Actualité financière : bilan hebdomadaire au 19 mai 2025

L’actualité financière de la semaine écoulée (du 13 au 19 mai 2025) a été marquée par un net rebond des marchés boursiers mondiaux. Les principaux indices, des deux côtés de l’Atlantique, ont enregistré de fortes hausses, tandis que le contexte macroéconomique montre des signes d’apaisement sur le front de l’inflation. Revenons sur les faits marquants de la semaine, le contexte économique global, ainsi que les implications pour les épargnants en quête des meilleures opportunités d’investissement.

Contexte macroéconomique global : inflation en baisse et banques centrales vigilantes

Sur le plan macroéconomique, les nouvelles sont encourageantes.
Aux États-Unis, l’inflation poursuit sa décélération : l’indice des prix à la consommation d’avril est ressorti en dessous des attentes, avec une hausse annuelle tombée à 2,3 %, son plus bas niveau depuis 2021 (source bloomberg). Ce ralentissement de l’inflation soulage la Réserve fédérale, qui maintient pour l’instant ses taux directeurs et pourrait adopter une approche “wait-and-see” dans les mois à venir.
Du côté de la zone euro, la tendance est similaire : l’inflation se rapproche progressivement de la cible de 2 %, permettant à la Banque centrale européenne (BCE) d’envisager une fin prochaine de son cycle d’assouplissement monétaire. En effet, la BCE a déjà amorcé des baisses de taux depuis l’an dernier, et les marchés anticipent encore une ou deux réductions d’ici la fin de l’année, ce qui pourrait amener le taux de dépôt vers 1,75 % (source reuters). Autrement dit, les taux d’intérêt à long terme ont vraisemblablement atteint un pic et commencent à refluer, reflétant l’apaisement des pressions inflationnistes.

Malgré ces évolutions favorables, certaines incertitudes persistent. Aux États-Unis, nous avons eu l’annonce « CHOC », l’agence Moody’s a surpris en dégradant la note de crédit de l’Amérique, évoquant l’envolée de la dette publique et un projet massif de baisses d’impôts susceptible d’alourdir encore le déficit. Cette nouvelle a brièvement fait remonter les rendements obligataires américains à des niveaux inédits depuis 18 mois vers 5%. Par ailleurs, sur le plan géopolitique, la première session de négociations entre la Russie et l’Ukraine depuis plus de deux ans s’est achevée sans avancée notable, maintenant une épée de Damoclès sur le climat économique mondial.

Opportunités d’investissement : quel est le meilleur placement bancaire ?

Après une période de taux ultra-bas, le nouvel environnement de taux d’intérêt plus élevés – puis stabilisés – redonne de l’attrait aux placements bancaires traditionnels. Pour les épargnants français, la question « quel est le meilleur placement bancaire » se pose plus que jamais. Les solutions d’épargne réglementée offrent aujourd’hui des rendements non négligeables, bien qu’en légère baisse récente. Par exemple, le célèbre Livret A, placement préféré des Français, a vu son taux passer de 3 % à 2,4 % au 1er février 2025 (source: neofa.com), conséquence directe du ralentissement de l’inflation. De même, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) aligne ce taux de 2,4 %, et le Livret d’épargne populaire (LEP) destiné aux foyers modestes sert désormais 3,5 %. Ces taux, bien que modestes en apparence, restent historiquement élevés comparés à la décennie passée et présentent l’avantage d’être nets d’impôts (pour les livrets réglementés), sans risque en capital et parfaitement liquides.

Outre les livrets, les banques proposent également des dépôts à terme et comptes sur livret fiscalisés promotionnels qui peuvent offrir des taux d’appel autour de 2 à 4 % sur des durées courtes. L’assurance-vie en euros bénéficie elle aussi de la remontée des taux obligataires : bon nombre de fonds en euros ont affiché des rendements proches de 2,5 % à 3 % sur 2024, en nette amélioration par rapport aux années précédentes. Certes, ces placements sans risque ne battent pas encore franchement l’inflation actuelle, mais ils permettent de sécuriser une partie de l’épargne tout en profitant de la hausse des taux. Le maître-mot pour l’épargnant est de comparer et diversifier : déterminer quel est le meilleur placement bancaire dépendra de votre horizon de placement, de votre fiscalité et de vos objectifs (précaution, rendement, disponibilité des fonds, etc.). N’hésitez pas à consulter des comparatifs et à faire jouer la concurrence entre établissements pour trouver l’offre la plus adaptée à votre profil. Vous pouvez également faire appel à un conseiller Neofa afin d’optimiser votre épargne, c’est simple et rapide.

Stratégie patrimoniale : quel placement pour 100 000 euros ?

La forte reprise des marchés actions cette semaine offre des perspectives intéressantes, mais elle invite aussi à la prudence pour qui dispose d’une somme conséquente à investir. Face à la question « quel placement pour 100 000 euros », la réponse passe par une stratégie patrimoniale équilibrée. Compte tenu des dynamiques actuelles, il est recommandé de diversifier cet investissement sur plusieurs classes d’actifs afin de profiter de la tendance haussière tout en limitant les risques.

Il peut être judicieux d’exposer une partie de son capital à cette dynamique via des placements en actions diversifiés (par exemple à travers des fonds indiciels ou des ETF couvrant les marchés américain, européen et émergents). Toutefois, après une envolée aussi rapide, des corrections de court terme sont possibles. Il convient donc d’investir progressivement (par paliers) ou de privilégier des fonds gérés activement capables d’ajuster le tir en cas de regain de volatilité.

Une autre portion du capital pourra être orientée vers des placements à revenu fixe. Les obligations redeviennent attrayantes avec la remontée des taux : les emprunts d’État français à 10 ans offrent un rendement voisin de 3 %, et les obligations d’entreprises bien notées peuvent rapporter davantage. Intégrer des fonds obligataires ou des obligations individuelles à son allocation permet de sécuriser des revenus fixes tout en équilibrant la volatilité des actions. De plus, si les taux amorcent une baisse dans les trimestres à venir, la valorisation de ces obligations pourrait s’apprécier (leurs taux plus élevés devenant prisés sur le marché secondaire).

Enfin, il est recommandé de garder environ 20 % de l’enveloppe en épargne de précaution et placements liquides. Cela inclut les livrets bancaires (Livret A, LDDS, etc.) ou les fonds euros sécurisés de l’assurance-vie, qui permettront de faire face aux imprévus et de saisir d’éventuelles opportunités d’investissement à l’avenir. Pour un capital de 100 000 €, cette poche de sécurité – soit environ 20 000 € – assure la tranquillité d’esprit et évite de devoir revendre des investissements à un mauvais moment en cas de besoin urgent de liquidités.

En résumé, le meilleur placement pour 100 000 euros n’est pas unique : c’est la combinaison réfléchie de plusieurs placements complémentaires et surtout, on le répete et répètera, une diversification poussée afin de réduire les risques.

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Publié le 19 mai 2025, par :

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