Bombardements à Kiev, Iran et inflation climatique : faut-il revoir votre stratégie d’investissement le 21 juillet 2025 ?
France, 21 juillet 2025 – À la une ce matin, l’intensification des bombardements russes sur Kiev, la relance des discussions nucléaires avec l’Iran et les tensions inflationnistes liées au réchauffement climatique continuent de peser sur le moral des investisseurs. Tour d’horizon des faits marquants de ces dernières 24 heures et perspectives macroéconomiques avant l’ouverture des marchés.
Synthèse de l’actualité financière du 21 juillet 2025
Point économique
Une étude couvrant la période 2022-2024 documente quinze pics d’inflation directement liés aux aléas climatiques : sécheresses extrêmes, vagues de chaleur et précipitations intenses perturbent les récoltes d’huile d’olive, de cacao, de fruits et légumes. Cette pression sur les matières premières agricoles se traduit par une hausse durable des prix alimentaires, qui pèse sur les marges des entreprises de l’agroalimentaire et sur le pouvoir d’achat des ménages. Les économistes alertent : sans transition accélérée vers la neutralité carbone, l’inflation de base pourrait se stabiliser à un niveau supérieur à 2 % en 2026, poussant les banques centrales à réévaluer leurs trajectoires de taux.
Géopolitique
Les bombardements russes de la nuit dernière ont visé plusieurs quartiers de Kiev, tuant une personne et en blessant deux autres. Drones et missiles ont incendiarisé une école maternelle, un supermarché et plusieurs immeubles résidentiels, tandis que la station de métro Lukianivka a vu ses vitres soufflées. Le maire Vitali Klitschko a une nouvelle fois appelé la population à se mettre à l’abri. Parallèlement, l’Iran a accepté de reprendre les pourparlers nucléaires à Istanbul avec la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, alors même que les Européens menacent de réactiver le mécanisme de sanctions « snapback ». Moscou, quant à lui, maintient un dialogue ouvert avec Téhéran, rééquilibrant ainsi les lignes diplomatiques en pleine recomposition.
Bourse mondiale
Les futures sur les principaux indices européens et américains témoignent ce matin d’une légère nervosité : les contrats à terme du S&P 500 cèdent environ 0,3 % avant l’ouverture de Wall Street, sous l’effet combiné des incertitudes géopolitiques et d’un renchérissement des matières premières alimentaires. À Tokyo, le Nikkei affiche un repli similaire, les investisseurs scrutant les prochaines décisions de la Banque du Japon en matière de politique monétaire. Les matières premières agricoles, plombées par les craintes de récoltes anémique, restent à des sommets inédits, incitant à la prudence dans les secteurs exposés aux fluctuations des commodités.
Bourse française
À Paris, les futures sur le CAC 40 perdent 0,4 % avant l’ouverture, la perspective d’une inflation alimentaire élevée érodant les anticipations de consommation. Les valeurs du secteur de l’agroalimentaire et celles liées à l’énergie renouvelable sont particulièrement sensibles à ces évolutions climatiques et réglementaires. Les bancaires, pour leur part, restaient stables, tandis que les titres défensifs — grande distribution et santé — attirent un intérêt accru des gérants à la veille d’une séance attendue comme volatile.
Investir 100 000 euros : optimiser sa stratégie
Placer 100 000 euros requiert une allocation diversifiée entre actions, obligations, immobilier et produits défensifs. En vue d’un horizon de placement de moyen à long terme, il est conseillé de répartir votre capital de la façon suivante : 40 % en actions (France et marchés émergents), 30 % en obligations d’État et d’entreprises, 20 % en SCPI ou autres véhicules immobiliers et 10 % en actifs refuges (or, liquidités). Pour affiner votre répartition en fonction de votre profil, découvrez le service dédié quel placement pour 100 000 euros proposé par Neofa. Attention, cette diversification n’est pas un conseil, il faut analyser votre situation et votre profil financier avec un expert afin de prendre les bonnes décisions.
Sélectionner le meilleur courtier en placement financier
Le choix d’un intermédiaire de confiance est déterminant pour sécuriser vos investissements et bénéficier d’une expertise personnalisée. Un bon courtier en placement financier doit offrir une grille tarifaire transparente, un accès à une large gamme de produits (actions, obligations, fonds, OPCVM) et un accompagnement régulier via des reporting détaillés. Neofa facilite la mise en relation avec les meilleurs cabinets de conseil, adaptés à votre profil et à vos objectifs.
Publié le 21 juillet 2025, par :