A quel moment changer de conseiller financier ?

Personne n’est marié avec son conseiller patrimonial. Par moment, il est sain de se demander si on est vraiment satisfait de ses services. Si la réponse est “Non” : on vous dit comment en changer.
Voyons dĂ©jĂ  les principaux cas de figure pour lesquels vous devriez envisager de changer de conseiller financier…

Publié le 6 décembre 2022, par :

La confiance n’est plus au top

Vous commencez à douter des compétences et du sérieux de votre conseiller financier. Vous réalisez qu’il s’est trompé plusieurs fois sur votre dossier, qu’il vous a transmis de mauvaises informations, qu’il n’a pas fait certaines démarches en temps et en heure, ou qu’il vous a “vendu” un produit de placement inadapté à votre cas.

La communication entre vous ne fonctionne pas, ou plus

Votre conseiller vous oublie. Il n’est plus autant aux petits soins ou n’est plus aussi réactif qu’avant. Par ailleurs, il ne semble pas toujours écouter correctement vos demandes ou comprendre ce que vous attendez de lui. Vous même de votre côté ne comprenez pas ce qu’il vous dit ou vous propose.

Les résultats obtenus sont décevants

Votre conseiller financier vous a promis la lune avec ce placement “magique” : rentabilitĂ© Ă©levĂ©e, Ă©conomie d’impĂ´ts, peu de risques. Et puis Ă  l’arrivĂ©e : une rentabilitĂ© faible ou nulle, ou pire, la valeur de votre investissement qui s’effondre et le fisc qui vous demande des comptes. Pourtant sur le papier tout semblait si parfait.

Sa rémunération est opaque

Votre conseiller est génial car avec lui tout est toujours gratuit. Vous ne payez jamais rien ou si peu. Vous finissez quand même par lui poser la question de sa rémunération et là silence gêné, explications brumeuses ou réponses évasives. Quand c’est flou, il y a un loup ! Combien a-t-il déjà mangé sur votre dos ?

Vous souhaitez préparer au mieux un changement important dans votre vie mais votre conseiller n’a pas l’expertise nécessaire :

  • Vous voulez acheter un bien immobilier : rĂ©sidence principale, dĂ©fiscalisation…

Beaucoup de conseillers financiers ne sont pas Ă  l’aise avec l’immobilier. Le mieux est alors de s’adresser Ă  un Conseiller en Gestion de Patrimoine (CGP/CGPI) qui maĂ®trise bien cette question. Nombreux sont ceux en mesure de vous dĂ©goter, en sus, un financement aux petits oignons.

  • Vous prĂ©voyez de vous marier et ne savez pas quel contrat de mariage est le plus adaptĂ© Ă  votre situation

Là encore rares sont les conseillers financiers à même de vous éclairer sur ce genre de question. Un conseiller patrimonial type CGP/CGPI avec la Compétence Juridique Appropriée (CJA) et/ou un notaire seront bien plus adaptés pour vous accompagner.

  • Vous crĂ©ez votre entreprise ou vous lancez en libĂ©ral

L’expert-comptable sera votre interlocuteur privilégié. N’oubliez pas cependant qu’un CGP ou CGPI peut vous accompagner dans l’optimisation de votre patrimoine professionnel, vous proposer des solutions d’épargne-retraite et de prévoyance pour vous et vos salariés, et même des assurances pour votre entreprise.

  • Vous souhaitez prĂ©parer votre retraite

Un parcours de carrière compliqué ? Adressez-vous à un “Conseiller Spécialiste Retraite”, lequel vous aidera à en estimer le montant futur. Si vous souhaitez épargner pour toucher un capital ou des revenus complémentaires, le CGP/CGPI est la personne qu’il vous faut. 

  • Vous allez percevoir un hĂ©ritage (ou c’est dĂ©jĂ  fait) et ne savez pas comment l’exploiter, ni ce que ça implique dans votre stratĂ©gie patrimoniale

Ici encore, le notaire reste incontournable. Toutefois, ce n’est pas lui qui est le plus à même de vous éclairer une fois l’héritage touché. Cet héritage va forcément avoir un impact sur votre patrimoine, son organisation. Qui de mieux alors qu’un CGP/CGPI pour vous accompagner et vous conseiller ?

Vous avez décidé de changer de conseiller financier ? Bien, mais comment faire en pratique ? Comment changer facilement de CGP ou de CGPI ? 

Comment changer de conseiller financier ?

Vous pouvez changer à tout moment de conseiller et sans perdre les placements souscrits par son intermédiaire.

Le transfert des placements et contrats courants

Transférer un PEA ou un Compte titres vers un nouvel établissement est aisé. Il peut juste y avoir quelques frais et des délais. Concernant le conseiller, vous pouvez stopper à tout moment sa mission et révoquer ses mandats (représentation, gestion…), par email, courrier, ou mieux, par lettre recommandée avec A.R. Tout est très simple sauf pour…

Le cas spĂ©cifique de l’assurance-vie

Changer de courtier, de distributeur et de conseiller ne pose aucun problème. Mais, si vous souhaitez changer d’assureur, il n’est possible de transférer un contrat d’assurance-vie, qu’en le clôturant (rachat total), pour en ouvrir un autre ailleurs. Ceci entraîne la perte des avantages fiscaux obtenus. Si par contre, vous acceptez de rester chez le même assureur, il est possible de “transférer” le contrat sur un nouveau, tout en conservant l’antériorité fiscale, mais sous réserve de certaines conditions.

Impact sur les commissions et rémunérations du conseiller

Si votre conseiller patrimonial fonctionne par honoraires : pas de problème. Mais, si ce dernier est à la commission :

  • Soit le partage de commissions et/ou l’indemnisation de l’ancien conseiller sont rĂ©glĂ©s par la convention qui l’unit au fournisseur (sociĂ©tĂ© de gestion, assureur…),
  • Si ce n’est pas le cas, certains accords de branche prĂ©voient le versement d’une indemnitĂ© par le nouveau CGP Ă  l’ancien ou un partage des commissions. Encore faut-il trouver un conseiller qui accepte !

C’est justement pour éviter ce type de problèmes à nos clients que nous proposons chez Neofa de ne recourir qu’à des CGPI ou CGP transparents et impartiaux. 

Et si je suis en conflit avec mon (ex-)conseiller ? Pas de panique, on vous dit quoi faire.

Que faire en cas de litige avec son CGP / CGPI ?

  • Si votre conseiller financier est un Conseiller en Gestion de Patrimoine (CGP/CGPI), il est soumis Ă  un cadre rĂ©glementaire, très protecteur du client. Selon ses activitĂ©s, un CGP/CGPI a souvent plusieurs casquettes qui sont autant de statuts rĂ©glementĂ©s: Conseil en Investissement Financier (CIF), Courtier en Assurance, etc.

    Le CGP/CGPI doit obligatoirement détenir les cartes professionnelles, diplômes et licences nécessaires pour l’exercice de chacune de ses activités. Il est d’ailleurs soumis au contrôle d’organismes tels que l’ORIAS ou l’AMF.

    Enfin, le CGP/CGPI est généralement rattaché à un syndicat professionnel et a l’obligation d’être assuré au titre de sa responsabilité professionnelle, pour les différentes activités exercées. Il ne peut vous accompagner dans les domaines pour lesquels il n’a ni les autorisations, ni les assurances sans engager sa responsabilité civile, voire pénale.

    En cas de litige :

    • D’abord, le CGP/CGPI dispose de garanties financières obligatoires qu’il peut dĂ©clencher pour vous indemniser amiablement.
    • Si le dĂ©saccord persiste, saisissez son syndicat professionnel et/ou faites appel au mĂ©diateur de l’AMF. Ces procĂ©dures sont gratuites.
    • Faute d’obtenir satisfaction, vous devrez alors vous adresser au tribunal. La procĂ©dure est souvent longue et coĂ»teuse.

    Rares sont les litiges avec un CGP/CGPI. Souvent le problème vient du fait que le conseiller n’a pas certaines autorisations pour exercer et n’est donc pas couvert par son assurance professionnelle pour vous indemniser. La vérification est donc essentielle.

    La sélection d’un CGP/CGPI passe par la vérification préalable de ses :

    • compĂ©tences, accrĂ©ditations,
    • assurances et garanties financières.

    C’est une étude complexe. Pour vous éviter tous risques, Neofa fait ce travail à votre place. Nous ne vous mettons en relation qu’avec des conseillers contrôlés et vérifiés.

Nicolas Delorme
Auteur
Nicolas a 15 ans d’expérience internationale et a travaillé au sein de la banque privée suisse Lombard Odier pendant 10 ans, où il a créé et développé avec succès les activités d’intermédiaire financier de Lombard Odier en Asie où il a vécu pendant 5 ans. Il a ensuite dirigé les activités de développement commercial international des gérants de fortune indépendants et des family offices genevois. Nicolas a travaillé 4 ans avec Alain en tant qu'associé dans Planet of Finance.
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