Où placer son argent quand le livret a est plein ?

Votre Livret A est saturé et vous hésitez sur la suite. Où placer son argent quand le livret A est plein, quel placement bancaire ? Voici un guide clair, mis à jour en septembre 2025, pour comparer les options fiables en France: livrets réglementés, assurance vie, PEA, SCPI, compte à terme, et stratégies fiscales, avec des exemples concrets pour décider sereinement.

Mis à jour le 5 novembre 2025, par :

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Comprendre le plafond et les alternatives au livret a

Pourquoi le livret a a un plafond ?

Le Livret A finance en priorité le logement social. L’État limite donc les dépôts pour répartir l’épargne et maîtriser le coût de la ressource. Son plafond de versement est fixé à 22 950 € hors intérêts. Lorsque vous atteignez ce plafond, vous ne pouvez plus déposer. En revanche, les intérêts continuent de se capitaliser, au-delà du plafond, sans fiscalité.

 

Le taux du Livret A est révisé tous les six mois. Il dépend d’une formule mêlant inflation hors tabac et taux interbancaires (Euribor), avec un plancher de 0,50 %. Depuis le 1er août 2025, le taux s’établit à 1,7 % (après 2,4 % au 1er février 2025 et 3 % auparavant).

 

À titre d’ordre de grandeur, un livret plein (22 950 €) ne génère plus qu’environ 390 € d’intérêts sur une année à 1,7 %, contre environ 688,5 € à 3 % en 2024. Vous pouvez affiner ces projections grâce à ce simulateur de calcul des intérêts du Livret A.

 

La rémunération obéit à la règle des quinzaines (les intérêts courent à partir du 1er ou du 16 du mois). Elle est entièrement exonérée d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. En bref, c’est un support ultra liquide et sûr, mais son rendement net baisse nettement en 2025, ce qui encourage la diversification.

 

Autres livrets réglementés disponibles

Après le Livret A, vous pouvez regarder le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire). Il est plafonné à 12 000 €. Son taux suit de près celui du Livret A. Il offre la même exonération fiscale et la même liquidité.

 

Pour les revenus modestes, le LEP (Livret d’Épargne Populaire) est à privilégier. Son plafond est de 7 700 € et son taux a été abaissé à 2,7 % en août 2025, tout en restant souvent le plus rémunérateur du marché sécurisé ; à titre d’exemple, un LEP plein rapporte encore plus de 200 € par an malgré la baisse.

 

Les jeunes de 12 à 25 ans peuvent ouvrir un Livret Jeune, dont le taux est fixé par la banque (au moins égal au Livret A). Il est défiscalisé et plafonné à 1 600 €. Pour un projet immobilier, pensez au CEL (Compte Épargne Logement). Il reste réglementé, mais ses intérêts sont soumis à la flat tax (PFU 30 %) depuis les ouvertures récentes. Vous profiterez d’un droit à prêt et d’une épargne de précaution rémunérée, bien que modeste. Bien sûr, chaque livret sert un objectif différent: liquidité, accessibilité, et sécurité garanties par l’État, avec des plafonds complémentaires utiles quand le Livret A est plein.

 

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Alternatives d’épargne de précaution

Importance d’un matelas de sécurité

Avant de chercher du rendement, sécurisez un matelas de sécurité. En pratique, visez 3 à 6 mois de dépenses courantes. Les indépendants ou ménages à revenus volatils peuvent monter jusqu’à 9 à 12 mois. Cette épargne doit rester disponible et sans risque. Elle sert aux imprévus: panne de véhicule, soin urgent, ou période de transition professionnelle.

 

Vous pouvez la répartir entre Livret A, LDDS et éventuellement un compte courant rémunéré (0,5 % à 2 % brut selon banques, souvent avec plafonds promotionnels). La garantie du FGDR couvre jusqu’à 100 000 € par client et par établissement pour les dépôts. Si vous avez un crédit, interrogez-vous: rembourser par anticipation peut “rapporter” l’équivalent du taux d’emprunt net d’assurance. Cet arbitrage “évitement de coût” est parfois plus pertinent qu’un nouveau placement imposable. Ainsi, commencez simple: liquidité d’abord, sérénité ensuite. Vous pourrez ensuite chercher du rendement avec des supports adaptés à votre horizon. Rien ne presse si le socle de précaution est bien posé.

 

Solutions sans risque à court terme

Pour une trésorerie à 3–36 mois, le compte à terme (CAT) propose un taux fixe et une durée bloquée. C’est simple et prévisible. En cas de retrait anticipé, la rémunération peut être réduite. La fiscalité est celle du PFU 30 % (ou barème sur option). Les dépôts sont protégés par le FGDR jusqu’à 100 000 € par établissement. En revanche, le Livret A reste liquide à tout moment, exonéré d’impôt, mais à un taux actuellement inférieur.

 

Les livrets bancaires promotionnels peuvent booster la rémunération sur quelques mois, avec des plafonds et un taux de croisière plus faible ensuite. C’est utile pour optimiser une courte période. L’assurance vie en fonds euros peut compléter la poche sans risque, avec capital garanti par l’assureur, rendement moyen 2024 proche de 2,8 %, et disponibilité généralement sous 48–72 h. Toutefois, l’assurance vie n’est pas un produit de court terme pur. Elle devient très avantageuse sur la durée. En somme, combinez simplicité, disponibilité et fiscalité pour votre poche “court terme”, puis déployez le reste sur des horizons plus ambitieux.

 

Options de placement à moyen et long terme

Assurance vie et ses avantages

L’assurance vie est l’enveloppe universelle de l’épargne longue en France. Elle offre une fiscalité favorable, surtout après 8 ans, avec un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule (9 200 € pour un couple) sur les gains. Elle permet d’investir sur un fonds euros (capital garanti, effet cliquet, rendement moyen 2024 proche de 2,8 %) ou en unités de compte pour chercher du rendement.

 

Il n’existe pas de plafond de versement. Vous pouvez ouvrir plusieurs contrats afin de diversifier les assureurs, les frais et les supports. La garantie du FGAP couvre jusqu’à 70 000 € par assuré et par compagnie d’assurance. Les rachats partiels sont possibles et se règlent souvent en 48–72 h. Bien sûr, la fiscalité dépend de l’âge du contrat et de la date des versements. Les fonds euros n’ont pas vocation à disparaître. Les exigences de Solvabilité II ont fait évoluer leurs allocations, mais la remontée des taux obligataires soutient leurs perspectives. À l’approche de la retraite, une poche majoritaire en fonds euros et une gestion pilotée prudente deviennent souvent judicieuses.

 

Le PEL et les placements immobiliers

Le PEL reste un outil utile si vous visez un achat immobilier sous 3–4 ans. Le taux brut servi en 2025 est autour de 2,25 % (hors éventuelle prime d’État liée à un prêt). La fiscalité s’applique dès la première année (PFU 30 % par défaut). Le plafond des versements est de 61 200 € hors intérêts. L’inconvénient principal tient au manque de flexibilité: les retraits partiels sont impossibles, et la durée d’épargne se pense à l’avance.

 

Côté immobilier d’investissement, les SCPI offrent un rendement médian 2024 proche de 4,5 %, avec un risque de perte en capital et une liquidité moindre. La fiscalité des revenus fonciers est souvent lourde (barème + prélèvements sociaux 17,2 %), mais un hébergement en assurance vie peut l’adoucir. Le crowdfunding immobilier vise des rendements cibles de 7–10 % sur 12–36 mois. Le risque est élevé et la perte en capital est possible. Diversifiez largement et restez sélectif.

 

Diversifier et optimiser pour de meilleurs rendements

Investissements en unités de compte et SCPI

Les unités de compte (UC) de l’assurance vie ouvrent l’accès aux ETF, OPCVM, SCPI, obligations d’entreprises, ou même au private equity. Elles ne garantissent pas le capital. Les actions monde ont livré historiquement 5–8 % par an sur longue période, mais avec une forte volatilité. Le choix se calibre selon votre profil de risque et votre horizon. Il faut accepter les phases baissières pour capter la prime d’équité.

 

Les SCPI en UC restent populaires pour “l’immobilier papier”. Elles distribuent des revenus réguliers, mais elles sont soumises aux cycles immobiliers. Les frais et la liquidité varient d’une maison de gestion à l’autre. Le private equity via FCPR, FPCI ou FPS propose des tickets d’entrée de 5 000 à 30 000 €, un blocage de 5–10 ans, et une espérance de performance plus élevée, au prix d’un risque réel. Les frais (entrée, gestion, arbitrage) doivent être scrutés. D’ailleurs, diversifier sur plusieurs gérants et millésimes réduit le risque spécifique. Enfin, loger ces UC dans une assurance vie permet de lisser la fiscalité des arbitrages et d’optimiser les retraits grâce à l’abattement après 8 ans.

Exploration du PEA et d’autres enveloppes fiscales

Le PEA est l’enveloppe de référence pour les actions éligibles de l’Union européenne. Après 5 ans, les retraits sont exonérés d’impôt sur le revenu (les prélèvements sociaux restent dus) ; en pratique, retirer de l’argent de son PEA devient donc fiscalement neutre. Le plafond du PEA classique est de 150 000 € (hors PEA-PME). Le PEA-PME ajoute 225 000 € de plafond global sous conditions. Le CTO (compte-titres) offre la liberté d’investissement mondiale, mais la fiscalité applique le PFU 30 % sur dividendes et plus-values.

 

Concrètement, pour “où placer 5 000, 20 000 ou 100 000 €” quand le Livret A est plein: 5 000 €: LDDS et un peu de fonds euros. 20 000 €: 50 % fonds euros, 25 % UC diversifiées, 25 % PEA en ETF monde. 100 000 €: multi-contrats d’assurance vie (fonds euros/UC), SCPI, PEA/PEA-PME, et une poche private equity. Pour un mineur: Livret Jeune, assurance vie à son nom, et PEA-Jeunes (plafond 20 000 €). À l’approche de 60 ans, sécurisez progressivement: fonds euros, PER en gestion pilotée prudente, et arbitrages de sortie en rente ou capital. Ce jeu d’enveloppes optimise la fiscalité et la transmission tout en cadrant le risque.

 

Optimisation fiscale et conseils personnalisés

Stratégies pour réduire les impôts

La fiscalité ne doit jamais dicter seule un placement. Elle doit l’amplifier. Le Girardin industriel ou outre-mer permet une réduction “one-shot” de 110–120 % de la mise, mais il comporte un risque de requalification. Il s’adresse aux foyers à TMI élevé, et requiert un montage solide.

 

Les FCPI et FIP (dont Corse et Outre-mer) offrent 18–38 % de réduction d’IR, avec un blocage de 7–10 ans et un risque en capital. Le PER déduit les versements, et repousse l’impôt à la sortie, utile en préparation de retraite. Rappelons enfin que “placer hors Livret A” n’implique pas toujours plus d’impôts: après 5 ans, le PEA exonère l’IR, l’assurance vie offre un abattement 4 600/9 200 € et une fiscalité dégressive, et certains supports bénéficient de niches dédiées. Par conséquent, assemblez vos briques selon votre TMI, votre horizon, et vos objectifs de cash-flow.

 

L’importance de l’accompagnement par un conseiller en gestion de patrimoine

Un conseiller financier réalise un audit de votre situation, formalise vos objectifs, et construit une allocation sur-mesure, puis il en assure le suivi. Via NEOFA, la mise en relation est gratuite pour l’épargnant. Vous comparez des experts indépendants, notés par les clients, selon des critères transparents. Les honoraires et éventuelles commissions de gestion sont explicités dès le départ. C’est simple et rassurant.

 

Pour transférer votre épargne d’un livret vers une assurance vie, vous effectuez un retrait, puis un virement vers l’assureur. Les justificatifs KYC (CNI, justificatif de domicile, RIB) sont requis. Les délais interbancaires vont de 24 à 72 h. L’expert vous aide à choisir entre fonds euros, unités de compte, SCPI, PEA, ou même compte à terme, selon votre horizon et votre tolérance au risque. Chez NEOFA, nous recommandons d’avancer par étapes, de documenter chaque décision, et de mesurer l’impact net de frais et d’impôts. Vous gagnez du temps, vous réduisez les erreurs, et vous alignez vos placements avec ce qui compte vraiment: vos projets de vie.

 

FAQ : Vos questions les plus fréquentes sur Où placer son argent quand le livret a est plein ? ?

Considérez l'assurance-vie, le LEP ou une diversification en actions pour de meilleures perspectives de rendement.
Oui, avec 2,7 % en 2025, il offre un meilleur rendement si vous respectez les conditions de revenu.
L'assurance-vie propose souvent un meilleur rendement mais inclut fiscalité et engagement plus long.
Il offre un rendement garanti et un plafond élevé mais moins flexible à cause du blocage.
La diversification optimise le rendement et équilibre le risque dans un contexte de baisse des taux.