Nouveautés fiscales 2025 : ce qui change pour les particuliers

La campagne 2025 de déclaration des revenus est lancée, et de nombreux particuliers utilisent un simulateur impots 2025 de Neofa pour anticiper le montant de leur impôt. Il faut dire que l’année 2025 apporte son lot de changements en France : nouveaux barèmes d’imposition, ajustements de crédits d’impôt, évolution du prélèvement à la source, etc. Dans cet article, nous faisons le point sur les principales nouveautés fiscales de 2025 pour les particuliers, avant de donner quelques conseils pour optimiser sa fiscalité et découvrir comment réduire ses impôts de façon simple et légale.

Principales nouveautés de la déclaration de revenus 2025

La déclaration des revenus 2024 (à effectuer au printemps 2025) comporte plusieurs changements notables pour les contribuables :

– Barème de l’impôt revalorisé: Pour tenir compte de l’inflation, les tranches du barème de l’impôt sur le revenu 2025 sont relevées de +1,8%. Concrètement, un contribuable reste non imposable jusqu’à 11 497 € de revenu net imposable (contre 11 294 € l’année précédente), et les limites des tranches suivantes augmentent proportionnellement (la tranche à 11% débute juste au-delà de 11 497 €, etc.). Cela évite à des foyers ayant eu des hausses de salaire de basculer dans une tranche d’impôt plus élevée uniquement à cause de l’inflation.

Nouveaux dons éligibles aux réductions d’impôt: Les dons aux associations qui aident les victimes de violences conjugales ouvrent désormais droit à une réduction d’impôt de 75% (dans la limite de 1 000 € de don, et 66% au-delà). De même, les dons en faveur de l’aide aux victimes du cyclone Chido à Mayotte bénéficient exceptionnellement de 75% de réduction jusqu’à 2 000 € de dons
(puis 66% au-delà). Ces mesures viennent élargir les dispositifs existants afin d’encourager la générosité des particuliers envers ces causes spécifiques.

Prélèvement à la source individualisé par défaut : À compter de septembre 2025, les couples mariés ou pacsés se verront appliquer par défaut le taux de prélèvement à la source individualisé plutôt qu’un taux commun unique. Cette mesure présentée comme une « justice fiscale et sociale ». En pratique, chaque conjoint aura un taux de retenue correspondant à ses propres revenus (le conjoint aux revenus plus faibles étant moins prélevé chaque mois, et inversement), sans changer le montant total d’impôt du couple. Il restera néanmoins possible d’opter pour le taux commun si le foyer le souhaite (case à cocher dans l’espace particulier en ligne).

Crédit d’impôt pour borne de recharge renforcé: Le crédit d’impôt accordé aux particuliers faisant installer une borne de recharge pour véhicule électrique est prolongé en 2024 et voit son plafond de dépense éligible passer de 300 à 500 €. Toutefois, le dispositif est recentré sur les équipements les plus performants : seules les bornes de recharge “pilotables” (permettant de moduler la puissance ou de programmer la recharge) sont désormais prises en compte pour les installations payées à partir du 1ᵉʳ janvier 2024.

Crédit d’impôt « autonomie » recentré: Le crédit d’impôt pour l’adaptation du logement à la perte d’autonomie (installation d’équipements pour les personnes âgées ou en situation de handicap) est maintenu en 2024, mais ses conditions changent. Il est désormais réservé aux contribuables qui ne peuvent pas bénéficier de MaPrimeAdapt’ (la nouvelle aide financière versée aux seniors modestes pour ces travaux). Autrement dit, si vous remplissez les critères de MaPrimeAdapt’ et obtenez cette subvention, vous ne pourrez plus cumuler avec le crédit d’impôt. En revanche, ceux qui ne sont pas éligibles à l’aide pourront déclarer leurs dépenses d’aménagement de 2024 pour bénéficier du crédit d’impôt autonomie dans les conditions habituelles.

Contribution sur les très hauts revenus: Une nouvelle contribution différentielle sur les hauts revenus (CDHR) a été instaurée par la loi de finances pour 2025, ciblant les contribuables les plus aisés. Concrètement, un taux d’imposition minimal de 20% est désormais appliqué aux foyers dont le revenu fiscal de référence 2024 dépasse 250 000 € pour une personne seule, ou 500 000 € pour un couple. Si, du fait des mécanismes du barème progressif et des niches fiscales, leur imposition effective était inférieure à 20%, ces contribuables paieront la différence via cette contribution additionnelle. Les foyers concernés devront verser en décembre 2025 un acompte représentant 95% du montant estimé de cette contribution, sur la base des revenus de janvier à novembre

Comment réduire ses impôts

Comment réduire ses impôts en 2025 en tant que particulier ? Voici quelques conseils simples pour optimiser votre fiscalité et diminuer légalement le montant de votre impôt :
Profitez du crédit d’impôt pour emploi à domicile : Employer un salarié à domicile (femme de ménage, garde d’enfant, aide aux personnes dépendantes, jardinage, etc.) ouvre droit à un avantage fiscal important. En effet, vous bénéficiez d’un crédit d’impôt égal à 50% des dépenses engagées, dans la limite d’un plafond annuel (plafond de 12 000 € de dépenses la plupart du temps, soit jusqu’à 6 000 € de réduction)
impots.gouv.fr
. Par exemple, si vous payez 2 000 € de services à la personne sur l’année, vous aurez 1 000 € d’impôt en moins. Ce dispositif « service à la personne » est cumulable avec le prélèvement à la source (l’avantage est restitué une fois l’an via la déclaration) et bénéficie à tous les foyers fiscaux, actifs ou retraités.
Optez pour les frais réels si c’est avantageux : Si vous êtes salarié avec des frais professionnels importants non remboursés (frais de transport, d’essence, de péage, de restauration hors domicile, etc.), envisagez l’option des frais réels. Au lieu de l’abattement forfaitaire automatique de 10% sur vos salaires, vous pouvez déduire le montant exact de vos frais professionnels engagés sur l’année
neofa.com
. Cela nécessite de conserver les justificatifs, mais si vos frais dépassent le forfait standard (équivalent à 10% du salaire, plafonné à environ 14 500 €), vous réduirez d’autant votre revenu imposable. Par exemple, un salarié ayant 5 000 € de frais de déplacement peut les déduire intégralement plutôt que d’accepter l’abattement forfaitaire, ce qui fait baisser son impôt. Cette option des frais réels est particulièrement intéressante pour ceux qui habitent loin de leur lieu de travail ou engagent des dépenses professionnelles élevées.
Épargnez dans un Plan d’épargne retraite (PER) : Souscrire un PER peut vous aider à diminuer votre impôt tout en préparant l’avenir. Les sommes versées sur un Plan d’Épargne Retraite sont déductibles de votre revenu imposable (dans la limite d’un plafond annuel, calculé en pourcentage de vos revenus). Concrètement, chaque euro investi sur votre PER vient en déduction de vos revenus à déclarer, ce qui peut vous faire économiser jusqu’à 30% ou 41% de cet euro en impôt selon votre tranche marginale. Par exemple, un versement de 3 000 € sur un PER peut réduire votre impôt de près de 900 € si vous êtes dans la tranche à 30%. Ces sommes resteront disponibles à la retraite (ou de façon anticipée pour certains projets comme l’achat de la résidence principale), où elles seront alors imposées à la sortie selon les règles en vigueur. Le PER constitue donc une solution de défiscalisation sans investissement risqué, tout en construisant une épargne retraite.

En résumé, comment réduire ses impôts sans investir ? Il est tout à fait possible d’alléger son impôt sans engager de gros investissements financiers ou immobiliers. Des solutions simples comme faire des dons, employer une aide à domicile ou opter pour les dispositifs fiscaux adaptés à sa situation permettent de réduire ses impôts sans investir dans des produits complexes. En profitant pleinement des crédits et déductions existants et en déclarant correctement vos charges déductibles, vous optimisez votre fiscalité de particulier de manière légale et efficace.

Optimisez vos impôts dès aujourd’hui !

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Publié le 1 mai 2025, par :