Dans l’optique de préparer la scolarité de ses enfants, l’acquisition de parts de SCPI est particulièrement adaptée. Deux modes de financement permettent d’optimiser cette stratégie et de bénéficier d’une fiscalité avantageuse.

Financer les études supérieures de ses enfants relève souvent du casse-tête. Paiement des frais de scolarité, du loyer et des dépenses courantes lorsque les enfants partent dans une autre ville pour poursuivre leur cursus… les frais induits sont nombreux et l’addition peut vite être salée.

Investir dans des Sociétés Civiles de Placement Immobilier se révèle à ce titre être une bonne option.
Acquérir des parts de SCPI consiste à percevoir, en échange d’un investissement, des dividendes récurrents (mensuels ou trimestriels) qui correspondent aux loyers encaissés par la société qui investit dans de l’immobilier et prend en charge la gestion locative. Le souscripteur perçoit donc des revenus réguliers, fonctions du nombre de parts détenues.

Outre les rendements élevés que les SCPI procurent, elles offrent une flexibilité attirante dans l’optique du financement des études des enfants. Pour optimiser son placement dans cette perspective, deux stratégies de financement de l’achat de parts de SCPI se dégagent et permettent d’investir en mobilisant une faible partie de ses économies, voire aucune, tout en bénéficiant d’une fiscalité attrayante.

L’achat à crédit pour l’effet de levier

Si les tickets d’entrée, qui atteignent souvent plusieurs milliers d’euros, peuvent en effrayer certains, il n’est pas nécessaire de “sortir” cet argent de sa poche pour investir en SCPI. Le recours au crédit est même à privilégier. Avec ou sans apport, il est possible d’acquérir des parts en ayant recours à l’emprunt. Intéressant d’emprunter au moment de la naissance de ses enfants pour avoir une opération qui roule au moment de leur départ pour les études supérieures.

Le démembrement temporaire pour la décote

Autre solution pour préparer sereinement, et à moindres frais, le financement des études des enfants : le démembrement temporaire de parts de SCPI. Cette opération, qui ne doit pas être confondue avec le démembrement viager consiste à acheter exclusivement la nue-propriété de la part auprès de la société qui gère la SCPI ou d’une plateforme de distribution.
L’usufruit c’est-à-dire la jouissance de la part (et donc la perception des dividendes), est quant à lui généralement détenu par une société désireuse de faire travailler sa trésorerie. Pendant une durée fixée lors de l’achat (5 ou 10 ans le plus souvent), le souscripteur ne bénéficie d’aucun loyer (dividende) mais n’est pas imposé et les parts n’entrent pas dans le périmètre de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Surtout, il profite d’une décote sur le prix de la part à l’achat, un avantage qui augmente avec la durée du démembrement et peut dépasser 30 % de la valeur de la part.
Au remembrement des parts de SCPI, c’est-à-dire à la fin du démembrement, l’acquéreur récupère l’usufruit et commence à percevoir des dividendes. La plus-value n’est pas fiscalisée.

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Prince KAYI
Auteur
Pourquoi nous rencontrer. Fiscalité, retraite, prévoyance, transmission,... autant de sujets qu'il est indispensable d'aborder au cours de sa vie mais pour lesquels on n'apprend peu, voire pas du tout, au cours de sa scolarité. Pour cette raison,...
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