds personnels. D’autres, propriétaires d’un terrain ou d’un bien, peuvent l’apporter en nature à la SCI. Cette technique facilite grandement la constitution d’actifs sans mobiliser d’importants capitaux. Par ailleurs, le recours à l’épargne personnelle ou à des contrats d’assurance-vie est une stratégie envisageable pour renforcer les liquidités de la SCI.
Enfin, on ne doit pas oublier que, dans certaines situations, il est possible d’avoir recours à des aides publiques ou à des dispositifs d’incitation fiscale. Les lois de défiscalisation type Pinel ou Malraux, bien qu’elles concernent souvent l’individu, peuvent s’appliquer sous réserve d’éligibilité de la SCI à l’IR. Par conséquent, l’optimisation fiscale SCI requiert parfois une lecture minutieuse des textes et un conseil spécialisé. L’objectif demeure toujours le même : maximiser la rentabilité et la sécurité tout en s’assurant que toutes les formalités légales soient remplies.
Comparaison avec d’Autres Formes d’Investissement Immobilier
Avantages et Limitations par Rapport à l’Achat en Nom Propre
Lorsque vous hésitez entre acheter un bien en nom propre ou via une SCI, il est vital d’examiner les différences sur le plan fiscal, administratif et patrimonial. En nom propre, les démarches semblent plus simples. Vous gérez votre bien sans assemblées ni statuts, mais vous supportez seul la charge financière et les risques. En revanche, la SCI responsabilise plusieurs associés. Vous partagez les frais, mais les décisions se prennent collectivement.
Pour la fiscalité immobilière, un achat en nom propre relève généralement de l’impôt sur le revenu, sauf si vous créez une entreprise individuelle pour gérer vos locations. Les frais de succession sur un bien possédé en direct peuvent également être plus élevés que sur des parts de SCI, selon les situations. En conséquence, il faut bien comparer l’impact du passage par une structure collective si votre objectif inclut la transmission de patrimoine via SCI.
La SCI peut alors apparaître comme la solution privilégiée pour prévenir les conflits d’indivision. Pourtant, elle apporte une certaine lourdeur administrative à ne pas négliger : statuts, assemblées générales, tenue d’une comptabilité (au minimum de trésorerie), etc. L’associé non résident SCI devra respectivement se conformer aux règles fiscales de son pays et de la France. Toutefois, si vous souhaitez limiter la concentration des risques, mutualiser les coûts et sécuriser la succession, la SCI a de solides arguments.
Alternative : La SARL de Famille
La SARL de famille constitue une autre option, souvent comparée à la SCI. Elle se destine en priorité aux familles souhaitant exercer une activité commerciale ou artisanale. Toutefois, vous pouvez l’utiliser aussi pour détenir et gérer un bien immobilier. Contrairement à la SCI, la SARL de famille offre une responsabilité limitée au capital de la société pour tous les associés. C’est un avantage non négligeable. Mais cette forme implique parfois plus de contraintes administratives, bien qu’elle permette également l’option pour l’impôt sur le revenu.
La question se pose alors : pourquoi préférer une SARL de famille à une SCI ? Dans l’immense majorité des cas, la différences SCI et SARL foncière se joue au niveau du régime juridique et de la vocation commerciale. La SARL de famille s’oriente plutôt vers une activité (location meublée, par exemple) offrant des revenus commerciaux. Quant à la SCI, elle reste cantonnée à la gestion civile d’un patrimoine immobilier. Or, si votre stratégie consiste à louer un immeuble meublé ou exploiter des locaux commerciaux, la SCI classique peut ne pas convenir. Vous choisiriez alors la SARL de famille pour bénéficier d’un cadre légal plus en phase avec une activité commerciale.
En conclusion, la SARL de famille présente une alternative intéressante pour les familles qui souhaitent cumuler un certain anonymat, une responsabilité limitée et la possibilité d’opter pour l’IR. Toutefois, elle n’est pas forcément plus simple que la SCI. Chaque situation est unique, et il est sage de consulter un conseiller pour arbitrer le choix de la structure la mieux adaptée à votre projet.
Études de Cas Pratiques
Exemples Concrets de Réussite en Investissement via une SCI
Première histoire : Julien et sa sœur Anne ont décidé de créer une SCI familiale pour acquérir un immeuble de cinq appartements à Lyon. Grâce à la mutualisation de leurs apports, ils ont pu souscrire un emprunt à taux compétitif. Après quelques travaux de rénovation, chaque appartement a été loué rapidement. Résultat : ils perçoivent des revenus locatifs réguliers. De plus, ils bénéficient d’un excellent levier pour la transmission de patrimoine via SCI. Au moment où ils souhaiteront céder leurs parts, ils pourront le faire progressivement et de façon encadrée.
Deuxième exemple : Pierre, couple marié avec enfants, souhaitait optimiser la **transmission** de sa maison de campagne tout en maintenant la flexibilité d’y accueillir différentes générations. La SCI leur a permis d’acquérir le bien puis de transférer progressivement des parts à leurs enfants. Aujourd’hui, chacun occupe la maison à des périodes différentes. Les frais d’entretien sont répartis proportionnellement, et la responsabilité des associés en SCI demeure clairement balisée. Ils ont même prévu une clause statutaire pour gérer l’héritage, évitant ainsi une indivision conflictuelle.
Troisième cas : un groupe d’amis souhaitait tester l’investissement immobilier collectif SCI dans la perspective de développer une activité de location saisonnière en bord de mer. Chacun a investi la même somme, et ils ont rédigé des statuts SCI sur mesure. Les recettes sont versées sur le compte de la SCI, et les bénéfices sont distribués une fois les charges honorées. Cette approche collaborative leur a permis de se lancer dans l’immobilier sans prendre trop de risques individuels. Ils se sentent désormais plus confiants pour agrandir leur parc locatif grâce aux perspectives de plus-value à moyen terme.
Conclusions et Recommandations
Résumé des Points Clés
En somme, acheter en SCI peut s’avérer une stratégie de gestion patrimoniale redoutablement efficace. La Société Civile Immobilière offre une souplesse notable dans la gestion des biens. Vous pouvez ainsi mutualiser vos apports, organiser la transmission familiale et optimiser les retombées fiscales. Toutefois, la SCI implique des obligations administratives et comptables qu’il ne faut pas sous-évaluer. Les statuts, la tenue des assemblées générales et la rigueur dans la comptabilité garantissent une bonne cohésion entre associés.
La fiscalité achat immobilier SCI revêt une importance capitale : vous devez choisir entre IR et IS en fonction de votre projet. La responsabilité des associés, leur répartition des parts sociales et le montage financier sont autant d’éléments à anticiper soigneusement. Par ailleurs, faire appel à des professionnels compétents (notaires, avocats, conseillers en gestion de patrimoine, experts-comptables) se révèle souvent judicieux. Ainsi, vous mettiez toutes les chances de réussite de votre côté.
En définitive, la SCI n’est pas la seule forme juridique possible. Vous pouvez comparer son fonctionnement avec d’autres types de sociétés comme la SARL de famille. L’essentiel réside dans l’analyse fine de vos besoins. Souvent, la SCI demeure néanmoins le choix privilégié pour regrouper des fonds, organiser la succession et conférer une stabilité à long terme.
Importance de la Consultation d’un Expert en Gestion de Patrimoine
Se lancer dans la constitution d’une SCI sans accompagnement peut être périlleux. Les pièges administratifs et fiscaux guettent, surtout si vous n’êtes pas familier avec la fiscalité immobilière. Faire appel à un expert en gestion de patrimoine ou consulter NEOFA pour être orienté vers des conseillers qualifiés est donc fortement recommandé. Vous pourrez alors valider l’adéquation de la SCI à votre situation et sécuriser votre investissement.
Pourquoi faire appel à un expert ?
D’ailleurs, un bon expert vous aidera à structurer votre projet dès le début. Il pourra vous conseiller sur le montage financier et vous accompagner pour obtenir un prêt bancaire adapté. Il vous expliquera aussi comment intégrer la SCI dans un plan patrimonial global. Cette démarche vous donne une vision claire sur la croissance future de votre patrimoine, les perspectives de rentabilité et la transmission à vos héritiers. Par conséquent, un soutien professionnel vous fait gagner du temps, de l’argent et de la sérénité.
En définitive, l’achat en SCI ouvre de vastes possibilités pour construire et transmettre un patrimoine immobilier solide. Vous l’aurez compris, l’information et la préparation sont les clés du succès.
FAQ : Vos questions les plus fréquentes sur comment acheter en SCI
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